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Paradis à refaire
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Merci à toutes et tous pour vos lectures, qu’elles aient été enthousiastes, perplexes ou critiques.
Vos retours confirment combien la poésie demeure ici un lieu d’interprétations plurielles, et c’est heureux.

Pour celles et ceux qui ont apprécié ou souhaiteraient des précisions : Paradis à refaire s’inscrit dans une veine plutôt post-symboliste contemporaine non pas “néo-classique”, mais travaillée par la musicalité, la matière verbale et la tension entre foi perdue et langage reconstruit.
Le poème cherche moins à raconter qu’à faire ressentir une déconstruction du sacré à travers les éléments (plomb, fer, or).

Vos commentaires illustrent aussi combien il est parfois difficile, sur un site comme celui-ci, de distinguer la lecture d’un texte de la lecture d’une personne.
Il arrive qu’on commente un rôle, un auteur, plutôt qu’une œuvre, et je le regrette, car la poésie devrait rester avant tout un terrain d’échange esthétique.

Mes remarques sur d’autres textes ont toujours voulu être précises et constructives, dans le respect du travail de chacun.
Si cette exigence a pu être perçue autrement, j’en prends acte sans la renier : elle fait partie de ma manière de lire et d’écrire.

Merci encore à celles et ceux qui ont pris le temps d’entrer dans la matière du poème.
Au plaisir de poursuivre ce dialogue poétique.

Contribution du : 26/10 22:24:35
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Re : Paradis à refaire
Maître Pattie l'Orthophage
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Bonjour !

Je ne suis pas une grande amatrice de poèmes sur Oniris, je préfère nettement les nouvelles. Mais j'aime bien votre conception de la critique. Vous avez été remarqué pour vos notes négatives (d'où un effet "retour de bâton", d'autant que nous avons ici de féroces défenseurs du classique, ce que n'est pas votre poème, et ça tombe bien : publier uniquement du classique serait très monotone), mais vos commentaires sont vraiment explicatifs.
Ce serait peut-être mieux perçu si vous trouviez des textes que vous aimez pour les noter et les commenter, ça ēquilibrerait l'effet produit.
Si vous commentez 30 poèmes, vous aurez accès à la partie Espace Lecture des poèmes d'Oniris, où vont les textes dès leur envoi. Les commentaires explicatifs sont toujours les bienvenus, dans cet espace, la pluralité d'avis et de goûts aussi. Allez, plus que 26 !
(Et pour accéder aux nouvelles qui patientent dans l'Espace Lecture, il faut en commenter 20, les 2 espaces sont séparés).

Contribution du : 27/10 12:04:19
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C'est quoi cette mode de bâcler ses loisirs à toute vitesse ?
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Re : Paradis à refaire
Onirien Confirmé
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Bonjour Pattie,

Merci pour votre message. Je comprends l’idée de « retour de bâton », mais de mon côté, je n’ai pas eu le sentiment d’en donner, plutôt celui d’en recevoir pour avoir simplement exprimé un avis. Donner un ressenti, même critique, me semble faire partie du principe même du site : échanger honnêtement autour des textes, sans complaisance mais avec respect.

J’ai eu davantage l’impression qu’on m’invitait à rentrer dans le rang : me taire ou ne parler qu’en caresses. Ce n’est pas ma manière de lire ni d’écrire, et je crois que la richesse d’un espace littéraire tient justement à cette diversité de tons et de sensibilités.

Cordialement,

Contribution du : 28/10 19:37:48
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Re : Paradis à refaire
Maître Pattie l'Orthophage
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Si vos commentaires contrariaient les principes d'Oniris, un modérateur vous aurait contacté. Le "on" qui vous invite à rentrer dans le rang a probablement le droit de s'exprimer (sinon les modérateurs seraient intervenus), mais il ne porte pas la parole du site. Donc : commentez comme vous l'entendez. Allez, encore 26 ennemis et vous aurez accès à l'Espace Lecture !
(Mais qui sait, vous trouverez peut-être des textes que vous aimerez.)

Contribution du : 28/10 20:39:25
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Re : Paradis à refaire
Maître Onirien
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Bonjour RaMor,

Je fais ici une incursion pour dire que je partage votre sentiment sur le principe du site : échanger honnêtement et sur votre démarche qui consiste à donner des pistes de progression.

En revanche, il ne me semble pas qu'il y ait un "rang" dans lequel seraient rentrés les oniriens. ( Votre emploi de "caresses" est un peu moqueur n'est-ce pas ? ) : un grand nombre de membres choisissent de noter positivement et négativement, d'autres sont plus sélectifs, c'est vrai, mais c'est une liberté qu'on ne peut leur ôter et qui ne leur enlève pas leur honnêteté.

