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A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
Bonjour,

Je remercie tous les commentateurs de ce texte, présents et à venir.

Plus que le texte lui-même, je souhaite surtout évoquer les circonstances dans lesquelles il a été écrit. Ça me semble intéressant, pas révolutionnaire, somme toute plutôt banal, mais intéressant, ou alors au moins amusant. C'est d'ailleurs pour cette raison que je l'avais proposé.

AVANT ET PENDANT L'ÉCRITURE

Hormis le premier paragraphe, ce texte a été écrit il y a un peu plus de deux ans. J'étais alors en pleine lecture et relecture d'un auteur et, ayant très peu lu jusque là, presque vierge de tout autre. Pas très étonnant donc que mon écriture en ait été influencée. "Imprégnée" me parait d'ailleurs plus correct, tant mes moments d'écriture et de lecture de cet auteur étaient entrelacés. Ceux qui me connaissent un peu savent qu'il s'agit de Céline.

Souhaitant m'ouvrir à d'autres auteurs, d'autres formes d'écriture, je me suis mis à la lecture de Proust ("Du côté de chez Swann"). D'une certaine façon, Proust peut être considéré comme un anti-Céline (ou plutôt, chronologiquement, Céline considéré comme un anti-Proust). Bon, l'argument peut-être discuté, je le sais.

J'en étais à quelques dizaines de pages lues de Proust lorsque j'ai entamé la rédaction de ce texte. Je l'ai écrit très spontanément, sans faire de recherche particulière de style ni de construction. J'avais seulement en tête le fond, plus ou moins, et j'ai laissé couler la forme.
Lorsque je me suis relu, j'ai été consterné en découvrant la manière avec laquelle j'avais écrit le début. Ce n'est pas du Proust, bien sûr, mais l'influence me parait flagrante : des phrases plus longues, certaines très longues même, une certaine manière de laisser couler calmement la pensée, une manière plus délicate de poser les sentiments sur les faits. Il y a malgré tout, dans cette première partie, quelques relents céliniens, mais très discrets. Par contre, absolument aucune élision de négation. A part une seule exception, aucun mot familier ni d'argot. Des tournures de phrases essentiellement "classiques".

Le choc avec la deuxième partie du texte est très violent. Rédigée au présent. Des phrases courtes, pour la plupart. Des élisions de négation. Des tournures de phrase tarabiscotées. Du familier, de l'argot, mélangés à du soutenu. Une manière plus violente, plus torturée de présenter les émotions.

Comme je n'avais pas lu énormément de Proust, j'imagine que je suis revenu rapidement, après quelques lignes, à ce qui m'avait imprégné avant depuis bien plus de temps.

Donc, voilà, j'ai laissé le texte tel qu'il avait été écrit à l'époque. J'ai même pensé qu'il ne serait pas publié, étant donné cette hétérogénéité dans le style, considérée comme maladresse. Je le garde comme illustration de la manière très forte et très rapide avec laquelle on peut être traversé par la plume d'un autre. Et puis, finalement, je trouve que cette cassure dans le style correspond aussi à une cassure dans la narration. L'enfant est d'abord seul avec sa mère, ensuite il est seul avec un enfant de son âge, et c'est très différent.

APRÈS L'ÉCRITURE

Ici, il s'agit de quelque chose de plus anecdotique, mais amusant et/ou troublant, et qui a dû arriver à certain d'entre vous, j'en suis sûr. Certains appellent ça "synchronicité". Allez-savoir ! Je ne fait que relater ici les faits.

