Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Décadents, une tardive postface
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
23/08/2022 17:34
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 1483
Hors Ligne
En premier lieu, j’adresse mes remerciements à socque, cherbiacuespe, Vilmon, plumette, Malitorne, Jemabi, Angieblue, Louis, Blitz, Marite, ferrandeix et Tadiou, plus deux « Anonyme » qui ont, volontairement ou non, quitté Oniris en fin d’année dernière.

Ceux d’entre vous qui ont le plus sévèrement jugé « Décadents » l’ont fait avec beaucoup de clairvoyance.

Les nombreuses imperfections de ce récit en ont certainement occulté le propos tel que je l’avais conçu et qu’on peut résumer par cette question : « Jusqu’à quel point peut-on participer à un système de pensée majoritaire et dominant, y vivre et en vivre, en étant issu d’une minorité dominée ? »

La clé de lecture de la nouvelle se situe vers la fin du texte, dans ce bref échange lors duquel le cadre du Parti demande à Nelly si elle est musulmane, à quoi elle répond qu’elle est communiste.
J’ai bien peur d’avoir enfoui cette clé sous une narration pesante et pas toujours crédible.

Et puis il y a le cas des quatre « affreux ». Symboles d’une décadence soi-disant typiquement occidentale que certains se complaisent encore et toujours à nous conférer, je conçois qu’ils aient pu vous paraître à la limite de la caricature. Là aussi j’ai sans doute mis à côté de la plaque, car pour moi c’est le postulat même de décadence qui est caricatural.

Encore merci à vous tous.

Contribution du : 16/01/2023 20:00
_________________
Un texte littéraire fonctionne comme une auberge espagnole, mais à l'insu du lecteur : il croit y trouver ce qu'il y a lui-même apporté.

Chr. Van Eger
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Décadents, une tardive postface
Expert Onirien
Inscrit:
07/06/2019 16:07
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 8899
Hors Ligne
Il existe tant de minorités qui peuvent évoquer des réponses à cette question. Autre question redondante, "comment pourrait-on croire en un ou des dieux et être marxiste (le communisme est un état sociétal parfait)" ? Il y a comme une incompatibilité insurmontable, me semble-t-il.

Contribution du : 17/01/2023 14:34
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Décadents, une tardive postface
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
23/08/2022 17:34
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 1483
Hors Ligne
Salima,

Vous avez ajouté un commentaire sous ce texte déjà ancien et je vous en remercie.

S'agissant du style (très perfectible, nous sommes d'accord) de cette nouvelle, il faut savoir que son premier jet remonte aux années 2010-2012. Je l'ai étoffée, sans la réécrire, avant de la proposer à Oniris en 2022.

La genèse de Paillasson, quant à elle, n'est pas antérieure à 2021.

Peut-être pouvons-nous en conclure que j'ai fait quelques petits progrès durant cette décennie ?

Bien à vous

JCS

Contribution du : 05/04 06:27:45
_________________
Un texte littéraire fonctionne comme une auberge espagnole, mais à l'insu du lecteur : il croit y trouver ce qu'il y a lui-même apporté.

Chr. Van Eger
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Décadents, une tardive postface
Onirien Confirmé
Inscrit:
18/09/2023 17:45
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Groupe de Lecture
Post(s): 456
Hors Ligne
Bonjour Johan,

En effet, je vois une différence très notable entre les deux nouvelles. "Décadents" est jonché de connecteurs logiques, parfois même deux dans une seule phrase. Les idées en deviennent tellement explicitées qu'elles perdent leur élan littéraire. Dans "Paillasson", vos phrases sont bien plus courtes, ce qui fait que vous n'articulez pas les syntagmes entre eux au moyen de "car", "puis", etc. Les phrases se suivent sans ces connecteurs logiques et semblent couler avec aisance. Vous avez trouvé un rythme narratif et il vous porte. Il est aussi possible que vous ayez maîtrisé bien mieux le sujet de Paillasson que celui de Décadents, ce qui augmente naturellement la fluidité de l'écriture.
C'est au final une différence minime, qui touche la forme et non le fond, mais je pense qu'elle révèle votre approche bien plus sereine et maîtrisée qu'en 2010. Et je suis sûre que vous avez écrit beaucoup plus que ces trois nouvelles depuis, pour arriver à un tel résultat. Je suppose aussi qu'à force d'analyser ce que vous lisez, et de le commenter, vous avez acquis des petits "réflexes" d'écriture, ou je ne sais comment le nommer, souplesse de la plume pour éviter les écueils.
Dans vos trois nouvelles présentées ici, je trouve que la matière ne manque pas. Il y a un fond qui grouille, il me semble. Donc la différence ne vient que de la forme.
Dans Paillasson, il y a beaucoup plus d'implicite. Comme si vous faisiez maintenant confiance au lecteur pour comprendre ce que vous écrivez. Vous êtes aussi complètement dans votre personnage, bien que vous n'utilisiez pas la première personne. Et de l'intérieur, vous ne ressentez pas le besoin de justifier et d'argumenter, vous présentez la vie et les pensées du personnage comme ils sont et comme ils viennent.

Et puis... un truc très personnel : moi, j'adore quand parfois l'argot ou le grossier viennent se mêler à l'histoire, avec un peu de rudesse, d'incorrection. Et les vôtres sont très bien intégrés, avec ça, vous me convainquez à coup sûr.

Au plaisir de vous relire bientôt.

Contribution du : 06/04 18:23:04
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2025