Cordialement

Contribution du : 28/10 20:39:30
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Re : Paradis à refaire
Onirien Confirmé
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Bonsoir Eskisse,

Merci beaucoup pour votre message. Oui, vous avez raison, le mot “caresses” avait une part d’ironie légère, sans visée moqueuse. Je voulais surtout pointer ce risque qu’on rencontre parfois en forum : celui d’éviter le désaccord par souci d’harmonie.

Je partage tout à fait votre point sur la liberté de ton et de lecture : chacun écrit et commente avec sa sensibilité, et c’est précisément cette diversité qui rend les échanges intéressants. L’important, à mes yeux, reste que les remarques, même critiques, servent le texte et non la personne.

Au plaisir de vous relire.

Contribution du : 28/10 21:26:49
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Re : Paradis à refaire
Maître Onirien
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De Monts du Jura -
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Je crois qu'il faut éviter l'idée qui tendrait à faire croire que tous les commentaires négatifs sur votre poème découleraient de vos appréciations précédentes sur les textes d'autres auteurs.
Pour ce qui me concerne j'ai donné un avis sur le texte et non sur votre personne. Je ne crois pas que mon commentaire vous mette en cause. C'est ma réaction de lecteur. Je n'ai fait que vous transcrire mon ressenti et mon analyse à la lecture de ce paradis à refaire.

Contribution du : 28/10 22:11:58
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Vivre au paradis, quel enfer !
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Re : Paradis à refaire
Onirien Confirmé
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@ tome15545

« Le hasard enfante souvent d’originalité. Ici, les dés sont pipés, et une conscience a serré plusieurs aléas. »
Vous avez raison : rien ici n’est livré au hasard. Le texte s’écrit au contraire dans une tension entre maîtrise et désordre apparent. L’aléa n’est pas spontané, il est travaillé ; c’est une écriture du tremblement, où le contrôle reste au service du vertige.

« Quelques thèmes sont connus et très connus, mais se donnent à lire comme originaux. C’est intéressant. »
Les thèmes : mort, matière, foi, renaissance, sont effectivement anciens, mais leur traitement cherche à les ramener dans un cadre moderne : celui du fer, du feu, de l’écran et de la rouille. Si le fond évoque la tradition, la forme la traverse avec des outils d’aujourd’hui.

« Les pièces ne se lisent jamais en-dehors d’un contexte : ici, la présentation de l’œuvre est des plus désagréables, puisque, au-delà d’une prétention dans le ton et des maladresses formelles que j’essaie d’oublier, elle guide la lecture avant même la lecture et une éventuelle recherche de compréhension extra-poétique. »
Je comprends votre réaction, mais la présentation n’est pas là pour guider, encore moins pour flatter : elle assume une dissonance visuelle. Les rejets isolés (Plomb, Fer) ne sont pas des maladresses, mais des césures expressives, des respirations symboliques. Cette fracture visuelle accompagne l’idée d’un « paradis à refaire », un texte construit sur la ruine et la reprise.

« Le poème porte des qualités indéniables, mais la position flottante des césures ne permet pas au chant de se déployer. »
La césure n’est pas flottante, elle est mobile. Le poème suit une logique respiratoire : chaque vers est un décasyllabe, mais le souffle est décalé, volontairement déplacé d’un vers à l’autre. Le chant existe, simplement sur une ligne de fracture.

« On se demande alors à quoi servent les rimes qui ne sanctionnent aucune régularité métrique accessible, et il paraît un hasard miraculeux que chaque vers compte dix syllabes : on y mettrait les doigts. »
Je me permets de préciser : tous les vers, rejets compris, sont en décasyllabes réguliers. La mesure est constante, et les rejets ne brisent pas le rythme, ils le prolongent. Rien d’aléatoire ici, c’est une structure rigoureuse sous un chaos apparent.

« Chaque vers pourrait être l’occasion d’un poème s’il était accompagné d’autres vers partageant sa musique, mais ce n’est pas le cas. Et, là, l’ensemble musical ressemble à un collage à trous. »
C’est précisément le point d’équilibre du poème : chaque vers doit pouvoir exister seul, comme un fragment autonome, tout en gardant un lien organique avec les autres. Ce n’est pas un collage, mais une composition à fissures, où le vide devient partie intégrante de la musique. Le manque fait partie du rythme, comme une respiration brisée.

Contribution du : 10/11 21:21:14
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Re : Paradis à refaire
P'tit nouveau
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@RaMor

Nous nous sommes exprimés en privé afin d'éclaircir certains points sans inonder ce fil conversationnel, et peut-être parler de la pluie et du beau temps, mais je crois que certaines choses gagneraient à être dites ouvertement.

