Bonjour aux Oniriens

La première phrase du texte, ainsi que le titre de la chanson me sont venus alors que je lisais le règlement du concours. Le reste a suivi le lendemain. Le texte terminé, il ne faisait que 7500 caractères… Trop court me suis-dit. J’ai donc rallongé la sauce et j’ai laissé dormir le tout.
Ensuite, impossible de le retoucher. Il y avait dans ce premier jet comme un équilibre –personnel – auquel il m’était douloureux de changer un seul mot.
J’aime beaucoup ce texte sans doute parce que j’ai toujours eu un faible pour cette chanson, comme pour d’autres qui parlent peu ou prou, en substance, du manque, de l'absence, bref, de nostalgie.
Ceci dit, ce texte ne m’appartient plus puisque je l’ai proposé à la lecture et mon avis importe donc peu.

Bonjour socque
Que serait Oniris sans vos commentaires ? Le vôtre m’a beaucoup amusé. Et intéressé parce que vous avez mis le doigt sur ce quelque chose que je voulais obtenir et que je n’ai pas réussi à mettre en place. Je voulais l’ambiguïté que vous recherchiez mais je ne l’ai pas osée craignant de perdre l’intérêt du lecteur. J’ai oublié une règle primordiale, merci à vous de me l’avoir rappelée, je vais la marteler en lettres d’or. Votre ennui m’a fait sourire, votre façon de voir les choses réjoui : le bonheur est chiantissime et c’est à se demander pourquoi nous lui courons tous après… Merci de votre lecture.

Bonjour costic
Je n’y peux rien, j’aime les poncifs. Il me semble que la vie n’est faite que de ça.
Je suis d’accord avec vous pour le reste, ayant particulièrement aimé écrire ce que vous avez apprécié dans le texte. J’aime aussi quand le texte revient sur le début et boucle la boucle. Merci de votre lecture, j’ai apprécié votre ressenti.

Bonjour Salamandre
J’ai beaucoup de chance que vous ayez apprécié ce texte car quand on aime une chanson comme vous semblez avoir aimé celle-ci, je ne supporterai pas sans grimacer qu’on ose y toucher.
« A vouloir écrire finement, parfois on perd en intensité ». Conseil frappé au coin du bon sens. Je n’aurais jamais dû retoucher ce texte, d’autant qu’à la base, il ne le voulait pas. Merci de votre lecture et de votre appréciation.

Bonjour Acratopege
Je pense qu'une histoire doit vivre sa vie d’histoire et se laisser manipuler par le lecteur qui devient son seul maître. D’autant plus que tout comme vous, je trouverai dommage de lui soutirer le peu d’ambiguïté qui lui reste. Je suis content que l’ensemble vous ai plu et vous remercie de votre lecture comme de votre appréciation.

Bonjour Bidis
Vous me faites penser à ma femme, elle salive dès qu’elle entend parler de meurtre et de coups de feu. Je suis – faussement - désolé de vous avoir guidée vers une mauvaise piste mais après tout, vous auriez dû vous y attendre, ce texte figurant dans la catégorie fleur bleue du catalogue. Si jamais j’envoie une autre nouvelle, ce sera une histoire à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Enfin, si je réussis mon coup.
A propos de cheveux… Vous avez peut-être suivi les aventures d’Indiana Jones ? Quoi qu’il en soit, les amateurs de ses aventures se sont posé une question essentielle lors de la diffusion de ces trois opus : comment Harrison Ford se débrouillait-il pour ne jamais perdre son chapeau ? Certains ont parlé de super-glue, de clous, de vis et j’en passe… Ceux-là n’ont pas eu la mère de Marion comme maman. Mais il est vrai qu’Indiana n’avait pas les cheveux assez longs…
Merci pour votre lecture Bidis.

Bonjour dowvid
Je suis content que vous soyez arrivé au bout de votre lecture qui visiblement ne vous a pas enchanté. Vous êtes parti, vous êtes revenu et vous avez tout lu, c’est un chouette compliment.
Vous n’aimez pas mon personnage, j’entends vos arguments et ils sonnent justes mais malgré cela, je ne partage pas tout à fait votre point de vue.
Merci de votre lecture.

Hey Pepito !
C’est le thème du concours qui m’a poussé à plonger. L’histoire est venue toute seule – ça fait du bien. Quant à l’eau, ma foi, elle est beaucoup moins froide que je ne l’escomptais.
J’y ai pensé à cette virgule mais je ne savais pas où la mettre. Du coup, j’ai relu et je vais suivre votre conseil.
Merci de votre lecture, Pepito. Vu ce que vous pensez de la catégorie sentimentale, je ne pensais pas que vous me liriez, alors quand en plus ça cause de Sheila, putaing ! j’ai eu du bol !

