Bonjour à tous et chacun

Et merci au comité de lecture d'avoir permis à ce poème d'être ici publié,
Merci aussi aux lecteurs (trices) qui se sont aventuré(e)s pour lire mon petit délire!
Pour être juste,je me dois bien de donner une clef supplémentaire qui peut, peut-être ( ou pas ? ) aider
à entrer dans le poème, En effet, j'avais écrit cette poésie pour participer au concours
- Rire à profusion- pour prolonger la maxime ou/et aller à la rencontre de G. Apollinaire
- Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire -
Mon texte était prêt depuis un bon moment, mais la vie et surtout ses turpitudes ont fait que j'ai laissé passer la date
requise ! Je l'ai donc, tout de même, et sans faire référence au thème, proposé en hors concours puisqu'aussi bien il était là !

Je remercie Donaldo qui un peu comme Cyril trouve tout de même le poème un peu long, j'ai effectivement ce défaut, en poésie de parfois... m'envoler ! ( mais,si je raccourcis je tombe vite dans le haïku !! ) l'envolée lyrique est une source d'inspiration qui me convient assez bien et me colle à la peau ! Pourtant, une fois écrite, je me dis, on va me dire que c'est trop long ! Oui, mais alors, je reste bête et coite, en me répondant à moi-même – oui, d'accord, mais alors, comment couper les ailes du vent ?? - dites-moi s'il vous plait, ça m'aiderait, où vous auriez fait des « coupes » parce que moi, vraiment, je ne sais pas ! La référence au surréalisme ne me déplait pas …

Merci Robot d'avoir apprécié ce poème «  empreinte de réflexion justement travaillée » c'est surtout mon instinct qui a travaillé , moi, je n'ai fait que le suivre ! tu parles de l'inconstance des évènements, de la mouvance des impressions, c'est un peu ce que j'ai voulu retranscrire, cette ivresse, cette euphorie ou cet excès de mélancolie qui – on ne sait pas pourquoi- nous imprègne au moment du crépuscule ! Merci de ta lecture

Merci beaucoup aussi Esquisse de ta lecture, la première strophe est un peu ( je crois) comme un état des lieux … crépusculaires comme j'en parle à Robot un peu plus haut , quant à ce « sourire qui se penche pour ramasser une rime » as-tu remarqué toi aussi, que lorsqu'un poète cherche un mot, une idée, une rime soit il lève les yeux vers le ciel, auquel cas il cueillera, soit il regarde rien à ses pieds et ramassera ce qu'il cherche, soit regardera dans le vague pour attraper .. au passage un vers ! Comme si il fallait que les yeux de sa pensée bute … sur de l'improbable pour saisir l'inspiration ! Merci Esquisse

Merci Provencao d'avoir toi aussi, bien aimé cette poésie !
j'aime cette idée «  d'articulation » dont tu parles, en fait, je pense que lorsque j'écris, ces articulations sont mes seuls points d'appui où accrocher mes mots! le passage que tu cites, et le «  en vrai, je ne sais plus … » fait ( pour moi !) partie de ce moment indéfinissable qu'est le crépuscule ! Je te remercie de ta lecture !

Ha, Papipoète ! J'ai cru comprendre que tu avais quelques problèmes a poster tes commentaires ! C'est vrai que jamais je ne t'ai vu aussi peu loquace !! ou bien peut-être n'aimes-tu pas trop mon poème ? En même temps, ça arrive parfois de ne pas aimer! Ne dit-on pas « le poète a toujours raison ? Oui, mais, n'oublions pas ... le lecteur aussi a raison ! merci de ta lecture Papipoète

Merci à toi Cyrill de t'être aventuré jusque là !
Pour la longueur du poème, Donaldo a émis le même avis, alors pour ne pas faire une redite je te renvoie à ce que je lui ai répondu! L'instant de ce crépuscule qui tangue entre rire et mélancolie , entre l'eau et le vin .. ou peut-être l'inverse, je crois est un moment propice aux incertitudes qui finalement prendra la couleur de nos états d'âme de l'instant !
Merci bien de ta lecture Cyrill

Bonjour Proseuse,

Citation :

C'est toujours délicat de choisir des coupes dans un poème qui n'est pas le sien, mais puisque tu le demandes et puisque j'ai dit qu'il pêchait par sa longueur, voici une idée de ce que je trouve "en trop"
Je pêche souvent aussi par le trop, soit dit en passant, difficile de sacrifier des mots qui font partie d'une envolée

Et sur la ligne du silence
La soif du Monde s'accroche
A l'ivresse des ombres
Comme la promesse d'un rayon vert
Affolerait nos rêves…

parce que les deux derniers vers, en voulant faire une analogie, affaiblissent l'image proposée au début, que je trouve très forte, parlante.

