Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





À propos d'Absence
Visiteur 
Quand j'ai commencé à écrire cette nouvelle, il y a de cela neuf mois, je ne savais pas vraiment jusqu'où elle me mènerait. J'étais partagé entre écrire en prose ou en prose poétique ; dans mon esprit, ce n'était pas très net et ça ne l'est d'ailleurs toujours pas. Et puis le temps a fait son œuvre : je ne m'interroge plus. Je me suis rendu compte qu'il était aussi facile de se perdre à l'intérieur de soi que dans une forêt ou le dédale des rues d'une grande ville. Et autant j'aime me perdre dans une ville, autant j'aime l'introspection et les récits dont les personnages ont un regard intérieur.

Et la tristesse est venue et cette modeste nouvelle l'a alimentée et s'en est nourrie. Dans le même temps, je me suis mis à lire de la poésie en prose. De formation plutôt « classique », cette forme ne m'était pas familière. C'est en « anonyme » que j'ai découvert des auteurs comme Framato, Estelle2L, Lariviere et bien d'autres encore. Ils m'ont fait comprendre que poésie et prose ne faisaient qu'un. Les commentaires m'ont également beaucoup apporté ; en effet, il n'est pas toujours facile de s'immiscer dans les textes qui nous sont proposés. Beaucoup me sont hermétiques, d'autres me procurent des sensations sans que je sache très bien pour quelle raison. Mais dans tous les cas, la langue est extrêmement travaillée même si parfois cela peut conduire à rendre un peu « artificiel » un récit.


Pour en revenir au récit, vous aurez constaté que le texte a été très travaillé, tant sur la forme que sur le fond. J'ai essayé, sans toujours y être parvenu si j'en juge par la teneur de certains commentaires, de communiquer la tristesse qui m'habitait quand je l'écrivais. Je ne sais plus combien de fois j'ai fui cette nouvelle, mais, chaque fois, j'éprouvais le besoin d'y revenir et de m’immerger. Enfin, quoi qu'il en soit, et quels qu'aient été mes états d'âme, elle a fini par prendre forme et donc, je me suis cru autorisé à vous la proposer et à la soumettre à vos regards sagaces et critiques.


A ce propos, je tiens à remercier Incognito, qui l'a relue avec une attention admirable et qui m'a fait des suggestions dont j'ai en partie tenu compte.

Une remarque : « ceux/celles » qui ont apprécié cette nouvelle sont soit des femmes, soit écrivent de la poésie ou les deux.


Perle-Hingaud

Deux frères, un autre modèle, une autre vérité. J’ai été séduite par ce texte, le travail des expressions, du vocabulaire, presque précieux, outré dans une recherche esthétique assumée. La distance dans l’expression des sentiments, la structure, l’alternance des temps employés comme des points de vue : bien des choses que j’apprécie. Seule la dernière phrase ne m’a pas convaincue, inutile à mon sens car nous emmenant sur un autre chemin.
Merci à l’auteur.

Je suis touché par ton commentaire : oui ce texte a été très travaillé. D'abord par respect vis-à-vis des lecteurs, ensuite parce que j'aime « polir » la langue et enfin parce que (défaut sans doute) l'esthétique a tendance chez moi à l'emporter. « Précieux », je ne sais ; ce n'est peut-être pas le mot que j'aurai utilisé, mais force m'est de constater qu'il l'a été plusieurs fois... Donc, précieux (mais je me soigne). Quant à la dernière phrase, elle est effectivement destinée à amener le lecteur (la lectrice) sur un autre chemin. J'ai failli la supprimer plusieurs fois, mais je dois avouer que j'aime cette « dissolution » du personnage de Jean, parce que sa vie c'est désagrégé dans la tristesse. Beaucoup de personnes disparaissent sans que l'on ne sache jamais ce qu'elles sont devenues. Jean s'est dissous lors de la disparition de son frère. Le processus arrive donc à son terme.


brume

superbe! une nouvelle (j'ai failli dire poème) si bien conté, les mots sont beaux, délicats, l'émotion transpire et est parvenue jusqu'à moi tellement l'histoire m'a touché. une douce mélancolie et les phrases sont à tomber:

"La douleur ? Une tromperie de l'âme. Oui, on peut vivre dans la peine comme dans un pays."

