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Précisions sur Tchernobyl
Visiteur 
J'ai pas mal hésité avant de donner des explications à propos de ce texte, vous comprendrez pourquoi par la suite. Vous voudrez bien excuser mes maladresses essentiellement dues à un climat émotionnel intense. D'ailleurs je vous ai prévenu au début du texte (Attention, voyage en offenses : tourbillons – baignades interdites !) et j'en suis moi aussi la victime.

Tout d'abord quelques précisions :

Ce texte est ce qu'il y dans ma boîte crânienne et ne peut être enfermé dans une des boîtes citées ci-dessous.

Il revêt une forme particulière. Ce n'est ni une nouvelle, ni un poème mais une forme un plus expérimentale, imbriquée, qui m'a permis d'exprimer mon ressenti. Pas de place pour ce type de texte sur Oniris pour l'instant. Mais là n'est pas l'essentiel. Sur le plan technique la partie poésie (appelons la ainsi à défaut d'autre chose) suggère (à demi) la forme d'un tourbillon d'où la phrase du début. Le personnage y est inexorablement entrainé, il sait qu'il ne pourra remonter. « J'ai peur ! j'entends le temps jadis » assure la transition et la progression dans le récit.

N'étant pas une nouvelle, il n'y a pas d'histoire et comme il n'y a pas d'histoire il ne peut y avoir de lacune ; la seule étant en l'occurrence celle de l'enfance ; la vraie, celle que tout enfant devrait avoir. Ce n'est pas un jeu non plus, et le lecteur est obligé de presque tout imaginer en fonction de sa sensibilité. Mais je puis vous assurer que l'essentiel est dit. En raconter plus reviendrait à verser dans le pathos, hors j'ai voulu un texte brute (avec un e). Entre cette enfance et la vieillesse il y a la vie, c'est à dire rien, sinon le désir croissant de partir plus vite.

Si je devais résumer je dirai que c'est un cri... C'est à la fois le cri d'un adulte vieillissant qui essai de se défendre depuis bientôt 60 ans, mais aussi celui de l'enfant qui l'habite encore et qu'il s'acharne à éliminer et à contraindre, à enfermer dans un sarcophage. Mais le bougre ne se laisse pas faire.

Précision « Au secours ! M'aide moi... » signifie qu'il se demande secours à lui même (m'aide moi) et qu'il sait être le seul à pouvoir s'aider. Mais il est également conscient de l 'inanité des secours car il n'a plus le temps... il le sait mais ne l'accepte pas (J'ai peur qu'un jour il n'agrandisse les fissures).

J'ai beaucoup discuté avec des personnes âgées. Toutes celles qui ont eu une enfance malheureuse me disent la même chose : avec l'âge les souvenirs et la peine qui s'y rattache remontent inexorablement. Et c'est vrai car je le vis actuellement car cette non histoire est la mienne.

Je ne souhaite pas que vous commentiez ces explications mais si l'envie irrépressible vous en prend je ne peux vous en empêcher.

Je vous remercie humblement d'avoir passé du temps à lire et commenter ce cri.

Contribution du : 11/05/2010 21:45
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Re : Précisions sur Tchernobyl
Visiteur 
Bonjour Lulu,

J'avais lu ton texte. Je l'avais vu comme un OVNI, sans doute comme un cri, en effet, sans présumer s'il s'agissait du tien (ça n'appartient pas au lecteur, mais à l'auteur).
Je ne me suis pas senti capable de commenter ni de noter ce texte. Je ne sais pas... ça m'aurait paru impudique, presque indécent.

Je pense en effet qu'on ne se débarrasse jamais d'une enfance "malheureuse" (quelle que soit la manière dont on peut comprendre ce terme), qu'elle revient plus violente encore avec le temps, proportionnellement à l'énergie qu'on a consacré à la contenir, et plus présente sans doute quand l'âge altère la mémoire à court terme pour faire ressurgir avec plus d'acuité la mémoire à long terme.
Comment s'en débarrasser d'ailleurs ?
En en barbouillant les autres ? On ennuie, on encombre, on emmerde ! On passe pour quelqu'un de négatif qui ressasse.
En faisant des efforts pour oublier ? Quel paradoxe !... se concentrer sur quelque chose pour l'oublier !

Comment transformer quelque chose de négatif en positif ? Ou plus exactement utiliser positivement quelque chose de négatif pour en faire, non plus quelque chose à oublier, mais au contraire le matériau d'une création.

La littérature (du point de vue de l'écrivain), aussi, peut servir à cela ! Une vengeance pacifique sur le destin, en quelque sorte.

Contribution du : 12/05/2010 12:43
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