mis à part l'auto dérision, qui n'a pas convaincu tout le monde, rires, le terme d 'écriture automatique est erroné bien sur, dans le vrai sans du mot, mais... "presque" pour ce sonnet, pondu en 5 minutes suite à une panne de page blanche et l'envie d'exorciser tout ça en me "moquant" du sonnet (mais apparemment l'humour ne suinte pas vraiment)
tout ça pour dire qu'il arrive un moment où les alexandrins chantent tout seuls, sans efforts, voilà c'est tout...
et la chute étant une pirouette, sorte de boutade spontanée par rapport au début du poème où je disais que la chute doit être prévue d'avance et être la "clé" du poème....
bon, un peu raté..
merci à vous!

Ah, ça oui, l'auto-dérision raté pour moi. Mais pas complètement raté car Bulle l'a saisi.
Pas grave Domi.
Un poème fait en 5 minutes...une chose que je suis incapable de faire. Même en écriture automatique il y a toujours quelque chose qui me freine dans ma lancé.

Je ne doute pas une seconde pour le temps d'écriture (tiens, faut que j'aille commenter le sonnet AuThomatique)...

FredericBruls, il est tellement habitué à en écrire, des sonnets, qu'il est capable de s'exprimer en alexandrins à l'oral... si si, j'ai assisté au miracle...

ça m'impressionne toujours.
Moi pour écrire un Alexandrin, je compte sur les doigts, puis j'envoie un mail à Marimay ou à Fred pour qu'ils me disent si c'est bon au niveau des hémistiches et tout... dur dur...

Oui brume, mais j'ai tendance à me dire que quand il n'y a pas une majorité, c'est un signe..;sourire

en tous cas, cette auto dérision m'a changée des autres poèmes qui me donnent tant de mal d'habitude...

(je ne sais toujours pas faire "citer")

Domi, tu mets (en enlevant les espaces) [ quote ] et ton texte au milieu et tu fermes par [ / quote ]

ça donne Citation :

Merci Estelle pour avoir révélé mon alexandrinolalie. Je ne m'en étais même pas rendu compte. C'est dire si c'est grave.

moi je suis observatrice Pouet Pouet...

Mais l'alexandrinolalie est réelle et assez agréable, dans une crèche sous un crachin léger, à l'ombre d'un cimetière ....héhéhé

Bonjour Domi. Hé oui, à force d'écrire en alexandrins, le rythme s'est emparé de toi et tu en ponds sans y réfléchir... ça m'arrive aussi parfois - rires... c'est un talent à double tranchant : ce rythme, s'il n'est pas retravaillé, risque d'être trop monotone car les alexandrins "automatiques" qui naissent des habitués de la prosodie classique ont souvent le même rythme, deviennent vite monotones (sans vouloir sous-entendre que c'est le cas pour ton sonnet dont je n'ai fait qu'une seule petite lecture) et perdent donc la richesse de ce mètre qui permet justement un grand nombre d'effet musical selon les voyelles accentuées (ce qui explique un peu aussi le succès de l'alexandrin par rapport aux autres vers)... Enfin, je ne suis pas vraiment d'accord sur le fait qu'il faille connaître la conclusion avant d'écrire un sonnet... je rejoins, une fois n'est pas coutume, Banville qui condamne ce procédé (voir page 202/203 de son traité)... En toute franchise, il m'arrive d'écrire des quatrains, par "impulsions", sans vraiment savoir où je vais avant de penser aux tercets et à la chute... bon, ça vaut ce que ça vaut... mais une chute qui surprend ou réjouit son auteur en premier ne sera-t-elle pas davantage capable de surprendre ou réjouir le lecteur ? ... parfois... se laisser emporter par un thème, par les mots... pour finalement trouver l'idée... pas très rationnel, je l'avoue, mais je préfère - rires... Amitiés,

salut slévich
j'ai lu ton com, quel dommage que tu ne m'aies pas donné ces précieux conseils détaillés avant publication, mais c'est le jeu, rire! on ne peut pas se faire corriger systématiquement tous ses poèmes, il faut "prendre le risque"...lol
oui l'humour que j'ai voulu mettre dans les premiers quatrains n'a pas trop transpiré (peut-être un manque de ponctuation ?)...
quant à la chute prévue d'avance, rassure-toi tout cela n'est que dérision, parce que connaitre la chute avant de commencer, c'est pas trop mon truc non plus ! j'avoue même que c'est grisant de ne pas trop savoir, et de voir que c'est parfois le travail sur les vers qui nous la fournit...
là je n'avais - en plus - pas de thème non plus!! (d'où la drôlerie dont j'ai été la seule à "vraiment" rigoler)
il faudrait que je le refasse en accentuant le coté loufoque d'écrire dans le "noir" (de la page blanche)
au plaisir.