"Même le temps m'a volé ton visage d'enfant. Aussi ton sourire. Je me regarde, je te vois adulte, vis en double. Ni tout à fait toi, ni tout à fait moi... Mon reflet et deux êtres. Moitié Pierre, moitié Jean. L'un jeune, l'autre vieux. Et chaque fois, mon cœur éclipse un battement. Le tien."

et la fin est époustouflante. c'est digne d'un conte d'Andersen, c'est triste et magique. merci pour ce bon moment de lecture.

Ah ! Brume. Tu ne peux savoir combien je suis ému par ton commentaire. Tu as su saisir la quintessence de ce récit. Poème aussi. Oui il s'agit bien là d'un poème. Pas seulement la partie revendiquée comme telle, le reste aussi. Je l'ai voulu tel que tu l'as ressenti. Merci pour cette lecture.

framato


Difficile de venir laisser une trace après avoir lu ce texte dont la lecture m'a tout d'abord fasciné (les passages du débuts, longs, tranquilles, beau annoncent bien ce qui viendra ensuite) avant de me donner larmes et frissons. Les choses sont dites ici avec force et sensibilité...
Ce passage m'a touché au delà des mots, par sa beauté quasi muette... et tragique:
"Même le temps m'a volé ton visage d'enfant. Aussi ton sourire. Je me regarde, je te vois adulte, vis en double. Ni tout à fait toi, ni tout à fait moi... Mon reflet et deux êtres. Moitié Pierre, moitié Jean. L'un jeune, l'autre vieux. Et chaque fois, mon cœur éclipse un battement. Le tien."

Un texte à relire certainement ! (je commente peu en nouvelles, mais des comme celle-ci, j'en redemande !)

Framato, dont les poèmes me plongent dans des abimes tant ils sont « introspectifs » et qui m'a très certainement influencé. Merci pour ton influence.


alvinabec

Rythme pudique, raccord avec le thème évoqué.
Qques remarques stylistiques:
"Ne parvenant à s'extraire de son double" extraction??
" Il se demandait si son manque d'implication n'était pas la cause..." Une locution plus légère?
"Insensiblement elles l'ont fait (le firent?) rouler...Le reste de votre phrase est au passé simple.
" J'ai conservé les séquelles. Le visage (quels sont les autres? des séquelles?)
Prose à registres sémantiques multiples,
Bonne continuation.

J'aurais aimé que tu développes. Si, à l'occasion, tu trouves un moment. Je n'ai aucune réticence à ce que l'on réécrive tout ou partie de mes textes (si c'est en mieux bien sûr). « elles l'ont fait » est au passé composé (sauf erreur de ma part). « Extraire » est un mot fort, mais je suis ouvert à d'autres propositions. Merci.

widjet

Premier texte de l'auteur et bon point, il y a des choses à dire dessus. En tout cas, il me fait parler.

Des bonnes pour commencer comme la volonté affichée de créer une ambiance. Un souci du détail également pour ancrer le récit dans une certaine réalité. A ce niveau là, même si ça n'évite pas toujours les redites (allusons répétées au ciel, au climat...) et les paraphrases qui donnent parfois l'impression de remplir des blancs, j'ai trouvé ça pas mal, assez "Marognien" dans l'intention et l'envie de mettre en lumière Dame Nature comme toile de fond. Une fois encore, double signification de la pluie (les larmes du héros qu'il ne verse pas) et cet orage latent est un peu celui qui tarde à exploser dans le coeur du frère rongé par la culpabilité. Dans le moins bon, j'ai trouvé la construction intéressante dans son approche, mais déséquilibré (entre passé/présent) ce qui nuit non pas à la compréhension (pas besoin d'en faire des louches pour expliquer le drame), mais maintient le lecteur a distance, l'empêchant de plonger dans les affres de ce souvenir tragique, Et puis entre le vaporeux, l'intériorité du personnage et la palpabilité de l'évènement (l'accident en lui-même), c'est assez bancal, même si cela ajoute un certain trouble pas désagréable (car ouvert à des ressentis multiples). Et puis des phrases assenées comme "Notre assurance d'enfants scella notre perte" font toujours un certain effet (surtout après un long passage "paisible").