J'avais terminé d'écrire ce texte depuis deux jours à peine (y compris le titre) lorsque, le week-end qui a suivi et au cours duquel nous ne savions trop que faire, j'ai proposé à mon fils d'aller au cinéma, en lui demandant s'il avait un film à proposer, étant moi totalement ignorant de ce qui était proposé sur les écrans.
Il m'a dit qu'il avait entendu parler d'un film où il était question d'une petite fille qui vivait avec des loups. Je lui ai dit "Tope là !", en me disant (il avait 11 ans) que c'était tout à fait le genre de truc qui lui convenait : une histoire avec un enfant et des animaux.
J'ai été scié en découvrant le film. Il s'agissait d'une petite fille, bruxelloise, juive, dont les parents avaient été emmenés dans des camps. Ils y avaient été exécutés, mais elle l'ignorait. On lui avait dit uniquement qu'ils étaient partis vers l'Est. Elle avait été recueillie par un oncle ou un ami (personnage campé par Guy Bedos) qui lui avait offert une boussole, tant elle était intriguée par cet Est. Un jour, la petite fille fugue, boussole à la main, pour partir vers l'Est à la recherche de ses parents. Au cours de son périple, elle fait la rencontre de loups qui partagent un moment son existence. A la fin de son périple, elle aboutit dans un endroit où elle fait la rencontre d'un jeune-homme qui parle une langue qu'elle ne comprend pas, qui devient son premier ami et qui lui répète inlassablement la même question : "Как тебя зовут ?". Elle avait aboutit en U.R.S.S.


C'est une expérience étonnante, vraiment troublante sur le moment !
Ce genre de choses vous est-il déjà arrivé ?


QUELQUES ELEMENTS/REPONSES AUX COMMENTATEURS

DoianM

Le premier paragraphe semble annoncer une histoire de prison ou de pays totalitaire, d'un goulag quelconque.

C'est le cas, en effet, d'une certaine façon.
Un enfant peut être le prisonnier de sa mère qui le considère comme sa "chose", n'ayant d'autre élément auquel raccrocher son existence. De par une promiscuité permanente, bien qu'étouffante, celui-ci peut prendre le parti de la protéger, ne pas vivre sa vie, mais uniquement celle de sa mère, ne s'autorisant que très rarement à vivre la sienne propre. Il prend en quelque sorte le parti du geôlier, oubliant son statut de séquestré. D'où le rapport au syndrome de Stockholm.
Je suis tout à fait conscient qu'il n'y a pas assez d'éléments dans ce texte pour soutenir ce point de vue.

L'histoire semble authentique vu le nombre de détails, certains inutiles.

Je serais curieux de savoir quels sont ces détails inutiles. Je ne dis pas du tout que vous avez tort. En fait, je n'en ai aucune idée. Simplement, pour compléter la compréhension de votre commentaire, il me serait nécessaire de connaître ces détails.


Jaimme

Ma lecture a été difficile à cause du style

J'ai remarqué que tu n'aimais pas beaucoup ou partiellement mon style. Tu as d'autant plus de mérite à lire et commenter. Merci.


Jagger

Tu aimes le style, d'autres n'en raffolent pas, voire ne l'aiment pas du tout.
C'est toujours très troublant et ne me laisse au final qu'une seule possibilité : faire ce que, moi, j'aime.
Pas toujours facile, de ce fait, de reconnaître parmi les défauts relevés ceux qui en sont réellement et ceux qui ne sont liés qu'à une question de goût.
Lire un commentaire comme le tien me donne du courage pour poursuivre lorsque je suis assailli de doutes. Merci.


brabant

Même remarque que pour Jagger. Merci.

Peut-être le passage sur le couple à l'ouvrage est-il trop explicite pour un enfant de cinq ans. S'il sait les collines, que peut-il savoir de la plaine ?

Bien vu ! Cette "plaine" me gênait moi-même pour la raison que tu évoques. Je suis une fois de plus pris en flagrant délit de flemme. Malgré tout, je m'était dit deux choses, pour trouver des excuses à cette flemme :
1. Une plaine est une plaine. Personne n'a dit qu'elle cachait un gouffre.
2. Le gosse n'évoque pas ce qu'il sait, mais ce qu'il voit.


Perle-Hingaud

Je crois comprendre que l’auteur écrit dans deux registres différents

J'ai expliqué ça ci-dessus.

Pour moi, certaines phrases sont incompréhensibles, comme : « Ce coup ci, c'est en second d'escadre que je suis le môme que la musique des mots suffit à me convaincre. »

Si je l'écrivais de cette façon : "Cette fois-ci, c'est en second d'escadre que je suis le môme dont la musique des mots suffit à me convaincre"... deviendrait-elle compréhensible ?