J’ai du mal à résister à l’envie de défendre mon personnage, mais je ne le ferai pas. Ce n'est pas mon rôle. Néanmoins, je tenais à ajouter qu'il est vraiment très agréable d’avoir des retours sur lecture. Ils autorisent beaucoup de recul.
Merci.

Et puis je l'ai relu. Apprécié plus encore. Moi je ne note pas d'imperfection dans ce texte, juste ce souci de faire si bien que j'ai peur que vous perdiez de la force en route. Je l'avoue, j'ai survolé les autres nouvelles du concours, c'est seulement le vôtre qui me touche, le temps m'a rendue exigeante, difficile avec l'écriture et ce n'est pas n'importe quel texte qui peut retenir mon attention. Le vôtre oui, il peut ça. Une Marion avec les couettes, la rousseur et le regard de Sheila, une épouse avec le regard de Nancy Sinatra, un homme qui regarde un peu en arrière, se souvient mais il reste, immobile. J'ai beaucoup aimé votre personnage masculin, la consistance que vous lui donnez. J'entends la nostalgie dans vos mots, votre style est très bon, percutant. Ce n'est pas souvent que je m'attarde vraiment. Merci.

Cette chanson, internationale, moderne, intemporelle, son histoire : The Bang Bang Story

L'écouter aujourd'hui :

Bang Bang

Duo Bang Bang

Bonjour Salamandre

Je regrette qu'il n'y ait pas de smiley les joues rougissantes de confusion et se prenant les pieds dans le tapis - il y a bien un "confus" mais ce n'est pas celui qui exprimerait le plaisir que mon personnage et moi avons eu en lisant vos dernières lignes.
Merci.

Hello Black-Box, si je ne lisais pas de sent/rom sur Oniris, que pourrais-je donc lire ? ;=)

Content que vous ayez trouvé la température de l'eau à votre gout. En même temps, je ne me faisait pas trop de soucis pour vous à ce sujet là. ;=)

@salamandre

"Je l'avoue, j'ai survolé les autres nouvelles du concours, c'est seulement le vôtre qui me touche, le temps m'a rendue exigeante, difficile avec l'écriture et ce n'est pas n'importe quel texte qui peut retenir mon attention."

Voilà qui est très gentil pour BB, mais pas trop pour moi et les autres...

Nan mais je précise aussi que comme la chanson me plaît au plus haut point, que cette nostalgie à mes yeux est jolie, que l'écriture me va... Dans les comms personne se gêne pour chanter des louanges ou coller des moyen plus ou moins, ici ou ailleurs c'est pareil, sauf que moi, je dis juste que oui, ce texte-là, qui n'est même pas plumé, à moi, avec mes critères, il me séduit :)

Cœur cœur cœur pour tous !

Citation :

N'hésitez pas Black-box ! Si vous ne défendez pas votre personnage, qui le fera ?

C'est une des chances que nous offre Oniris : échanger entre auteurs et commentateurs. Alors si vous avez des choses à nous dire, des choses que nous n'avons pas vues, des choses que nous avons mal vues, faites-le :)

D'autant que je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous : depuis que vous nous l'avez proposé, Marion n'appartient plus qu'à vous, mais elle ne vous appartient pas moins qu'à nous. Votre avis est donc essentiel, même s'il ne nous empêchera pas d'avoir le notre (et que le notre ne doit pas forcément vous faire revoir le votre, suivez un peu !)

Merci en tout cas

Bonjour aux lecteurs.

Un grand bravo pour Bidis et sa première place au concours et félicitations aux autres concurrents. Je suis très content de me retrouver en compagnie d’Acratopege dont j’ai beaucoup aimé la nouvelle et remercie tous les votants.

Des soucis de santé ont ralenti ma présence sur le site. Je viens de découvrir quatre autres commentaires et en remercie les auteurs.

Bonjour Ninjavert.
Bien agréable à lire votre commentaire (ainsi que votre intervention en forum). Merci.
Je ne saurais vous dire si la demoiselle le fait exprès ou pas, ou si tout simplement elle n’aime pas le caractère de son ami d’enfance, pour y avoir vu très tôt ce que relève Cat : sa soumission absolue. A mon avis c’est uniquement ceci qui la défrise. Marion est une fille qui prend des risques, qui n’aime rien moins que la bagarre et vivre dans l’urgence et le présent. Il est évident que Bruno (il s’appelle Bruno) est bien trop « pâle » pour elle. Elle l’a dès le départ rangé dans une case bien précise et n’a plus jamais changé d’avis le concernant. C’est quelque chose qui m’irrite dans la vie, cette manie qu’on a tous de ranger les gens dans des cases, de leur coller dessus une étiquette et ensuite, de (refuser) ou de ne pas prendre conscience des changements que la vie opère en chacun de nous.

