Dimou

Je crois que la justice est fragile, elle est confiée à des humains (sinon qui ?) qui peuvent toujours perdre leurs repères, ici le bouchon est juste poussé un peu loin. Je n’ai pas consciemment voulu traiter du harcèlement, et pourtant il est presque omniprésent, vous avez raison, il suffit d’un quiproquo pour que ça dérape.

Burlesque ? Je crois que ça me va autant qu’absurde !
Merci Dimou

Salima

Ton commentaire honore mon texte ! Pour ne pas reprendre tous les points, je réponds au moins quand même au premier : oui, bien sûr, absurde, c’est l’une de mes écritures favorites.
Merci d’avoir vu dans la dernière feuille celle que Lazare n’arrive pas à décrire au juge.
Merci Salima

Provencao

Tous vos adjectifs me vont et me font penser que j’ai touché au but. Pas le but ultime, non, mais au moins déstabiliser un peu le lecteur.
Merci Provencao

Bonsoir Laz,
Merci pour le retour. Du coup, obligé, j'ai relu le tout, ton texte, les commentaires, etc. C'est justement un de ces soirs où je me dis : en fait, je consomme, je consomme. Mais je pourrais m'arrêter sur... Mettons... Audience privée, et passer 3 heures dessus, juste pour en tirer toute la substance, pour aller jusqu'à la moelle et l'aspirer. Et ce serait pas forcément une perte de temps, hin ? Quelle différence entre survoler 10 textes et en saisir un seul ? En temps, c'est kif kif, en enseignement et en façon de voir le monde, c'est sûrement bien supérieur.
En tout cas, ta CHUTe :

"Il CHUT dans un sommeil SANS NOM".

C'était calculé de ta part, la formulation ? Franchement, je crois que non. Mais pourtant, c'est le hasard si tu utilises cette forme désuète de choir au passé simple, quit donne "chut", onomatopée du silence imposé ? Et le "sans nom" ? Why ??? C'est pas une expression courante, c'est plutôt un truc de ton cru.
Nommer les choses, je c'est le premier pas vers l'expression. Lazare a apparemment un problème pour nommer. Il n'a pas de problème d'élocution. Je suppose donc que c'est une difficulté à reconnaître les choses pour ce qu'elles sont réellement. On en revient au rapport au réel. Problème de perception du monde, d'où difficultés relationnelles. Un genre d'autisme discret.
Malgré le cadre absurde, le personnage LAZare pourrait avoir emprunté la structure de sa personnalité à des profils réels qui existent vraiment. Dans ce cas, ça expliquerai ou justifierait l'intérêt littéraire du texte. Heu... du moins tel que je vois les choses littéraires. En effet, il me semble essentiel de trouver un lien entre littérature et réalité, afin que je comprenne la signification de l'ensemble. Émilie et Lazare sont émouvants dans leur façon d'appréhender la norme, tous deux sont des archétypes de personnalités, tous deux dépassent de loin cette piécette de théâtre.
Lazare aim-ilie.
Bonne nuit.