Perle-Hingaud

Je n'ai jamais insinué que vous ou les autres membres du CE étiez stupides, j'ai dit que la ligne éditoriale était bête, nuance. Parce qu'un site de poésie qui prétend défendre des principes humanistes et féministes n'a aucune raison de censurer un texte qui s'emporte contre l'intolérance et le machisme islamiques. Mais je ne remets pas en cause votre intelligence, on a tous une tendance à la bêtise sur certains sujets, du fait de nombreux facteurs qui n'ont rien à voir avec les capacités intellectuelles de chacun.

Cela m'amuse de vous voir penser qu'il y aurait la moindre chance que les grands auteurs que j'ai cités, qui ont eux-mêmes fait les frais de la censure religieuse, auraient pu prendre votre parti dans cette affaire. Je ne parle pas de manière arbitraire, tout dans leur œuvre et leur vie tend à prouver que ce serait plutôt le contraire.

Mais bon, vous croyez et faites ce que vous voulez, c'est votre site. J'ai dit mon opinion, c'est tout. Et je ne joue pas à celui qui a la plus grosse ancienneté. La mienne devrait néanmoins me permettre de parler franchement sur ce sujet.

Cyrill ! Allons, voyons ! Non mais c'est quoi, ces gibiers de potence qui cherchent à échapper à l'hallali ? Cyrill, il y a plein de messieurs et de dames vêtus de rouges, montés sur des chevaux, armés de fusils, entourés de chiens qui aboient à tout-va... C'est gênant, à la fin ! Viens assumer ton destin de bête traquée, ils ont tellement travaillé à t'attraper, sérieux, ils commencent à fatiguer, les pauvres ! Allez, un peu de courage, mets-toi à genoux et offre ta poitrine... enfin, non, je crois qu'ils préfèrent une poitrine de femme... Va te faire opérer et reviens tout de suite, vilain garnement !

Je serais le nouveau Messie, Pattie ?

Je réponds à Catelena:

Permettez-moi de ne pas adhérer à votre explication.

votre commentaire:
Citation :

Votre justification:

Citation :

Je ne vois pas du tout le rapport entre ce que vous écrivez en explication et le commentaire posté. Au mieux, je comprends qu'à la lecture du poème, la liberté d'exprimer un amour hétérosexuel serait brimée. C'est tout de même très drôle comme argument dans la dérive rigoriste actuelle.
Vous n'expliquez pas la suite, "dans la vraie nature des choses".

Votre commentaire:
Citation :
Votre justification:
Citation :

On va passer sur les subtilités de vocabulaire, je suis un être de chair et de sang, je suis... une femme. Ou une biche, si je pousse plus loin, mais bon, c'est peut-être une ouverture d'esprit trop woke. Restons sur l'homme, le vrai.
Là non, plus, aucun rapport avec votre commentaire. Siècle décadent, homme sain... la rhétorique initiale est très différente de ce qui vous en dites. Pourtant, vous savez manier les mots et les idées.

"le fléau des woke": me conforte dans notre différence de vision.

"PS : euh, la prochaine fois, essayer de mesurer vos propos avant de me traiter d'homophobe. Ma communauté LGBTHQR... était pliée de rire en lisant vos suspicions."
Ah oui, le fameux copain noir / juif / gay (rayer la mention inutile selon la nécessité). Un chouette argument.

Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions.

Ben quand tu auras été opéré et que tu auras une poitrine, tu ne seras plus le Messie. Les femmes ne peuvent pas être des messies, combien de fois faut-il te le répéter ? Les femmes sont de la chair à garçons. Et elles adorent ça.
Pff, ces jeunes ! Toujours à rêver du futur ! Le 21e siècle, non mais sérieux... Si on les écoutait, qui ferait les enfants et la tarte aux pommes du goûter ?

(Hem... On me dit dans l'oreillette qu'on est déjà au 21e siècle... Ah ben ça alors ! Il paraîtrait même que ce 21e siècle est dans la force de l'âge... Mais... Alors... Qui sert de chair à garçons dans ce siècle ? Et surtout : y aura-t-il de la tarte aux pommes au goûter ?)

Merci Hiraeth pour votre réponse.
Je crois que nous sommes au moins d'accord sur nos divergences. :)
Le souci, c'est que vous êtes, comme dit précédemment, sur un site qui défend des valeurs différentes des vôtres, et qui ne laissera pas vos idées s'exprimer puisque contraire à ses fondements. Vous avez beaucoup de place ailleurs pour le faire, comme vous le savez déjà. S'opposer violemment et de manière répétée à la ligne éditoriale du site, c'est de fait s'opposer à sa gestion et à son esprit.

Ouf Cyrill, j’ai eu peur mais avouez que l’ironie désobligeante et blessante de votre commentaire aurait pu en d’autres temps donner lieu à la modération.
STOP je ne reviendrai plus sur ce fil qui ne m’appartient pas.

Citation :

Le comité éditorial a déjà publié des textes qui dénonçaient l'islamisme radical. Un texte de Gouelan (qui apparemment a disparu depuis) a été publié sur le sujet il n'y a pas si longtemps catégorie nouvelle.

Votre texte intitulé "Dans mon pays" (au passage titre pompé sur René Char dans son poème qu'il vive, sans citation de son nom dans votre fil de remerciement...) parle il me semble entre les lignes de ce problème.

Il est donc inutile de nous faire des faux procès en parlant de censure et de s'en référer pour le faire à des auteurs célèbres dans des contextes complètement anachroniques.