Sur le style, je suis partagé. Le bon cotoie le moyen. Abus d'adjectifs, d'adverbes, de participe présent, quelques répétitions (même s'il n'y a pas bcp de choix pour évoquer "la vie"), mais des phrases qui font mouche ("le mensonge n'est qu'un rêve pris en flagrant délit", "Le froid ralentissait le passage du temps nous laissant accroire que nous en disposions.") et d'autres qui déçoivent ou alourdissent ("s'était proposé pour aller les chercher"...proposé d'aller chercher, plus fluide non?). Le seul dialogue du texte fait trop précieux, trop daté pour sonner juste.

Bien apprécié, le soudain changement de style (après de phrases plus longues et descriptives - voire confuses - au début/milieu, l'auteur évoque la tragédie avec des phrases courtes, rapides qui donnent cette sensation de chute vertigineuse) qui secoue le lecteur dans sa progression.

En revanche, je ne pige pas la fin (pourquoi une alliance ? La culpabilité le ronge t-elle au point qu'il renonce à vivre heureux, qu'il quitte sa femme ? (simple spéculation de ma part). J'aime surtout le fait que l'auteur aborde un thème cher à mon coeur, les relations fraternelles et notamment lorsqu'elles concernent deux hommes. Ici, en plus, il s'agit de jumeaux ce qui accentue ce sentiment d'unité et permet à l'auteur de tirer profit de cette particularité notamment en jouant sur la notion du temps : l'un fauché dans sa jeunesse insouciante et et l'autre qui (sur)vit certes, mais confronté au vieillissement et à la douleur de l'absence). Je regrette néanmoins le fait de surligner, de surexpliquer ce qui coule de source. "Mon reflet et deux êtres. Moitié Pierre, moitié Jean. L'un jeune, l'autre vieux". Beau passage au demeurant, mais j'aurais préféré plus de subtilité.

Pas déçu, donc, mais pas totalement conquis car finalement, je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion.

« Abus d'adjectifs, d'adverbes, de participe présent » : là j'ai souri ; je ne reviendrai pas sur la comparaison que j'ai effectuée à ce propos. Alors, pourquoi le participe présent ? Simplement parce qu'il permet d'effacer les marques de la personne et de la temporalité tout en donnant le sentiment d'une durée qui s’allonge. On a ainsi l'impression que l'action se déploie dans la durée sans que l'on sache ni dans quel temps on se situe ni qui en est l'auteur. À titre d'exemple, des auteurs comme Faulkner ou Claude Simon ont utilisé cet artifice.

Quant au dialogue, je rappelle que la mère est enseignante (il ne s'agit pas d'une famille de paysans, sans que ce soit péjoratif, comme on l'entend habituellement) et donc on peut légitimement supposer que les rejetons « souffrent » d'un certain niveau culturel. Mais bon, je reconnais que j'aurais pu le dire plus simplement.

Pour le reste, je pense qu'il s'agit avant tout d'une question de sensibilité et surtout de la faculté de pouvoir s'extraire de l'analytique pour laisser parler les émotions. Et pour ce qui est de « parler » je te fais confiance.

En tout cas, merci pour ton commentaire qui est, comme toujours, très argumenté. J'ai également été surpris et séduit par ton interprétation : une fois encore, double signification de la pluie (les larmes du héros qu'il ne verse pas) et cet orage latent est un peu celui qui tarde à exploser dans le cœur du frère rongé par la culpabilité. Enfin, un « bon point » de Widjet, me ramène à mon enfance, il y a de cela fort longtemps. Merci maître.


marogne

J'ai beaucoup aimé le thème, l'idée générale de ce frère jeune face à son jumeau (?) agé car lui a vécut.

Par contre je n'ai pas très apprèciè le style que j'ai trouvé trop maniéré, trop précieux, comme si on se complaisait dans des descriptions poétiques alors que l'on dans ce texte les dernières pensées d'une personne.

