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au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Visiteur 
Bonjour, quelques mots d'explication concernant ce texte qui est très loin de ce que j'écris habituellement, dans le thème en tout cas, et peut-être aussi dans le ton. J'avais vraiment envie d'écrire quelque chose d'autre et je baigne avec une certaine délectation coupable dans les séries US un peu glauques, style Dexter par exemple. Je ne voulais pas aller aussi loin dans le registre, mais j'avais vraiment envie d'un peu de cet exotisme que confèrent les grands espaces américains.

J'imaginais, sans doute assez naïvement mais pas tant que ça à bien y réfléchir, que le choix géographique déterminerait aussi la façon dont j'aborderais ce thème d'une vie assez tranquille qui bascule dans quelque chose d'horrible. J'avais en tête, d'une part la phrase de Thoreau que j'ai lue voilà très longtemps et qui m'avait marqué et, d'autre part, ces reportages qu'on voit régulièrement sur la violence larvée de la société américaine, cette sorte de chape de conformisme qui pèse sur les banlieues bourgeoises des grandes villes et dont s'échappent de temps à autre des personnages dont tout le monde vantait l'humeur égale et la vie sans histoire avant qu'ils ne disjonctent brusquement.

Je ne suis nullement qualifié pour juger le mode de vie américain, je me suis juste servi de ce pays pour donner un cadre crédible au changement de personnalité de mon personnage principal. Au départ, la première version était plus drôle et moins inquiétante. J'ai tenté de travailler à rendre le tout plus fin et plus suggestif. Je tiens à remercier Perle qui m'est d'une aide précieuse depuis mes derniers textes pour m'obliger à les bosser et rebosser encore (sauf ceux que je refuse de lui montrer car je sais qu'elle me dirait de ne pas les publier !). Elle va détester que je la cite et c'est donc bien sûr pour ça que je le fais !

Merci donc à ceux qui m'ont déjà lu, ceux qui le feront peut-être, ainsi qu'à ceux qui m'ont commenté. Je n'ai pas repris l'intégralité des commentaires, mais juste les points qui me semblaient mériter une précision ou susciter une réflexion.



Jaimme :

Citation :
Je déplore quand même des phrases interminables. Quelques points auraient donné plus de punch à la lecture.
Une nouvelle dont le thème, très riche, permettrait une novella, voire un roman.


Pour la longueur des phrases, je comprends. Tu n'es pas le seul à avoir du mal à me lire à cause de ça. Mais je dois reconnaître que si j'entends bien la critique et si je la comprends, ben, quand je lis, cette écriture me convient. Je ne fais pas dans l'autosatisfaction primaire, je parle d'une manière générale, je me rends compte que j'aime les récits écrits « à l'ancienne », où la phrase ne se limite pas à une principale et, dans le meilleur des cas, sa subordonnée. J'aime l'épaisseur dans les récits. Mais je comprends tout à fait qu'on ne partage pas ce goût. De plus, peut-être est-ce à force d'avoir entendu pas mal de théâtreux et leur façon de se mouvoir librement à l'intérieur des phrases, de créer des silences, des espaces, des respirations... J'ai beaucoup d'affection pour la virgule à laquelle j'accorde sans doute à tort autant de valeur ou presque qu'un point. Moi, je m'arrête, je respire sur la virgule, je prends le temps de regarder si personne ne vient à droite ou à gauche, je n'ai donc jamais ce sentiment d'étouffement ou d'asphyxie que certains ressentent en me lisant. Mais, je le répète encore, je comprends le reproche sans avoir, soyons honnête, l'envie de corriger ce que je ne considère pas comme un défaut, mais, de façon très modeste, comme un « style ».

Quant à l'envie d'écrire plus long, j'en vois qui ouvrent des yeux horrifiés à cette perspective, mais j'avoue que j'y songe...

Florilange :

Citation :
Des phrases particulièrement longues mais bien construites, bon, faut s'y faire, l'auteur pense comme ça, il ne se refera pas pour nos beaux yeux.


Merci de traduire mieux que moi ce que je soutiens. Je pense que notre écriture est le reflet de notre façon de penser. Il me paraît donc très difficile d'en changer.
Merci aussi d'avoir trouvé ce texte intéressant.