Nous pouvons parler et écrire sur tous les sujets sur le site. En revanche nous n'acceptons pas les amalgames et nous ne croyons pas au conflit des civilisations. Nous n'acceptons pas non plus les idées qui stigmatisent les immigrés ou qui reprennent des thématiques d'extrême droite, puisqu'il faut appeler un chat un chat...

En clair si vous voulez faire de la satire sur le racisme, le sexisme ou l'islamophobie, vous vous êtes trompé de site. Peut être Rivarol a son pendant sur le net. Je vous conseille de vous y inscrire pour ne pas brimer vote liberté d'expression.

Larivière (pour le comité d'édition)

Cyrill, tu as tout mon soutien. Je m'interroge beaucoup sur la tolérance de certains qui taxent d'intolérant ou de rigoriste ceux qui ne sont pas d'accord avec leur vision des choses. C'est bien triste tout ça.

Sur le texte en question, tu as ton avis et tu l'as exprimé dans des termes qui ne justifient pas une modération selon moi. Ou alors il faut modérer tout ce qui ne va pas dans le sens de l'auteur.

Je partage ton impression sur le fond et sur le traitement de la thématique et sur ta vision de la poésie en général.

Je constate d'ailleurs pour répondre à Robot, que certaines femmes du site partagent aussi cette vision. Alors ce texte n'attire pas que des louanges, c'est le droit de chacun d'exprimer son ressenti avec ses propres bagages intellectuels, sa propre éducation, sa propre culture et son parcours personnel.

Je trouve que ca ne mérite pas en retour une telle levée de boucliers. Nous avons tous nos sensibilités. Je prends aussi en compte que certaines femmes ici apprécient ce texte et ne le voient pas comme quelque chose de réducteur.

Ce qui me désole au final, c'est qu'on ne trouve pas un consensus. Une façon de réfléchir à tout ça pour en sortir vers le haut... C'est peut être une prochaine étape ?

Lariviere

"Contre-sépulchre d'un autre résistant" : c'est l'exergue que j'ai donnée à "Dans mon pays", en référence directe à René Char (résistant) et à son poème, qu'il décrit lui-même dans sa propre exergue comme un contre-sépulchre. Mais encore faut-il prendre la peine de lire avant de juger...

Que l'on parle de mon poème ou de ce texte de Gouelan que je n'ai pas vu passer, j'observe qu'il faut prendre, pour être publié, toutes les précautions d'usage pour ne pas choquer le bobo bien à l'abri des quartiers les plus touchés par l'immigration et l'islamisation. Notamment le fameux "pas d'amalgames" ("l'islamisme n'a rien à voir avec l'islam"). J'en conclus donc que, contrairement à ce que vous prétendez, vous n'aimez pas appeler un chat un chat. Sauf, bien sûr, quand il s'agit de l'extrême droite, concept fourre-tout et épouvantail (ouhhh Rivarol, ouhhh le bruit des bottes) dans lequel vous rangez tous ceux qui sont ne serait-ce qu'un peu sceptiques sur certains sujets que vos Altesses du Camp du Bien nous présentent comme des bienfaits incontestables (l'immigration indifférenciée, l'islam, etc) : bel amalgame, vous ne trouvez pas ? Ironique pour quelqu'un qui prétend les dénoncer chez l'autre.

"Nous ne croyons pas au conflit des civilisations" : allez dire ça à toutes les victimes, passées et à venir, du terrorisme islamique ; à toutes ces femmes musulmanes, ou nées dans un environnement musulman, conspuées car accusées de trahir leur communauté et leur religion en s'occidentalisant trop (je pense notamment à Samara, la collégienne que certains camarades traitaient de "mécréante" et qui s'est faite tabasser parce qu'elle se sentait trop à l'aise avec les garçons) ; à tous ces musulmans qui vivent en France mais n'osent pas faire leur coming out en tant qu'apostat ou homosexuel à cause de la pression de leur communauté.

L'intolérance de l'islam (de l'islam "tout court", à moins de considérer que la grande majorité des pays musulmans pratiquent ce que vous appelez "l'islamisme radical"), on la constate partout chaque jour, dans les pays musulmans comme dans ceux où l'islam est minoritaire. Vous sacralisez la figure de l'immigré, à qui vous demandez de ne surtout pas s'assimiler à la nation française (parce que ce serait d'"extrême droite"), mais vous ne faites pas l'effort minimal d'examiner ses valeurs, et de constater, bien souvent, leur incompatibilité avec les nôtres. Pouvez-vous me raconter un peu la condition des femmes, des homosexuels, des apostats, des libres penseurs et des minorités ethniques et religieuses dans les pays d'origine de ces immigrés ? Allez vous renseigner, ou voyager. Par quel coup de baguette magique espérez-vous donc qu'il n'y ait aucun conflit de civilisation quand ces gens arrivent massivement en France sans être bien sélectionnés ? Que l'Algérien ou le Malien qui se comporte en France comme s'il était en Algérie ou au Mali se mette soudain à pratiquer l'écriture inclusive et considérer l'homosexualité comme une chose sans importance ?

La vérité, c'est que vous ne savez pas de quoi vous parlez. Mais ok, j'ai appris la leçon. Ne pas compter sur Oniris pour combattre, par l'écriture, l'obscurantisme religieux (de toute façon, ça ne nous concerne pas, nous ne nous appelons pas Samara). Ou alors il faut le faire à demi-mots, en s'excusant presque d'aborder le sujet. D'accord.