Plus loin, dans la scène du couple, on retrouve les négations lorsque les pensées pourraient venir du narrateur adulte, et elles disparaissent lorsque c’est l’enfant qui parle. Enfin, je crois…

Je vais t'avouer une chose : moi non plus, je n'en sais rien.
Les élisions de négation ne sont pas systématiques. Si les négations ne sont pas là, c'est bien parce que je voulais qu'elles n'y soient pas, mais c'est pour moi plus une question de musique que de sens, je crois. Ce n'est pas aléatoire. Ce n'est pas n'importe quoi. Je pourrais rétablir certaines négations, mais pas toutes. Il y certaines élisions de négation que je trouve absolument charmantes. Les rétablir changerait tout. Je sais que ça peut paraître curieux pour ceux qui n'aiment pas ça, mais moi j'aime beaucoup ça. Et ces élisions tiennent au style, pas du tout à une volonté qu'on veut parfois me prêter de faire parler un enfant. Non, pas du tout, définitivement pas du tout.


Maëlle

Que dire, sinon merci ?


JPhil

Déjà j'ai peut-être mal compris ce que tu m'as dit Inco, je croyais que cette nouvelle différait par son style de ce que tu avais déjà proposé ?

J'ai expliqué ça au début. Je parlais de la première partie du texte.

Et puis, quand même, moi qui suis l'ami des phrases longues, je me dis que là, mon gars, tu abuses : "Je retrouvais moi cette sensation étrange, déjà expérimentée sur ces carrousels de la Foire du Midi, à Bruxelles, dont je finissais par me lasser après quelques tours payants qui n'offraient plus aucune surprise, mais que je redécouvrais cependant dans une curiosité toute neuve par ces tours gratuits acquis par mon seul mérite d'avoir emporté la floche, le pompon magique virevoltant au-dessus de nos têtes, l'objet de toutes les convoitises."

Et bien, moi qui ne suis pas l'ami des phrases longues, il faut croire que tu as tout de même dû percevoir confusément, dans cette première partie dont tu extrais l'exemple, un style différent.
Tu me gênes. C'est presque indécent. Tu me surprends en plein proustillonnage !

Ah oui, une dernière chose sur le style (promis) qui est quand même assez dérangeante, outre la profusion de relatifs et toutes les caractéristiques déjà évoquées ailleurs, c'est que ton môme oralise mieux quand il parle à son copain que lorsque le narrateur relate les faits. C'est assez troublant tout de même, surtout quand il rapporte les dialogues, le hiatus est trop flagrant. Pratiquement pas de contraction de syllabe, pourtant si fréquente dans le langage oral, à peine quelques négations mangées, non, vraiment, il m'épate ton gamin.


Tu ne peux pas savoir le plaisir que tu me fais là, JPhil. Tu es peut-être le premier à écrire aussi clairement ce que j'aurais tant aimé lire depuis mon premier texte publié.
Tu comprends ou je t'explique ?

Tu es un auteur bavard, Inco, tu veux dire, tout, ne rien oublier, bien fixer les choses. Mais je pense que tu as tendance à trop vouloir dire justement, à trop vouloir emmener le lecteur au coeur des souvenirs de ton narrateur, pour bien tout lui expliquer, pour qu'il comprenne bien tout. Oui, mais ça, faut pas rêver, le lecteur n'entrera jamais dans le cerveau de ton narrateur, il ne le connaîtra jamais intimement, ne percevra jamais toutes ses failles, toutes ses émotions, toutes ses douleurs.

Tu as raison, JPhil. Il faudrait au moins tout un roman pour ça !
Et encore, ce roman n'expliquerait pas tout, ne montrerait pas tout, ne ferait pas tout sentir. On resterait frustré de n'avoir pas tout écrit. Du coup, il faudrait en écrire un deuxième. Mais ça ne suffirait toujours pas, il en faudrait un troisième, et ainsi de suite.
Qu'en resterait-il au final ? La frustration permanente de n'avoir pas tout écrit... et la rage d'écrire encore... toujours.

Tout le début me semble inutile. La référence au syndrome de stokholm, la démonstration un brin didactique selon laquelle on voit les choses différemment selon l'angle où l'on se place, selon ce qu'on a vécu, pour expliquer la fin, je trouve ça assez moyen.