Ce sont de ces moments
Charnières et troublants
Qui hésitent entre l'euphorie
Et la mélancolie
Entre le début ou la fin
Entre l'eau et le vin
Ou peut-être l'inverse

Il me semble que l'évocation des entre-deux début/fin, eau/vin suffit à comprendre et ressentir cette euphorie/mélancolie sans qu'elle soit dite.

Plus loin encore, j'aurais peut-être supprimé aussi :

Autant d'amertume
Que d'allégresse

qui est un peu une redite, à mon sens.

Mais voilà, c'est ton poème, et ce que j'en ai ressenti n'est pas non plus l'avis général

Merci pour ton retour sur commentaire et les précision sur ta façon de poétiser, dans laquelle je me retrouve en partie !

bonsoir Proseuse
tu peux retourner sous ton poème, et voir oh miracle d'un magicien informatique, que j'ai " étoffé " mon commentaire !
papipoète

Merci beaucoup pour ce retour Cyrill
Tes suggestions sont intéressantes et donnent à réfléchir, mais, là, ce poème est encore si ... "tout frais et tout petit" ! que je manque de distance,de recul pour entrevoir des changements ... il me faut d'abord un p'tit peu l'oublier et le relire dans un, deux ou trois mois pour que d'éventuels rectifications me sautent aux yeux ! ) mais, je retiens tes ressentis ! merci et bonne journée ... d'été !

Merci beaucoup Myo d'être passé(e) et d'avoir apprécié ce poème !
Oui, c'est un peu cela que j'avais envie de décrire, ce temps du crépuscule où tout est un peu comme entre parenthèses .. un peu hors-sol, hors-temps ... comme un flou-flottant ! )
Merci à toi et joli jour de soleil

Ha, Papipoète, te re-voilà donc ! )
Oui, j'ai toujours trouvé "magique" l'heure du crépuscule et d'ailleurs celle de l'aube aussi ... ce sont pour moi, des moments "suspendus" où rien n'est jamais certain et pourtant tout est encore possible ... une sorte d'articulation dans le temps qui laisse se côtoyer ... la raison avec le folie, le malheur avec le bonheur la clarté avec les ténèbres, le silence et le bruit et tout cela sans a priori ... comme ça, sans ( se) poser de question !
Merci beaucoup Papipoète et bel été à toi aussi !

@ Ombhre
Merci beaucoup Ombhre d'être venue(e) lire ce poème, c'est amusant parce qu'en lisant ton commentaire j'ai eu l'impression que pour me lire tu avais du prendre une place tout proche de la mienne, lorsque je l'ai écrit !
Souvent, un lecteur s'approprie le texte d'un auteur en créant sur ce qu'il lit sa propre histoire, avec ses propres émotions, expériences etc .. ( même moi quand je lis un poète, je me dis que certainement, je suis bien éloignée de ce que le poète est venu me partager ! ) mais, c'est le jeu, et en fait, tout le monde a « raison » dans .. l'histoire ! Mais, parfois, comme ici, en lisant ton commentaire, j'ai eu cette sensation que tu devais être là, pas bien loin, certainement à côté de moi lorsque j'ai écrit ce poème tant je retrouve mes états d'âme du moment en lisant ta réponse !
Pour ce qui est «  du rayon vert » qui t'a paru hermétique , ce rayon vert est en fait un effet d'optique qu'on observe très rarement au coucher du soleil sur la mer … c'est un moment attendu par tous, tout le monde rêve de le voir et pourtant il y a peu d'élus à se vanter de l'avoir vu … c'est un peu comme un mirage … une illusion .. une improbabilité à la fin, on ne sait même plus si ça tient d'une « Vérité » ou si ça ne tiendrait pas que d''une légende …. voilà, dans ce poème et en passant par ( l'improbable poétique)… «  Et sur le ligne du silence la soif du Monde s'accroche à l'ivresse des ombres » j'ai voulu pour prolonger cet effet de … flottement , d'apesanteur y associer le "rayon vert" ( cette improbable ... illusion ) les deux ( pour moi ) permettant d arriver jusqu'à cette notion « de vertige » abordée un peu plus loin dans le poème ! Bon, ceci dit, je ne sais pas si mon explication est très claire et peut te faire sortir de l'idée d’hermétisme que tu as eu !) …. l'écriture d'un poème, en fait, paraît parfois évidente à son auteur, mais, expliquer le « pourquoi » de son écriture est, je m'en aperçois aujourd'hui, bien plus compliqué !
En tout les cas merci à toi Ombhre, ton commentaire m'a bien fait avancer !

Et merci à vous tous d'être venu(e)s me lire
bonne soirée !