Myriam

Citation :
Nouvelle surprenante. Très surprenante.

Une première lecture tranquille et amusée (...)

Et puis la fin, l'horreur esquissée, suggérée.


J'avais effectivement envie d'aborder une thématique vraiment différente et très éloignée de ce à quoi je peux m'essayer d'ordinaire. Merci de l'avoir remarqué. J'avais aussi envie que les choses soient suggérées, mais sans aller dans la démonstration. Je suis ravi que tu y aies été sensible. Merci encore.

LeopoldPartisan :

Citation :
Toutefois si le sujet est vraiment non conventionnel et politiquement déviant, l'écriture par contre l'est beaucoup trop à mon goût. Cela m'a fait pensé à du sous-Bernard Weber. Sujet vraiment originaux pour une écriture qui ne l'est pas.


Suis tout à fait d'accord avec toi sur le côté très classique du style, sans doute même empesé. En revanche, pour avoir lu Werber, je ne vois pas vraiment le rapport ? Sur le côté peu original du style, ben, je comprends, mais j'avoue que j'ai pour ma part vraiment du mal avec certaines écritures qu'on trouve ici ou là et qu'on encense pour leur phrasé original ou la recherche littéraire de certaines expressions. J'y vois souvent un côté exhibitionniste qui me dérange, moi, en tant que lecteur. Mais je comprends que cela soit une affaire de goûts et que nous ne partagions pas tous les mêmes.

Flupke :

Bon, toi, on ne se connaît pas du tout, mais faut d'abord que je te dise que j'aime lire tes commentaires, sur mes textes comme sur ceux des autres, qu'ils soient favorables ou non. Je les trouve toujours positifs, argumentés et captivants. Après, on peut ne pas être d'accord, mais vraiment, je tenais à souligner cette qualité-là chez toi tant je l'apprécie (si c'est pas de l'amour, ça !).

Citation :
L’ensemble est très bien écrit dans un style agréable à lire.


Viens là que je t'embrasse, toi !

Citation :
1) quand l’homme (ou l’adolescent, ne soyons pas mesquin). Ce jugement « ne soyons pas mesquin » me fait prendre conscience que c’est le narrateur –voix-off- qui parle, tout ceci n’était qu’une histoire. (...)
2) (qui était-ce d’ailleurs, Thibaut n’en avait aucune idée, un ami de leur fils ?). idem, mais dans une moindre mesure. Ici, le discours libre indirect aurait pu faire l’économie de l’intervention narrataire => sans parenthèses (...)


Sur le n°1/, je plaide coupable, j'aimais l'idée que le narrateur intervienne et mette de la distance entre le lecteur et le personnage, qu'on le regarde un peu de manière distanciée et amusée. Mais c'était peut-être maladroit, effectivement.

Sur le n°2. Là, c'est un manque d'assurance, j'ai ajouté les parenthèses à la dernière version, mon psy n'a pas encore su m'expliquer pourquoi !

Citation :
son diplôme de droit des affaires – n’y aurait il pas une autre expression (droit commercial) qui fasse un peu moins traduc approx ENG/FR ?


Soyons honnête, je n'y ai absolument pas réfléchi. Je cherchais un diplôme qui fasse sérieux et un peu plombant, c'est celui-ci qui m'est venu spontanément, mais je ne sais même pas si un tel diplôme existe.

Citation :
exterminé quelques fourmis à coups d’élastique un peu violent pour Thibaut non ?


je mets toujours une part personnelle dans ce que j'écris (outre le fait d'écrire bien sûr). Là, c'est un souvenir d'enfance (je sais, j'ai honte, mais qu'est-ce qu'on s'amusait ! Et c'est en fait très visuel, car si tu t'y prends bien (il faut se placer au-dessus d'une fourmilière), la fourmi saute sous le choc et va atterrir quelques cm plus loin. En plus, tu vois l'affolement indescriptible de ces pauvres insectes qui tentent désespérément d'échapper au tir groupé (oui, en plus, on faisait ça à plusieurs...), sans y parvenir pour la plupart. Un grand moment que je n'imaginais pas passer sous silence plus longtemps (non, mon psy n'y est pour rien cette fois !). Ceci dit, le coup de la loupe m'a l'air sympa, mais je n'aurais pas eu la patience...