Je pense avoir répondu à ça au travers de la réponse à DoianM.

Je ne note pas, ça m'évitera d'avoir à réfléchir à la refonte hypothétique de ma grille d'évaluation personnelle, et si c'est pour changer d'avis dans 10 jours ou un mois, je vois pas l'intérêt.


JPhil, t'inquiète pas, j'ai vu le smiley, mais je ne vais pas revenir cent fois là-dessus. Tu as une façon de voir les choses sur ce sujet que je comprends et qui est tout à fait défendable, et dont je ne doute pas un seul instant de l'honnêteté, de sa volonté de servir au mieux le service qu'il entend rendre aux auteurs.
J'ai une façon de voir qui est tout à fait défendable, motivée par mon honnêteté et ma volonté de servir au mieux le service que j'aimerais rendre aux auteurs.
Tu peux douter de cette honnêteté si ça te chante, mais je ne me justifie plus là-dessus et je n'entamerai pas de nouvelle polémique. Il m'en reste après coup une sensation de grande lassitude et un sentiment de temps perdu à m'étriper avec quelqu'un que j'apprécie par ailleurs.
J'ai adopté une attitude qui était permise techniquement, et qui n'a pas été mise en cause moralement, après coup. Je ne doute pas un seul instant que les instances d'Oniris m'auraient rappelé à l'ordre si cette attitude n'avait pas été en accord avec la ligne de conduite qu'elles se sont fixées. Point barre !
Enterrons plutôt la hache et fumons le calumet !

Contribution du : 28/10/2010 18:11
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
Mince ! J'ai oublié deux trucs :


JAGGER

Ps: J'aurais éventuellement aimé avoir le titre écrit en phonétique, histoire de m'imaginer la consonance de la phrase.

Pour la phonétique du titre :
"Caque tibia zavoutte"
... devrait amener à une prononciation à peu près satisfaisante, que ce soit pour un Français ou pour un Belge, je suppose aussi pour un Suisse ou pour un Canadien, et pour tous les autres.

Pour l'anecdote, il y a trois autres mots russes dans ce texte, mais je les ai écrits en Français phonétique ("Spaciba" ("merci"), "Pajalsta" ("s'il vous plait" ou "je vous en prie") et "Fransousky" ("Français")) parce que le héros les connaissait. La question qui fait le titre a été laissée en Russe parce que le héros ne la comprenait pas.

JPHIL

(à ce sujet, c'est anecdotique, mais il devrait pas la ramener autant sur sa précocité, je t'assure, même à l'époque, ça n'était pas si extraordinaire, c'est vrai qu'aujourd'hui on en fait tout de suite tout un pataquès, on crée des écoles spéciales, mais bon, des gamins qui ont appris à lire et écrire à 4 ans, y en a tjs eu...)

Tu fais bien d'en parler, parce que pour moi ça n'est pas anecdotique du tout, dans la mesure où ce gamin est un personnage récurrent de beaucoup de mes textes, de ceux qui sont déjà publiés sur Oniris, de ceux qui ne le sont pas, et même de ceux qui ne sont pas encore écrits ni même imaginés.
Je dois encore concéder un flagrant délit de flemme de ma part. J'ai utilisé un terme malheureux : prodige. J'aurais dû le supprimer ou le remplacer par un autre, plus adéquat.
Je voudrais en profiter pour couper court aux suspiscions possibles. Ce gamin n'est pas un surdoué. Il a une intelligence supérieure à la moyenne, certes, est précoce pour pas mal de choses, extrêmement tardif pour d'autres. Concernant l'écriture en particulier, il a appris extrêmement tôt à lire et à écrire, mais ce n'est pas tant grâce à des capacités extraordinaires qu'ils aurait possédé qu'à cause du fait qu'il vivait alors dans un contexte dans lequel l'ennui était une constante et que l'apprentissage de l'écriture n'était qu'un paliatif au manque d'activités offertes.


