Oui mais la douleur permanente tout le monde ne la connaitra pas, l'amour la haine tous les sentiments peuvent être ressenti au moins une fois

Oui, probablement, mais ça change quoi à la manière de le transmettre ? Je ne vois pas très bien de quoi on discute en fait

Ben moi je voulais juste dire que c'est pas parce qu'on le ressent qu'on est capable de le transmettre de manière universelle, je crois, c'est tout...

Parce que l'universalité dans ce genre de cas c'est l'antithèse de ce qu'on veut exprimer...

Là c'est vrai, justement, le fait de l'avoir vécu ne simplifie pas la tâche de le transmettre à travers les mots de manière universelle.
Mais je persiste que la douleur est pour moi la chose la plus difficile à transmettre (ça n'engage que moi évidemment...)

La douleur pour moi n'est pas plus difficile à transmettre qu'un autre état.
Juste c'est plus délicat, justement parce que la douleur est moins universelle que l'amour par exemple (si je parle de passion amoureuse, tout le monde sait de quoi je parle, si je parle de douleur intense ça dépendra du seuil de tolérence de chacun)...

enfin moi ce que j'en dis...

Citation :
Non. C'est quoi ? T'as des exemples ? je pige pas bien.
:)


Concernant la "transmission", je pense que là se situe justement la différence entre un texte porteur de beaucoup de poésie et un texte qui l'est moins. Le texte poétique parvient à "universaliser", ou en tout cas à rendre accessible, même partiellement, une émotion ou un ressenti (connu ou inconnu du lecteur d'ailleurs), à entrer en communication avec son intériorité, à dépasser le langage par le langage.
Pffff, pas clair tout ça...
Enfin, c'est ma conception hein, je cherche pas à la rendre universelle !

Quand il n'y a pas ça, ce "toucher" à travers es mots, ça s'apparente plus à de la description qu'à de la poésie.

Bof, je réfléchis tout haut là, je suis même pas sûre d'être d'accord avec moi-même. Soupir.

Ben en fait, je sais pas si j'arrive à me faire comprendre non plus.

Mais le débat m'intéresse dans le sens où on part d'une explication et qu'on en vient à remettre en cause la façon de s'exprimer de l'auteur autant que la façon de comprendre du lecteur.

Ce qui me plait plus que ce que j'y voyais à la base, une remise en question des lecteurs.

hum, soupir aussi...**




pS : la passion amoureuse, j'entends une relation amoureuse passionnée, sans raison mais pleine de passion ... oulààà vite une clope pour cette fille qui manque de caféine...

Citation :

Ce n'était pas du tout mon intention, ça au contraire... il n'y a que mon écriture que j'aie remise ici en question...

Je n'ai aucunement parlé de ton intention.
C'est un constat.
à partir du moment où on doit m'expliquer pour que je doive ressentir, on me met aussi, en tant que lecteur (et c'est pas une critique, des fois on doit expliquer parce que c'est trop... particulier pour être compris par tous, et c'est bien l'universalité c'est pas trop mon truc), en position de remise en question.

Cheminement logique : pourquoi est-ce que je pige pas?

Moi je me remets en question.
à plus forte raison, ici, quand je connais le contexte...

Après je trouve pas mal que l'auteur (toi en l'occurence) accepte de cheminer de la même manière...
Ce qui est rare, l'écrivain étant par essence égotique et gnagnagna...

Voilà.

(Promis, lundi je prends des cours d'expression écrite, encore, je vous jure, j'essaie de me faire comprendre, vraiment, mais parfois, je sais pas, ça coince... et je me remets en question, j'abandonne les smileys, je fais des phrases courtes, des paragraphes, je soigne ma mise en forme, je réfléchis au fond et tout... hum... pardon, je ressors... désolée)

à petits pas...un chemin est ouvert avec des pierres qui doivent bouger, ce n'est pas facile, un peu comme la douleur qui nous envahit, il faut apprendre à continuer et à sourire