Bonjour à toutes et tous, veuillez me pardonner le retard avec lequel je réponds à vos commentaires, j’étais pris par ailleurs, loin des récits de la Terre...

Myndie
J’ai voulu « remettre l’Homme à sa place » d’une façon radicale : en observant une Terre dont il est absent, puisqu’il n’a pas toujours été là. Et je crois que c’est le Verbe qui fait l’apparition de l’Homme. Je comprends votre frustration sur la fin, j’aurais effectivement pu ouvrir l’angle sur la menace à venir. Merci de votre commentaire.

Cyrill
Vous avez saisi très exactement, même si vous avez eu à démêler, la difficulté, la mission impossible à laquelle je faisais face : comme je l’écris à Myndie, j’ai voulu observer, décrire une Terre d’avant l’Homme, et donc d’avant le langage. Comment décrire au présent un monde sans parlêtre, sans narrateur possible ? Aussi j’ai fini par utiliser le subterfuge de « l’anticipation », mais je sais que ce n’est pas satisfaisant. « Elle reçoit, ou recueille, offrir supposerait un volonté », oui, bien vu. « Mais je reste circonspect à propos des questions soulevées », je n’en vois qu’une, mais pas très originale, que j’aurai pu aborder, oui : celle du saccage auquel se livre l’Homme. Je crois tout compte fait que mon texte est plus un exercice de style qu’autre chose. Merci de votre commentaire.

Donaldo75
Merci de prendre la défense de la naïveté, d’une part, et d’évoquer ce qu’il y a là de poétique. Merci de votre commentaire.

Robot
« celui-ci ne nous parle pas de vengeance des éléments », eh non, le Sagouin n’est pas encore passé par là. « ce texte qui ne fait pas dans la "sombritude" : imaginer une Terre sans humains m’a apporté de la lumière, même si, comme dit plus haut, ça avait quelque chose d’impossible. Merci de votre commentaire.

Papipoete
Heureux que ce texte vous ait plu. Eh oui, l’homme..., comme vous dites. Si la Terre n’avait pas d’intention, la donne n’a-t-elle pas changé depuis l’arrivée de l’homme ? Merci de votre commentaire.

Charivari
Comme écrit plus haut, je me suis attaché à dépeindre par petites touches un monde terrestre sans homme donc oui, on peut sentir que le train s’arrête en rase campagne, mais c’est comme cela que j’ai interprété « Récits de la Terre ». Merci de votre commentaire.

BlaseSaintLuc
« le texte est parfait », « c’est d'une intelligence, d'un éclat de cristal primordial ». Quand je pense que j’ai failli voir là de l’ironie, j’ai envie de me foutre des baffes. Merci de votre commentaire.