Un peu de fantastique à la fin, dommage aussi (en tout cas pour moi), car le réalisme se suffisait de lui même.


Pour la fin, voir plus haut (il ne s'agit en rien de fantastique). Le style : oui, je l'ai voulu poétique. Après, question de goût et de perception des couleurs. Merci pour la lecture.

doianM

Très beau texte.
Une belle écriture qui coule comme l'eau fraîche d'un ruisseau des hauteurs.
Le drame, habilement inséré dans les souvenirs du narrateur.
Une prose à la frontière de la poésie.
A la première lecture le séquencement déroute.
Ensuite on comprend: la prose a dépassé la frontière.

Ah ! Je suis heureux parce que la prose a dépassé la frontière. Un beau compliment. Touché.


caillouq

Je ne raffole pas de ce style très « écrit », ni de ce point de vue extrêmement introspectif. Il ne contribue pas à me rendre vivants les protagonistes. Un peu plus de détails concrets, faciles à imaginer dans cette vie rurale, contribuerait peut-être à ancrer l’ensemble.
Je trouve un peu artificiel le passage de la narration 3e personne au « nous », mais ça a l’avantage de modifier le tempo.
La chute (c’est le cas de le dire) apporte brutalement du pathos à l’histoire qui se traînait, mais de manière un peu "obligée" (parce que c'est une nouvelle, il faut qu'il se passe quelque chose), et en attendant je n’ai pas vraiment réussi à me passionner. Il me semble que la nouvelle s’arrête là où j’aurais aimé qu’elle commence.
Quelques jolies images néanmoins : « Une fondue blanche nous cernait, dissolvant le relief. », et autres peintures de la vie alpine.

Tu n'aimes pas les récits introspectifs. Moi si. Je n'y peux rien. Également j'aime les récits très écrits. Tout nous oppose. Quand tu dis "parce que c'est une nouvelle, il faut qu'il se passe quelque chose", je suis perplexe. Même s'il ne se passe rien, c'est une nouvelle. Dans l'introspection, en filigrane il y a une histoire. Toujours. Après il s'agit d'une question de sensibilité.

Désolé de t'avoir fait souffrir... Mais je recommencerai certainement si tu daignes encore te soumettre à la torture.



jphil

des choses que j'aime dans ce texte, d'autres non.

Je n'aime pas tout le début, la contemplation de la pluie et tout le pseudo-questionnement de Jean, très littéraire dans le mauvais sens du terme pour moi, c'est à dire avec une affectation qui confine à la préciosité et qui annihile toute émotion. J'éprouve d'ailleurs les mêmes réticences quant à la construction qui me paraît trop affectée là encore. J'aime quand les choses n'apparaissent pas, mais s'imposent subrepticement dans l'esprit du lecteur. C'est un choix d'auteur, je le comprends tout à fait et je le respecte, mais je ne l'approuve pas. Cela crée une froideur que je n'aime pas. Pas plus que je n'aime l'adresse d'un frère à l'autre dans la dernière partie. Là, c'est l'impudeur inhérente à la forme de narration choisie, qui met le lecteur en position de voyeur d'une douleur à laquelle il est étranger qui me dérange.

En revanche, j'aime la relation du drame, sans pathos, sans trop de fioritures et envolées lyriques. C'est encore très littéraire dans la forme, mais ça passe, la force de l'événement permettant de contourner cet écueil (tout de même, un enfant parlant comme le fait Pierre à son frère, on ne voit ça que dans les contes, mais c'est peut-être voulu). j'aime beaucoup l'énigmatique "toujours en retrait, je fais semblant" qui ouvre des perspectives plus sombres encore et interrogent le lecteur. Là, oui, je prends.

Un bilan contrasté donc. Je ne dirai pas à l'auteur de revoir la construction car il est évident que c'est un choix mûrement réfléchi, mais c'est un choix qui laisse le lecteur que je suis déçu et frustré de n'avoir pas lu une histoire, simple peut-être, attendue sans doute, mais une vraie histoire. Et c'est ce que je souhaite ici. Pas une expérimentation ou une quelconque recherche esthétique trop froide pour m'émouvoir, mais une simple histoire.