Incognito (auteur (très (très (très))) bavard)

Contribution du : 28/10/2010 23:35
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
Fondulou

Merci pour ton com.
Je n'ai pas commenté "Absence" pour les raisons que tu sais.
J'aime lorsque les coms se font analyse au niveau de la langue. Car finalement, c'est surtout ça que j'attends d'un commentaire, même si j'apprécie qu'on me dise parfois simplement qu'on a aimé, parce que de ça, aussi, j'en ai besoin.

Les constructions de phrases d'Incognito me surprendront toujours ; je vais prendre un exemple pour illustrer mon propos :

"Je retrouvais moi cette sensation étrange, déjà expérimentée sur ces carrousels de la Foire du Midi, à Bruxelles, dont je finissais par me lasser après quelques tours payants qui n'offraient plus aucune surprise, mais que je redécouvrais cependant dans une curiosité toute neuve par ces tours gratuits acquis par mon seul mérite d'avoir emporté la floche, le pompon magique virevoltant au-dessus de nos têtes, l'objet de toutes les convoitises."


Si tu as le courage de lire ce qui précède dans le forum, tu comprendras que ça n'est pas, normalement, ma manière d'écrire. Lorsque j'ai relu ce que je venais d'écrire, j'ai eu exactement la même réaction que toi et JPhil. J'ai même rangé immédiatement le bouquin dans la bibliothèque en hurlant un "Vade retro Marcel" bien puissant et salvateur. Je m'y remettrai peut-être un jour.
Malgré tout, j'aime bien cette phrase, parce qu'elle résume à elle seule le sens du texte.

Je l'ai relue trois fois. Ceci pour dire que j'ai eu du mal à me frayer un chemin dans ce texte. J'aime les phrases longues, mais là, leur construction me laisse perplexe. À ce propos j'ai retrouvé sur O un forum (http://www.oniris.be/forum/sur-la-longueur-des-phrases-et-leur-comprehension-t10479s0.html) et une synthèse (http://www.oniris.be/modules/newbb/report.php?forum=7&topic_id=10479&post_id=124549). En le lisant, je me suis aperçu que tu y avais participé. Je t'encourage vivement à les relire. La synthèse explicite très bien ce qu'un lecteur très moyen comme moi peut éprouver.


Toi aussi, tu me surprends parfois par ton écriture. Je me souviens très bien de ce forum très intéressant auquel j'avais participé. Je crois que je peux aussi me considérer comme un lecteur moyen. C'est pour ça que j'ai été surpris, dans "Absence", de trouver des phrases qui reprenaient un sujet abandonné deux phrases avant. J'ai eu de réelles difficultés à suivre le texte à cause de ça, par moments. Je trouvais que c'était en contradiction avec les principes énoncés dans le forum que tu évoques. Et puis cette manie de saucissonner les phrases en les tranchant par des points, c'est vraiment un truc qui me surprend, m'est assez désagréable au premier abord. Si je n'avais pas moi-même ce genre de manies, différentes, je les déclarerais sans doute "maladresses". Mais je me suis un peu forcé. Si, au final, il s'agit d'une manière de faire que je ne prendrais pas pour moi-même, j'ai trouvé que c'était intéressant de constater à quel point je pouvais, moi aussi, être sclérosé par des schémas de présentation convenus. J'ai fini par l'accepter, y trouver de l'intérêt, et même un début de plaisir.
Je persiste à penser que ces choses là ne peuvent se défendre que sur la longueur : la longueur d'un seul texte ou la lecture récurrente d'un même auteur. Si tu savais quelle overdose de "trois-points" je me suis farcie en lisant "D'un château l'autre" de Céline ! A un moment, je me suis vraiment dit : "Ce type est fou ! C'est parfaitement illisible". Une telle lecture demande au lecteur de lâcher ce qui le rassure dans le fonctionnement habituel de son cerveau. Au début, c'est très déstabilisant, ce peut même être un peu la panique. Mais au final, quel plaisir de constater que l'on peut voir les choses de manière différente et que le monde n'a pas basculé pour autant dans le chaos.

Je t'avoue que, pour le moment, ton écriture me reste encore relativement désagréable. Mais je trouve que c'est intéressant et j'ai envie de m'accrocher un peu.


"Ce tour d'étang-là que je débutai sétait totalement" : le trait d'union et l'apostrophe.