En tant qu'auteur de ce poème, vous ne pouvez pas nous parler d'égal à égal à propos de votre poème.
Dans l'avant-propos, le chapeau du poème, ce que j'ai appelé présentation, vous esquissez une analyse et explicitez votre intention d'écriture, je crois que c'est intempestif pour le lecteur qui n'a encore rien lu de ce poème, gênant, désagréable.
Mais même ici, sur ce fil, la frontière est trouble. Vous semblez avoir analysé votre poème de l'extérieur, et défendre votre analyse comme étant la bonne, ou la moins mauvaise. D'une part, je crois que vous devriez poser chacun de vos avis comme personnels à mettre en résonance avec ceux d'autrui, à côté, et non au-dessus, pour tout texte, et je ne crois pas que cette précaution retirerait quoi que ce soit à la pertinence de vos analyses. D'autre part, il me paraît difficile pour l'auteur, vous en l'occurrence, de prétendre que vous analyseriez ce poème à froid, ne jugeant que le résultat sans aucune connaissance du processus de fabrication ni des intentions de l'écriture. Et je crois qu'ici vous manquez de discernement.
Non, je ne dirais pas que "c'est une écriture du tremblement, où le contrôle reste au service du vertige", et je pense que vous le pensez parce que vous avez senti cela en écrivant ce poème. Peut-être avez-vous voulu mimer le tremblement, peut-être avez-vous tremblé en écrivant, mais il faudrait que le nombre ou l'autorité décrète que c'est une écriture du tremblement pour pouvoir l'affirmer de la sorte. Chez moi, rien ne tremble, mais il y a déraillements et grincements dans le rythme.

Je ne sais pas si vous avez lu des passages de la correspondance entre Artaud et Rivière, mais, en paraphrasant, il s'y lit une incompréhension irréductible entre une personne expliquant qu'elle ne peut pas s'empêcher de saboter le mètre à un moment donné, et une personne la croyant de mauvaise foi.
Je m'y retrouve : vous ne sabotez pas le mètre mais la césure, et prétendez que vous n'y pouvez rien, que c'est un choix, que c'est votre musique, alors que des siècles de poésie ont établi qu'au-delà de huit syllabes, il fallait une césure fixe pour que l'oreille distingue des régularités. Et, plutôt que dire que vous souhaitiez traiter le déxasyllabe comme un vers impair, ou reconnaître que ces vers ne sont pas réguliers, vous affirmez, je suis obligé de supposer de bonne foi, que vos vers sont d'une régularité changeante. C'est bellement oxymorique, mais vous semblez écrire cela dans le plus grand des sérieux.

Comprenez-vous que je sois perdu, et aie du mal à croire qu'il n'y a pas un peu de posture là-dedans ? Je suis disposé à en discuter davantage, c'est tout l'intérêt d'un pareil fil.

Je ne reviens pas sur bien des points qui mériteraient d'être approfondis, parce qu'il s'agirait d'abord d'établir des conditions formelles aux échanges que vous vous proposez d'avoir avec les autres, et que vous semblez dans des dispositions qui ne sont pas les miennes, qui semblent rares, et qu'un langage commun devrait pouvoir s'établir entre vous et moi, entre vous et l'autre.

Je crois que nous sommes plusieurs amoureux de ce que nous appelons poésie, ici, en tout cas, je suis ici par cet amour, que nous avons des idées plus ou moins restrictives, électives, de ce qu'est la poésie ; mais pour communier autour d'un objet, si beau soit-il, il nous faut avant tout une mise en commun.
Au-delà de nous expliciter ce que vous cherchez ici, ce qui serait constructif, je crois qu'il faut que vous soyez clair là-dessus vis-à-vis de vous-même.
L'ambition me paraît bienvenue ici, mais je crois avoir lu que c'était un site amateur pour s'améliorer, s'entraider, discuter, etc.
Sans condescendre à de la complaisance, je crois qu'il vous faudrait baisser un peu la garde si vous souhaitez que des conseils, d'autres regards, des pistes, puissent nourrir votre écriture et la rendre meilleure encore, ainsi que nourrir l'écriture d'autrui.
Si vous êtes venu chercher la gloire sans devoir rien remettre en question, vous pouvez aussi l'affirmer simplement. Je crois qu'elle ne se trouve pas ici, et je crois que j'aurais perdu moins de temps à essayer d'ouvrir votre carapace. Mais je crois aussi qu'au fond de vous, même si vos poèmes vous plaisent, vous savez que vous pouvez encore mieux faire, et que c'est ce que vous êtes venu chercher, n'est-ce pas ?

Contribution du : 11/11 02:36:16
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