La « préciosité » est revenue plusieurs fois (pour l'aspect littéraire, voir plus haut). Pour moi ce mot a une connotation très 18e siècle et donc j'ai du mal à comprendre. Tu aimes que les choses n’apparaissent pas... Il se trouve que j'ai voulu prendre le lecteur par la main pour l'amener doucement (la pluie, les bribes de poème, etc.) au drame. Pourquoi ? Parce qu'il m'a été très difficile d'écrire cette nouvelle et donc, je me suis pris par la main aussi. C'est rassurant d'être pris par la main.

Quand pour la dernière partie tu évoques l'adresse d'un frère à l'autre, il ne s'agit pas d'un dialogue (je comprends ton commentaire comme cela). En fait, je ne saurai le qualifier. Mais certainement pas un dialogue. Plutôt l'évocation d'une profonde détresse « Et chaque fois, mon cœur éclipse un battement. Le « tien. » l'évoque de mon point de vue très bien.



Jagger

Le style est remarquable, les phrases belles et enivrantes.
Il faut quelques lignes pour se mettre dedans, mais la suite est prenante.
Je connais tout à fait ces montagnes, j'ai connu ces intempéries et la description fait ici n'en est que plus frappante, bravo.
Le dernier paragraphe est un peu mystérieux pour moi, c'est le point noir de ma lecture.
Merci à l'auteur


Moi aussi, je connais bien le Vercors. Une région MAGNIFIQUE et dure aussi. Et donc je suis très touché que tu aies été séduit par la description des intempéries.


brabant

Je me trompe sans doute, il me semble avoir déjà lu ce récit où un fils disparaît dans la montagne par une tempête, et où une responsabilité pèse sur le texte...
Dans tous les cas, ce texte-ci est remarquablement écrit et surpasse à coup sûr celui que j'ai à l'esprit.
Bien vu, ce poème morcelé qui scande les paragraphes.
On ne pense pas immédiatement à une histoire de frères - les jumeaux (?), le dédoublement se justifient très bien - ni à une telle tragédie. Le tout est dit sereinement malgré l'acuité de la blessure. Élégamment.
Le cheminement mental qui renvoie à des montagnards paysans est cependant aristocratique, maniéré.
La lecture est agréable malgré le sujet.
Féminine.

Tu sais quoi ? C'est le « féminine » qui me fait le plus plaisir (je précise que je suis un homme). Parce que mon plus grand regret est de ne pas être une femme... et l'élégance aussi (très féminin tout cela).

Oui, il s'agit de jumeaux, ce qui de mon point de vue renforce la relation de l'un à l'autre et donc la douleur de la perte. Une amputation en quelque sorte. Pour ce qui est de l'inspiration, je suis influencé par les auteurs nordiques dont les romans, policiers ou autres laissent une grande part à l'introspection.

Pour le poème, je m'en suis expliqué plus haut. En ce qui concerne les paysans, j'ai déjà précisé que la mère était institutrice et donc, on peut supposer que.

Contribution du : 02/11/2010 17:42
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos d'Absence
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
Pourquoi l'alliance abandonnée dans une flaque d'eau? Mon interprétation est elle crédible ?

W

Contribution du : 02/11/2010 18:16
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos d'Absence
Visiteur 
Ton interprétation est correcte dans la mesure où c'est la tienne. voici ce que j'ai mis à la suite du com de Perle-Hingaud :

Quant à la dernière phrase, elle est effectivement destinée à amener le lecteur (la lectrice) sur un autre chemin. J'ai failli la supprimer plusieurs fois, mais je dois avouer que j'aime cette « dissolution » du personnage de Jean, parce que sa vie c'est désagrégé dans la tristesse. Beaucoup de personnes disparaissent sans que l'on ne sache jamais ce qu'elles sont devenues. Jean s'est dissous lors de la disparition de son frère. Le processus arrive donc à son terme.
L'alliance est restée, elle n'est que "matérielle" et en tant que telle, elle laisse trace. Mais c'est mon interprétation. Elle est tout aussi valable que la tienne. Et je dois avouer que j'aime laisser le lecteur dans l'incertain.

Contribution du : 02/11/2010 18:26
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023