Enfin, merci pour la référence à American Beauty. C'est amusant car j'y ai pensé en décidant de placer mon personnage aux USA.

Yaya :

Citation :
Du coup, je suis seulement frustrée que cela s'arrête déjà, la fin confirmant que le récit aurait pu continuer...


Merci. Effectivement, je me suis demandé si je ne devais pas poursuivre, mais j'aimais bien aussi l'idée de rester sur l'intention et non l'action qui suivrait et qui deviendrait forcément glauque (à moins de tourner ses tentatives en dérision, ce qui était aussi une option). Mais le texte pourrait sans doute gagner à être plus développé dans certaines parties qui sont à peine évoquées ici, sans forcément aller dans l'explicite de la suite. Je vais y réfléchir (même si, une fois un texte terminé, j'ai bcp de mal à le reprendre d'une manière ou d'une autre, j'ai plutôt envie de passer à autre chose, mais on ne sait jamais).

Selenim :

Citation :
Un récit qui aurait pu être distrayant sans cette écriture abyssale.

Voilà un début de commentaire prometteur. Comme j'ai appris récemment que les commentaires te servaient surtout à parfaire ton écriture, j'ai sorti mon dictionnaire dès cette première phrase. Voyons voir... « abyssal » : relatif aux grandes profondeurs sous-marines... Ma foi, je vais donc écarter la référence marine et conserver le mot « profondeur ». J'aurais donc écrit un texte profond...? J'ai comme un doute. Non, suis-je bête ! Nous faisons de la littérature, là, il s'agit bien sûr d'une métaphore ! Et ô combien subtile ! Je suis sous le charme.

Continuons plus avant dans la découverte de ce magnifique texte (oui, j'ose ce terme puisque je le rappelle, un commentaire n'est pas pour toi destiné à faire progresser l'auteur mais une oeuvre – n'ayons pas peur des mots – qui doit t'apporter cette jubilation que tu recherches dans l'acte d'écrire, trouver le bon mot qui fasse mouche, la phrase suffisamment sibylline pour passer à travers les fourches caudines de la modération tout en distillant son venin avec diligence).

Citation :
Par contre je m’interroge encore sur le parallèle humain/papillon. Je trouve que l'analogie n'est pas assez développée. Ça nous tombe dessus d'un coup, le comble quand il s'agit de papillons.


Ne t'interroge plus, collègue ! (oh ! Excuse-moi pour ce terme sans doute un peu trop familier tant nous ne pratiquons pas à l'évidence le même art). L'analogie n'est donc pas assez développée. J'avoue que je craignais d'être trop lourd ou que l'on m'accuse (mais qui donc ? Réfléchissons deux secondes...) de ne pas laisser au lecteur cette part importante de liberté à laquelle il a droit et qui l'autorise à se dire qu'il peut penser par lui-même. Mais l'art de la suggestion est particulièrement difficile tant il doit prendre en compte non seulement les capacités parfois limitées de l'auteur qui s'y risque, mais également les possibilités non moins limitées, parfois, du lecteur (même s'il est naturellement très politiquement incorrect de soupçonner le lecteur d'être pour le moins distrait, un peu out, ou bien carrément de mauvaise foi).

Mais revenons à l'explication des papillons, importante s'il en est. Un papillon est communément considéré comme beau et fragile. J'ai trouvé, de façon très banale, le rapprochement avec de jeunes adolescents possible et assez suggestif. Quant à l'épinglage du papillon, je pourrais également faire un parallèle très prosaïque avec les intentions du héros, mais là, pour le coup, on tomberait bien plus bas que je ne le voulais.

Citation :
Ça nous tombe dessus d'un coup, le comble quand il s'agit de papillons.


Mais... !? Mais c'est de l'humour, non ? 'Tain, trop fort ! Chuis épaté ! C'est ça quand on a du talent, on arrive à tout avec rien, c'est impressionnant, si, si !

Citation :
Sur la forme, c’est plutôt consternant. Tout semble étudié pour apparaitre le plus lourd possible.