Si Bruno est effectivement soumis (ce que note Cat) il ne l’est que vis-à-vis de Marion, dans le cas contraire il n’aurait pas choisi de devenir flic. A ce sujet on pourrait croire que c’est Marion qui l’a décidé et qu’en le lui annonçant, il sait pourquoi elle le refuse et joue pour ainsi dire sa dernière carte. Seulement Marion est accaparée par ses propres rêves et elle ne voit ni n’entend rien d’autre.
Quant aux aller-retour de Bruno, je n’y vois que des tentatives de se détacher de l’emprise de Marion et de remettre les choses à leur juste place. Seulement dès qu’il revient, il s’aperçoit que la magie opère de nouveau…

Bonjour Marguerite et merci de votre lecture. Je note que vous parlez « d’instant » (de mélancolie) passée sur un banc et d’un type qui se morfond « toute sa vie ». Vous êtes la seule à avoir mis le doigt sur le mot exact : instant.
Personne ici ne repense donc à sa jeunesse, à son premier amour ? Personne ne se prend jamais à penser « et si » ?
Je ne vois pas quel mal il y a à repenser à cette femme. Il ne trompe pas la sienne en pensant à Marion, et si les souvenirs sont forts c’est parce qu’ils ont vécu ensemble toute leur enfance. Il ne peut pas penser à sa mère décédée sans passer par le lien Marion, il ne peut pas regarder cette cabane perchée dans l’arbre où jouent ses enfants et faire l’impasse sur Marion. Même le parfum de l’orgeat lui rappelle son enfance et… Marion. Je trouve étonnante cette réaction de rejet quasi unanime pour un personnage qui pourtant avance dans la vie. Il a sa vie de flic, il s’est marié, il aime ses enfants et la femme qui les lui a donnés.

Je pense que ce qui a mis la plupart des commentateurs dans cette disposition d’esprit vis-à-vis de Bruno (inconsciemment ou pas) c’est cette blessure à la jambe. J’ignore quand elle a eu lieu mais ce ne devait pas être très loin après le départ de Marion, trois ou quatre ans peut-être si l’on tient compte des années d’école de police. Une chose est certaine, Bruno ne connaissait pas encore sa femme à ce moment là et Marion occupait encore son esprit.

Bonjour Cat
Merci de votre commentaire. Vous avez mis le doigt sur une chose importante – la soumission de Bruno – mais je vous trouve néanmoins très dure avec lui : « il fait partie de ces perdants qui s’acharnent à ne rien comprendre ». Il a compris, j’en suis certain. Et il en a pris son parti. Quoi qu’il en soit, merci de votre lecture.

Bonjour Senglar
Je n’étais pas vraiment fan de Sheila mais de cette chanson, si, beaucoup. Pas plus tard qu’hier j’ai découvert qu’elle avait été reprise et « remasteurisée » à la sauce techno ou quelque chose d’approchant. Comme quoi ces vieux succès ont la vie dure.
Merci de votre passage et si je vous ai rappelé d’anciennes amours et bien c’est tant mieux pour moi.

Merci et bonne continuation à tous.
B_B

Bonjour black-box,

Tu dis répondre avec retard, mais je trouve finalement que c'est aussi bien ainsi ; à l'usage je me rends compte que cela donne à la lente que je suis le temps de lire et de commenter les textes.

Merci pour tes explications. On sent à quel point tu tiens à défendre ton héros.
Je suis d'autant plus désolée de mon impression, mais c'est vraiment ce qu'il donne à penser. Comme Marion, la soumission est un trait de caractère qui me défrise. Ce qu'on pourrait cependant reprocher à Marion, c'est d'en avoir profité pendant les années jeunesse, lui laissant croire qu'il avait une chance auprès d'elle. Son petit côté garce égocentrique m'a effleuré à la première lecture.
Pour ce qui est de la case de départ, je ne crois pas que l'on puisse beaucoup changer avec le temps. Il peut y avoir des arrondissements d'angles, mais le fond reste le même.
Qu'il soit devenu flic, au contraire, me laisse penser que le besoin de "revanche" peut l'avoir poussé dans cette voie : les armes et l'autorité comme attributs d'une force qui lui fait défaut.
Cela arrive certainement à tout le monde, se penchant en arrière, de regarder avec nostalgie. Pour autant ce n'est pas avec des si qu'on met Paris en bouteille, alors rien ne sert de les cultiver. Sauf si, comme Bruno on espère toujours que la magie va enfin opérer. Et c'est bien là qu'il m'insupporte.^^ Sans compter la situation de sa femme légitime, et de ses enfants que je ne peux pas m'empêcher de voir autrement que comme un lot de consolation.

Il reste de tout cela le plaisir d'avoir lu une histoire intéressante et bien écrite.

A te relire, donc

Cat