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a propos du roman "les silences de Colombe"
Maître Onirien
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Tout d'abord, merci à tout les lecteurs, y compris à ceux qui ont abandonné en cours de route et pris la peine de me dire pourquoi.

Message personnel à RaniaBerrada: effectivement, ce texte là n'est pas fait pour le dépaysement ou l'aventure. Mais n'hésitez pas à aller voir d'autres romans sur Oniris (les aventuriers de l'Amérion, les élémentales, la philosophie des salades ou Human génome...)

Un peu de contextualisation: il y a un peu plus de deux ans, la bibliothèque où je travaillais, nous avons reçu Claire Mazard.
Claire Mazard est l'auteur de d'une grosse vingtaine de roman jeunesse, dont plusieurs destiné au public adolescent. L'un d'eux, l'absente, parle d'accouchement sous X. Il n'y a que des femmes, dans ce romans, et ça m'avait frappé. Je me suis demandé pourquoi on ne parlait jamais (disons: exceptionnellement) des pères lorsqu'on parle de grossesses à problème.

Il se trouve que j'avais, dans mes tiroirs, une nouvelle parlant d'un homme qui s'interrogeait sur sa fille, qu'il ne connaissait pas. Autant dire que j'avais le point de départ (ou plutôt d'arrivée). Restait à écrire le livre.

C'est mon deuxième projet d'édition, il a plutôt moins bien réussi que le premier (j'avais eu droit à un courrier personnalisé du Dilettante, certes pour me dire qu'ils avaient une histoire semblable dans leurs collections, pour le premier). Ici, j'ai eu deux réponses et huit non réponses (les éditeurs précisent que pas de réponse au bout d'un certain délai vaut refus). Je suppose que tout le monde aura vu que le roman était ciblé "ado" (d'où sa longueur, notamment).

Grâce au réactions des uns et des autres, je commence à voir ce qui a pu clocher (à part le fait que ma proposition n'en est qu'une parmi énormément d'autre).
Un premier aspect, c'est que, contrairement à ce que je pensais en l'écrivant, mes héros ne sont pas des ados d'aujourd'hui: ils ne sont pas digital natives, mais de cette génération intermédiaire qui est née avec le portable mais ne se sert pas encore couramment d'internet.
Un deuxième, c'est le caractère du héros. Ça, il a fallu que j'attende d'avoir des lecteurs garçon pour l'apprendre: les filles ne voient pas le problème (quoi que Val l'a relevé). Il ne dérange pas les lecteurs de la même façon.
Un troisième, ce serait la construction: les passage passé/présent ne sont pas évident pour tout le monde, l'absence de transition d'un moment à l'autre aussi.

A partir d'ici, je donne un avertissement: tout ce que je vais dire par la suite consiste en "intention de l'auteur", mais surement pas "vérité du texte". En clair: j'ai essayé de faire passer des choses, voire de les dire carrément, mais si les lecteurs ont compris autre chose, ben... ils ont raison aussi. C'est d'autant plus vrai que le texte est volontairement plein de "trous", et que le lecteur à fort à faire pour construire l'ensemble.


Pas mal de relevé de styles (les négations incomplète, la ponctuation, les ellipses): je n'essaye pas d'expliquer: je crois que ça irai vraiment trop loin. Si quelqu'un veut y revenir, pourquoi pas.

Si je pars dans les détails:
Placebo:
Citation :
si elle éteint son portable, elle n'a pas de raison de l'allumer, et en plus pas besoin de trois touches pour l'éteindre


Bon, là, sérieusement, je ne sais pas comment on éteint un portable. Je sais aussi que le commun des mortel n'éteint pas son portable. On le met en silencieux, mais il reste allumé (sauf panne de batterie). L'air de rien, Colombe fait en sorte de ne pas être joignable, dès le départ.

Placebo
Citation :
Lorisseau... ouah, j'ai l'impression de lire "les 400 coups"

Mince: j'ai fait une référence fantôme (je m'en suis pas rendue compte). Je cherchais juste un nom dans le milieu de l'alphabet.

Brabant
Citation :
les scène d'amour me gênent toujours un peu, en plus je n'y crois pas quand elle ne sont pas crues (rires)

Là, c'était un peu un challenge: j'avais déjà écris des scènes de sexe dans des textes pour adultes, mais comment le faire à destination d'adolescents?

Brabant: sur l'absence de consistance des personnages secondaires, en fait, elle est plus ou moins voulue. Tout d'abord parce qu'un lycéen croise chaque jour une petite centaine d'autres élèves qu'il est capable de nommer mais pas beaucoup plus, et d'autre part, je voulais induire une certaine "anormalité" dans le fait que Colombe se réfugie auprès de "copines" (puisque pour moi, elle est trop secrète pour être réellement liée a des amies)

Brabant:
Citation :
banane, yaourt, lampadaire... un sens caché?

:D

Ben pas consciemment, non, mais ceci dit, c'est pas si inapproprié que ça.

Brabant:
Citation :
Estrezzi, Colombe... Colomba, et la Corse?


Je cherchais plutôt du côté de l'Italie, mais la Corse me semble pas incompatible non plus pour les origine de Colombe.

Brabant:
Citation :
décidément, je comprends rien au filles


Si vous saviez comme elle m'a fait plaisir, cette remarque!

Brabant
Citation :
l'attitude de la fille me paraît mieux observée que celle du garçon par moment trop mur, par moment trop maladroit/inexpérimenté peut-être

Bon, pas surprenant que je sois plus au clair avec les filles qu'avec les garçon, cependant... je dirait que là, il y a débat: la plupart des ados que je connais alternent vraiment maturité/bébête attitude

Brabant
Citation :
je n'aime pas non plus ces "dix minutes" trop précises

Bien vu, là (9 ou 11 aurait sans doute peut-être été plus net)

Je passe sur les parents (on a les représentation de parent qu'on a...)

Par contre, un petit rectificatif:

Chronologiquement, la première fois, Simon ayant bien trouvé les préservatifs périmé dans la pharmacie de sa mère, il ne s'en était pas servi (Colombe étant sure d'elle et lui pas en êtat d'argumenter). Par la suite, biberonné aux discours de prévention, il a préféré en acheter.

Ma version des choses étant que Colombe, s'étant fait prescrire la pilule par un médecin pas très pédagogue, avait simplement omis de vérifier à quel moment commencer la plaquette. C'est elle, donc, qui se serait emmêlé les pinceaux.

Contribution du : 20/08/2010 10:26
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