En fait, tu as tout compris. Sachant que tu allais me lire, je me suis dit « Allez, jphil, vas-y à fond, faut que notre brave ami puisse s'éclater et sortir son arsenal (qui ne fait pas non plus dans la légèreté, ceci dit, mais j'imagine qu'on ne récolte que ce que l'on sème).

Citation :
Les phrases sont d’une longueur insoutenable.


« insoutenable » ? à ce point-là ? J'avoue que j'admire l'abnégation dont tu fais chaque fois preuve quand tu me lis, puisque cette référence à mon style indigeste est désormais une antienne bien connue. Mais malgré tout, sans doute poussé par l'espoir d'un miracle toujours possible bien que toujours déçu, tu tentes encore, et encore, et chaque fois tu t'échoues sur les grèves particulièrement sablonneuses de mes phrases à rallonge. Quelle tristesse ! J'appelle un tracto-pelle pour te désensabler ou tu vas t'en sortir tout seul ?

Citation :
La ponctuation chaotique tente vainement d’aérer des paragraphes très denses.


La longueur des phrases, leur lourdeur, tu n'es pas le seul à en faire état (même si leur façon de le dire est plus simple et ne s'embarrasse pas de velléités littéraires, mais bon, on a bien compris que tu ne contentais pas de commenter, que toi, tu « Écrivais » et qu'à imaginer un public de lecteurs virtuels devant toi, il te fallait faire quelques effets de manche pour emporter l'adhésion). En revanche, sur la ponctuation, l'adjectif « chaotique » est certes plaisant (ah, littérature, quand tu nous tiens !), mais pour le coup, je n'en vois pas la pertinence. Les phrases sont longues, mais ponctuées correctement et grammaticalement correctes. Virgules, tirets et parenthèses peuvent bien t'agacer, je ne vois pas en quoi leur placement serait chaotique. Mais bon, on ne peut pas surveiller les signes typographiques et choisir son vocabulaire sans erreur. Allez, va, je ne t'en veux pas !

Citation :
Les adverbes se comptent par brouettes et enferment les phrases dans une litanie en « ment ».

Je cite deux phrases, qui ne sont malheureusement pas isolées, où tous ces défauts sont présents :


J'avoue que j'aime bcp les deux exemples que tu cites. Ça me donnerait presque envie de les mettre ici, mais j'aurais peur qu'on m'accuse de narcissisme.

Dans le premier exemple, je ne vois aucun adverbe en « ment », pas un seul ! Des virgules, des tirets et des parenthèses, c'est vrai, que tu peux juger inutiles à ton goût, mais qui ne rendent absolument (tiens, un adverbe, tu vois, c'est ça, un adverbe en « ment », tu peux le noter pour la prochaine fois) la ponctuation chaotique. Elle est au contraire précise et très rigoureuse, peut-être trop justement (un autre, allez, celui-là, je te l'offre !). Le choix du vocabulaire, toujours faire attention au choix du vocabulaire. Je me permets ce petit conseil car je sais que tu es soucieux de bien faire.

Dans le deuxième exemple, deux adverbes en « ment », c'est vrai, sur un texte de quatre lignes... Quelle démonstration ! Je suis épaté ! C'est dommage car en cherchant avec un peu plus d'application, tu aurais trouvé sans mal, mais bon, j'imagine que l'acidité de ta phrase était plus importante que sa justesse.

Maintenant, et de façon plus sérieuse, je me moque définitivement (et de trois) de toute cette comptabilité d'apothicaire sur le nombre d'adjectifs ou d'adverbes ou que sais-je encore. Je trouve ça d'une bêtise confondante. C'est pour moi le niveau zéro de l'écriture que de croire qu'un texte se résume à quelques chiffres glanés grâce à un logiciel ultra performant. J'aurais aimé voir la tête de certains écrivains illustres devant ces bidouillages de comptables. Et avant qu'on ne vienne me parler de suffisance et de manque d'esprit critique, il va sans dire que je ne m'aligne ni de près ni de loin avec les écrivains que j'évoque ici.

Citation :
Lire jusqu'à la fin a été assez pénible.


