Bonjour à tous,

Le tourisme fluvial continue à se développer et ceux qui s’y sont adonnés ont très rarement été déçus … Ainsi apparemment en est-il allé des lecteurs, peu nombreux certes, qui ont exprimé un ressenti plutôt favorable après leur lecture de ce texte.
Je les en remercie tous très vivement, et permettez-moi d’ajouter quelques mots à l’attention de Edgard Gemini Jeanphi Miguel Ramana et Troupi.

Bonjour Edgard
La renommée de ces grands fleuves a été bâtie sur leurs apports à la vie des hommes : fécondation pour le Nil , commerce, transport facilités pour le Danube … mais s’illustre aussi par les destructions dues à leurs débordements, leur « surpuissance »… que je souligne pour l’Amazone -ce qui je l’avoue est le plus aisé du fait de sa monstruosité -
Oui la répétition « loue/ louange » est à corriger … merci de la noter, elle m’avait échappé.
Je partage avec vous une appétence pour la toponymie qui est une source sans fin de découvertes … parfois pleines de poésie d’ailleurs !
Merci pour votre lecture attentive et attentionnée.

Bonjour Gemini
Oui … tout part d’un petit ruisseau … auprès duquel il fait souvent bon retourner après de grands périples …
ce qui à la fois repose, aide à mettre en perspective et nous invite à replonger … dans les délices de la Pléiade.
Le doublement de Noire - forêt et mer - à la rime est là pour suggérer la même idée de retour à la source. C’est d’ailleurs à partir de cette curiosité que j’ai creusé l’idée d’écrire sur les grands fleuves.
Poseïdon est le maître des eaux … ne peut-il pas avoir son émule andin… bien modeste bien sûr !
“Destructeur” … j’ai déjà effectué la correction. :)
Ma recherche du “classique” bute très souvent sur mes limites! Et si par bonheur je trouve la “bonne rime”, je sacrifie toujours la catégorie au sens ou à l’oreille -son ou rythme-
Merci enfin pour vos remarques sur le titre et l’emploi des sizains, comme pour vos appréciations générales.

Bonjour Jeanphi
“Maestria “ Vous allez fort Jeanphi !
Emporté par le courant trop puissant de ces monstres sans doute !
Comment résister à ces trois forces à la fois terrifiantes et bienfaitrices?
« Un grand plaisir de ma part » d’avoir lu votre commentaire et vos appréciations.
Merci.
PS Un brin d’élagage sur les infos afin de remettre le poème “au centre” est en effet nécessaire …

Bonjour Miguel
Oui c’est un hymne que j’ai souhaité classique sans y parvenir tout à fait, un hymne à la nature, à sa noblesse (merci pour le mot juste) à sa démesure parfois et pour finir … à la beauté de ses recoins intimes qui nous sont nécessaires …Comme un retour aux « sources » qu’elles soient naturelles, mythiques, ou littéraires…
Un grand merci pour ce partage.

Bonjour Ramana
« au fil de l'eau / immensité majestueuse /gigantesques / artères du monde…/
Vous soulignez fort justement les caractéristiques majeures de ces fleuves qui ont façonné en « souverains » les territoires qu’ils traversent et la vie de leurs habitants - des plus anciens à nos contemporains -
« langage imagé de nos grands anciens /époque lointaine »
Ah la force nostalgique du classique … elle emporte dans son élan même les tentatives les plus maladroites … Mais je suis très sensible à votre compliment !
Un grand merci pour vos appréciations.

Bonjour Troupi
Je commencerai par répondre à votre question en fin de commentaire.
Non je n’ai pas mis ce sens -cachant une possible envie de repartir- dans l’emploi de “vous lire” … “vous” n’est pas un COD mais un COI …
Si j’avais suivi mon premier jet qui était : “Ai-je envie de relire” je me serais privé de votre ouverture poétique … bien m’en a donc pris !
Le ton emphatique se veut … se vit … à l’égal de la puissance de ces monstres ; ce poème est un hymne .
Mais comme vous l’avez bien évidemment noté la puissance, la grandeur ne suffisent pas au bonheur…
Grand merci pour le partage.

Voilà, il est temps de vous quitter en vous remerciant tous à nouveau de m’avoir si aimablement accompagné dans ce voyage au fil de … des eaux , des plus bouillonnantes à la plus douce .

Castelmore