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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Une libération totale à la fin de ma nouvelle dans ce temps donné, pour moi n'aurait pas été crédible psychologiquement. Pour le coup, cela aurait été magique !!! Pas faux... Après "Oui-Oui et le téléphone magique", "Oui-Oui et le dé-burnout magique" !
Contribution du : 17/06/2014 18:41
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Bellaeva : Ceci dit, je vous trouve un peu angélique, il y a énormément de romans qui mettent en scène des salauds, qui ne passeront par aucun débat moral et qui le resteront. Personnellement je n’en connais aucun. Et si un tel roman existait, il serait pour moi un mauvais roman. Dans le roman, le salaud trouve le chemin de la rédemption ou finit mal (il meurt, va en prison, perd sa fortune ou tout ce que vous voudrez). Le salaud, comme d’ailleurs n’importe quel ennemi du héros (ce n’est pas forcément un salaud), est un personnage dont la boucle doit être bouclée à la fin de l’histoire. Le contentieux entre lui et le héros doit être levé d’une manière ou d’une autre. De nombreux auteurs se sont penchés sur tous ces aspects de la narration. Personnellement j’adhère à l’approche de John Truby, gourou de la moitié des scénaristes et des écrivains de la planète :), qui résume toute sa pensée dans son livre référence : « L’anatomie du scénario ». Mais, chère Bellaeva, personne ne vous conteste votre liberté d’auteur. Je n’ai fait qu’analyser, en référence à des techniques romanesques éprouvées, ce qui paraît manquer à votre texte. Truby ne fait d’ailleurs aucune différence entre une nouvelle et un roman lorsque les deux comportent une trame dramatique (héros+ennemi), ce qui est le cas dans votre nouvelle. Truby n’a fait qu’analyser les raisons du succès d’un roman ou d’un film. Il a étudié aussi bien Shakespeare que Joyce, Billy Wilder que La guerre des étoiles. Il en a tiré des concepts assez fouillés, qui pour lui sont indispensables à toute narration, en tous cas appréciés de la très grande majorité des lecteurs ou des spectateurs. Mais vous avez tout à fait le droit de contester cette approche. C’est vous qui tenez la plume. Ensuite, les lecteurs vous lisent… Voilà, je pense vous avoir donné mon sentiment selon mes critères d’appréciation, qui n’ont pas plus de valeur que n’importe quels autres. Cordialement Ludi
Contribution du : 17/06/2014 18:42
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Pour moi, l'affaire est entendue entre le DG et Elodie, il a du payer 4 ans de salaire (bon, j'aurais pu monter jusqu'à 8 et lui faire promettre de ne pas faire de plan social sous peine de livrer à la justice toutes ses malversations ) ![]() et s'excuser. Bref, il ne s'en sort pas indemne.C'est ma fin à moi, par rapport à mon angle de vue qui était la relation à Elodie. Ceci dit merci pour vos références et j'apprécie votre culture, mais voyez vous ce qui compte pour moi quand j'écris, c'est ma liberté.
Contribution du : 17/06/2014 19:47
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Merci Margueritec pour votre commentaire, merci d'avoir apprécié ce conte !
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Contribution du : 18/06/2014 21:34
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Re : Un petit café (pas brûlé) ? Offert par Bellaeva ! |
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Salut Caillouq, contente de te revoir parmi nous et merci d’avoir fait un détour par mon texte.
Quelques remarques : Pour moi, ce texte n’est pas vraiment un conte, j’avais juste envie de croiser deux catégories : le réalisme et la Fantasy. C’est un essai. Je trouve certaine réalité très noire, par exemple ce qui peut se jouer au travail dans certaines organisations. Une envie d’y coller de la magie…Cela fait désordre, je te l’accorde… Pas d’idée de sexisme non plus, juste du réalisme, la majorité des dirigeants sont des hommes, et la plupart des comités de directions sont très loin d’avoir atteint la parité, voire sont complètement masculins dans certains secteurs. J’ai donc relaté une situation de pouvoir assez courante. Par ailleurs, je ne parle que d’un seul homme réellement, les autres ne disent rien, ils se taisent par peur. Le DG ne s’en prend pas à Elodie car c’est une femme, il s’en prend à elle car il n’a pas pu l’instrumentaliser comme il aurait voulu. Il l’a recruté jeune et inexpérimentée, pensant ainsi pouvoir lui faire faire ce qu’il voulait. Il s’est trompé ce qui l’a rendu de plus en plus agressif vis-à-vis d’elle. Pour lui, elle s’ingénie à lui mettre des bâtons dans les roues, ce qui est insupportable. Le plan social n’est pas un prétexte, c’est juste le sujet sensible sur lequel il n’a pas envie qu’on vienne l’emm….J’ai choisi cette forme de harcèlement assez simple car ma nouvelle est courte. Je suis d’accord avec toi, il y a des formes de harcèlement beaucoup plus sournoises, ceci aurait demandé à mon avis un développement plus long. Effectivement, mon sujet n’était pas le plan social mais une situation de burn out. Et personne ne sort d’un burn out rapidement, certain en arrive même à se suicider, lui faire reprendre pied dans un espace-temps aussi court n’aurait pas été crédible à mes yeux, il faut des années pour retrouver ses ressources, avec une fée c’est plus rapide et plus rigolo ! ![]() Pour moi, il n’y a pas de victoire, il y a juste une forme de réparation qui lui permet de pouvoir simplement repenser normalement. Merci en tout cas pour ton angle de vue ! ![]()
Contribution du : 14/07/2014 14:23
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