Voilà le genre de phrase que j'adore ! Quelle classe ! Et quel courage tout de même que d'aller jusqu'au bout de ce qu'on a entrepris, quelle leçon ! Vraiment ! (oui, j'aime aussi les points d'exclamation, je te laisse les compter, apparemment tu aimes ça).

Citation :
Mais, la curiosité a tenu son rôle de timonier jusqu'à bon port.


Ben oui, je me doute bien que ce n'est pas l'intérêt de l'histoire qui a pu te faire endurer ce supplice. Cet effort surhumain ne doit qu'à ta force de caractère exceptionnelle et à la volonté de confirmer cette prescience (comment aurait-il pu en aller autrement) que tu avais tout deviné depuis le début. Quel homme !

Citation :
Au final, je vois un texte bien pensé, un poil trop court,


Trop court ? C'est une blague ou quoi ? Alors que t'as manqué mourir ??? Tu serais pas un peu masochiste des fois ?

Citation :
torpillé par une écriture granitique.


On termine naturellement sur un adjectif utilisé de façon métaphorique. Quel talent ! Un texte dont on aura bien du mal à savourer l'originalité tant ces remarques rejoignent le lot de celles qui se sont accumulées au fil de mes textes, mais dont on a pu apprécier l'humour, parfois involontaire certes, mais terriblement réjouissant et si bon enfant surtout.

Je t'ai demandé par mp de ne plus me commenter puisque je n'estime pas que mes textes doivent te servir à peaufiner la finesse de ton style et faire étalage de tes bons mots en public. Tu m'as fait savoir que tu t'amusais trop pour t'arrêter en si bon chemin. Je le comprends tout à fait. Mais je me permettrai désormais de faire chaque fois un petit commentaire sur ce qu'il faut donc considérer comme un écrit à part entière, histoire que tu ne sois pas le seul à t'amuser.

Tu as loué par mp ma verve et le mordant de ma plume, regrettant qu'on ne retrouve pas ces qualités dans mes textes. J'espère que tu sauras apprécier l'humour dont j'ai tenté d'émailler mes réponses.

Electre :

Citation :
Ma préférence va à la toute première partie et à la conclusion.


J'avoue que j'ai quant à moi une préférence pour la conclusion. Merci de ton commentaire, mais en le lisant, je me suis demandé si tu avais vraiment saisi la nature de l'activité à laquelle se destine Thibaut... ? Si ce n'est pas le cas, j'avoue que je serai un peu surpris mais aussi assez épaté qu'on puisse être assez naïf (dans le bon sens du terme, attention) pour n'avoir pas saisi l'aspect terriblement sombre du personnage.


Voilà, je ne fais plus souvent de forum d'explications ou de remerciements. Je tenais à faire celui-ci pour une raison précise. Je m'excuse si certains ont pu être lassés par tout ça. Je le comprends tout à fait, mais j'ai décidé désormais de ne pas accepter certaines choses, sous le seul prétexte que le fait de publier devrait nous contraindre à baisser la tête et fermer les yeux. J'accepte sans problème la critique, je n'ai jamais demandé la moindre modération (ah si, une fois, mais le mec avait manifestement bu), mais je n'entends pas que les commentaires sous mes textes (comme sous ceux des autres d'ailleurs) servent uniquement à leur auteur de perchoir pour exhiber les jolies plumes dont sont ornées son... porte-plume (à quoi pensiez-vous, petits polissons !).

Contribution du : 08/08/2010 19:46
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Visiteur 
édit : désolé pour le doublon mais ici :

Citation :
pour exhiber les jolies plumes dont sont ornées son... porte-plume (à quoi pensiez-vous, petits polissons !).


Merci de lire :

Citation :
pour exhiber les jolies plumes dont est orné son... porte-plume (...)


Ah la la, ben oui, on se laisse emporter et voilà ce qui arrive...

Contribution du : 08/08/2010 23:31
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Maître Pattie l'Orthophage
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J'ai pensé à Dexter, notamment pour le passage sur la visite à son père, qui est jouissivement absurde et relatée comme si c'était normal. Faut dire que je me suis immergée dans Dexter, en juillet.