Ah ben oui, en effet !
Mais il ne faut pas d'apostrophe. Il aurait fallu lire :
"Ce tour d'étang là que je débutais était totalement [...]"

Contribution du : 29/10/2010 12:36
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
Je sors du sujet pour glisser cette petite information : tu sais, Inco, que la femme dont tu parles a en fait inventé toute cette histoire de traversée épique à travers l'europe en guerre pour rejoindre ses parents...

Ce qui est bien avec toi, c'est qu'on sait que ces loups n'ont jamais existé... quoique, a-t-on vraiment besoin de croire à leur existence pour en avoir peur...?

Contribution du : 29/10/2010 14:57
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
C'est pas hors sujet du tout.

Oui, je sais. Je n'ai d'ailleurs pas bien compris pourquoi certains se sont à ce point offusqués du fait que cette histoire n'était par réelle comme il semblerait qu'elle avait été présentée.
Qu'est-ce que je m'en fous, moi, que ce soit réel ou pas !
J'ai vu un film. Il m'a plu, m'a vivement interpellé pour les raisons évoquées. J'ai trouvé que le coup de la petite "Moogly", quand même, c'était un peu fort (encore que, on peut imaginer qu'il a dû se passer de ces choses incroyables à cette époque là et dans ce contexte là), mais le film m'a plu. Je n'ai pas cherché plus loin.
Des gens racontent leur vie en disant que ce n'est pas la leur. D'autres inventent leur vie en racontant que c'est la leur.
Qu'importe ?

On peut avoir parfois très peur de choses dont on est pourtant persuadé de l'inexistence.
J'ai toujours eu peur de me faire bouffer par un requin depuis que j'ai vu "Jaws" en 1975.
D'accord, en bord de littoral, admettons. Mais comment se fait-il que j'aie eu peur pendant des années, même dans une piscine ?
Il faut croire que le film était bien foutu, et puis c'est tout.

Contribution du : 29/10/2010 15:39
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
Au fait, tu sais quoi, JPhil ?

T'es assis ?
Non ?
Bon, alors, assieds-toi d'abord ! (c'est pour ton bien, je te promets)

Une...
Deux...
Trois...

J'ai une nouvelle prête a être envoyée depuis quelques jours.
Je suis en train de la reprendre pour rétablir toutes les négations complètes, remplacer les mots d'argot par des mots "normaux".

'tain que ça fait du mal de se forcer à ce point !
Salaud, va !

J'aurai donc deux versions.
J'en fais quoi ? Je joue ça ou pile ou face ?
Si après ça, on me chipote encore, je trépane Nico, j'égorge Philippe et je pends Pat & Pattie ensemble par les pieds !

Craignez le carnage, mes amis !
Foi d'Incognito.

Contribution du : 29/10/2010 16:00
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
Je tiens à ce qu'il soit consigné ici que je ne connais ni de près ni de loin cette personne et que je réprouve toute idée de violence, quelle qu'en soit la raison...



Contribution du : 29/10/2010 16:53
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Maître Pat de Velours
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16/04/2007 17:44
De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Oui, tu sais, toi, jphil, ce qui peut arriver quand on essaie de s'attaquer à nous... Incognito est bien naïf sur ce qui lui pend au nez !

Contribution du : 30/10/2010 00:14
_________________
"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Visiteur 
Ben oui, j'ai essayé de lui dire pourtant, viré manu militari du CE, plus aucune nouvelle acceptée, réduit à poster en chansonnettes pour ados boutonneux, contraint sous la menace à fournir des coms en espace lecture sur tout et n'importe quoi, la déprime quoi... (et je parle même pas des attaques perfides par mp de perle ou bulle, ou même pattie dernièrement, non, vraiment c'est l'enfer !)

Contribution du : 30/10/2010 10:45
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Re : A propos de "Как тебя зовут ?"
Maître Pattie l'Orthophage
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(Et encore... t'as pas tout vu... on commence à préparer ta punition pour flooder sur le post d'Incognito... )

Contribution du : 30/10/2010 12:06
_________________
C'est quoi cette mode de bâcler ses loisirs à toute vitesse ?
Turtle Power !
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