Parcourir ce sujet : 
 1 Utilisateur(s) anonymes
| Le rocher | ||
|---|---|---|
| Expert Onirien    Inscrit: 03/05/2013 12:14  Groupe :
  	  Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s): 
  	  	3512
  	  	  | Tenant compte des retours pertinents sur la publication de ce poème, je l'ai modifié en espérant l'avoir amélioré. Vous me le direz peut-être en le comparant à sa version initiale : Le rocher Il se tenait, géant, reposant sur le sable Des siècles délités à jamais silencieux. Vestige d'un passé sorti de mon cartable, Il se tenait, géant, comme un fragment des cieux. Combien d'orgueils blessés sur ses parois rugueuses, De genoux écorchés, dans l'espoir de transir, Quand, sots adolescents, aux hormones fougueuses, Nous testions sur ses flancs l'échelle du désir ? De le revoir encore, la folle envie me pris De retrouver, là-haut, les faveurs d'Isabelle Quitte à m'égratigner car, n'avait pas de prix, Ce baiser qui, toujours, à cet endroit, me scelle. C'est d'un pas décidé que j'apposai mes mains Recherchant du regard les passages secrets. Je retrouvai les prises, je retrouvai l'entrain Et puisai dans mon corps la force des regrets. Lévitant au sommet de ce nuage en pierre, La plage apparaissait tel un ciel renversé. Son visage dessiné par ma douce prière, Le trop-plein de mon cœur s'en trouva déversé. Nous avons tous à l'âme un lieu qui nous appelle d'où remonte aussitôt que vous vous y rendez la pure, la claire, la sublime étincelle qui, jadis, vous brûla sous un soleil d'été. Ah les beaux souvenirs qui vous portent plus loin que ne pourraient des ailes ! Ah les beaux souvenirs qu'on garde au fond des poches comme un bonbon de sel ! 
	    Contribution du : 29/10 11:18:13 | |
|  Transférer | ||


 
  
											  
  
  
  
  
 
 
 