Contribution du : 09/08/2010 14:46
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C'est quoi cette mode de bâcler ses loisirs à toute vitesse ?
Turtle Power !
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Visiteur 
moi aussi, séance estivale de rattrapage dvd de la série Dexter. Pour le père, je me suis inspiré d'un reportage que j'ai vu récemment sur des mecs qui organisent leur vie dans l'attente d'une attaque nucléaire. Je suis resté fasciné par la façon très militaire dont ils se préparent, c'est assez hallucinant (et quand même un peu inquiétant).

Contribution du : 09/08/2010 17:22
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Maître Pat de Velours
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Je pense qu'il est dommage que certains échanges sur les textes se fassent par le biais de mp. C'est vraiment une démarche que nous n'encourageons pas et qui, comme on le devine ici, confine parfois au règlement de compte. C'est assez limite d'un point de vue éthique.

Oniris est conçu pour des échanges auteurs/lecteurs qui permettent de se questionner sur ses textes, d'améliorer son travail d'écriture, bref, d'avoir des points de vue autres... et certainement pas pour détourner les supports mis à disposition à des fins douteuses. Même si l'humain étant ce qu'il est, avec son ego plus qu'encombrant qui l'incite à tremper sa plume dans du vinaigre...

Message modéré de la modération,

Pat.

Contribution du : 10/08/2010 20:19
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Maître W
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Mouais.

Je ne sais pas si c’est du règlement de compte, mais ça y ressemble. Au vu de la taille de l’argumentation consacrée à « celui qui n’avait pas aimé » (comparativement aux autres), l’intention était visiblement de se lâcher, de commenter son commentaire en se foutant (gentiment ?) de sa face.

Je ne critique pas du tout, je constate, c’est tout. Et, même, je peux tout à fait comprendre cette réaction dès lors qu’on a l’impression désagréable (voire horripilante) que notre texte n’a pas été évalué avec un minimum d’objectivité, que le commentateur a voulu « se payer » l’auteur (je ne prétends pas que c’est le cas ici, d’ailleurs je ne dis rien, je n’ai même pas lu le texte en question).

Cela dit, oui, tout ça pourrait se régler en catimini entre les intéressés, mais étant donné mon caractère impulsif, je suis mal placé pour donner des leçons là-dessus.

W

Contribution du : 10/08/2010 20:42
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Maître Pat de Velours
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C'est pas tout à fait ce que je disais : commenter les textes ou en discuter par mp plus ou moins musclés, c'est dommage.

Les commentaires apportent aussi aux autres lecteurs, à condition qu'ils restent respectueux.

Contribution du : 10/08/2010 21:05
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
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De mon hamac
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J'ajoute que si grande puisse quelquefois être la tentation, on ne demande pas à un auteur de ne plus nous commenter, du moins, rien ne l'oblige à vous écouter, aucune règle sur Oniris ne va dans ce sens là.

Le commentateur vous parait irrespectueux dans un commentaire sur votre texte ?

Il faut en avertir la modération.

Si la modération n'y voit rien à modérer, c'est que le commentaire correspond aux critères demandés lors de la rédaction d'une critique.

En dehors de ça, je ne vois non plus rien à modérer dans la réponse de Jphil sur ce sujet de forum.

Contribution du : 10/08/2010 21:15
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Visiteur 
Citation :
Cela dit, oui, tout ça pourrait se régler en catimini entre les intéressés,


Ben non, justement. A la réflexion, le commentaire étant public, il me paraît sain que la réponse le soit aussi.

Contribution du : 10/08/2010 22:27
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Re : au sujet de "la grâce des papillons" de jphil
Maître W
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Citation :

jphil a écrit :
Citation :
Cela dit, oui, tout ça pourrait se régler en catimini entre les intéressés,


Ben non, justement. A la réflexion, le commentaire étant public, il me paraît sain que la réponse le soit aussi.


Si on va par là, la réponse de l'intéressé serait également public et forcément le ton va monter et au final, ce sera modération au menu pour tout le monde. On sera bien avancé avec ça.

Néanmoins, s'engueuler peut avoir de saines vertus aussi...

W
(auteur diablement angélique)

Contribution du : 10/08/2010 22:41
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