Ladite phrase "peu glorieux pour la gente féminine" était ironique chère Simili-me. Je sais bien que vous ne vouliez pas rabaisser vos consoeurs mais juste faire de l'humour. Le vôtre serait-il à sens unique ?

Et bien, vu de l'auteur, je ne m'attendais pas à débattre de cela.
Homme/Femme; Scientifique/Profane; Hautes études/ Ecole de la vie; Malin/Malin et demi..tout oppose Evariste et Ernestine.
Aparté:
Hier je partageais mon effarement d'être qualifiée de sexiste avec une amie. Cette dernière- sans avoir lu le texte mais sur la base de mon récit- me disait que le diagnostic aurait été surement différent si l'héroïne avait eu un prénom. On a tranché pour celui ci, exprès.
Est ce que vous pensez que ne pas nommer son héroïne, même en disant "je", contribue à la déshumaniser, donc à la dévaloriser?

Lire vos réactions, c'est intéressant car cela donne accès à la vie autonome du texte, au delà de sa valeur de "bien ou mal écrit".

Mais bon, je suis aussi d'accord avec Selenim. J'ai écrit moult historiettes qui n'ont pour but que d'arracher un sourire et en lisant cela, je frémis à l'idée des débats qui suivraient si Oniris les acceptait. Je vais tenter la catégorie Réflexions/dissertations. Ou alors, si Oniris veut bien créer une zone Chick Lit, comme ça la catégorie de boxe est clairement annoncée.

Et je veux bien un Carambar!

Pour ma part, je n'y vois pas de sexisme. Je vois comme Selenim, plutôt effectivement, une opposition expert/non initié.
Dans le texte, il s'avère que les experts sont des hommes et les non initiés sont des femmes. Bon... Ce n'est pas un problème de différence d'intelligence qui est posée, dans ce cas, on serait dans du sexisme, mais une différence de niveaux d'expertises. Femme ou homme, non initiés, auraient été dans la même situation que l'hôtesse.
Pour ma part, j'ai trouvé dans le texte que les mathématiciens étaient assez ridiculisés avec leur langage hermétique, bon, l'hôtesse aussi de ne pas comprendre ...
Un point partout !

A Jano: Désolée si j'ai raté un moment d'humour, c'est vrai que j'ai été tellement surprise d'être taxée de sexiste que j'ai peut-être raté des nuances. Etant et Evariste et Ernestine, forcément je suis neutre. Suffisamment "évaristisée" pour n'avoir pas pensé nécessaire de préciser les références du garçon, ce que vous avez rattrapé d'un commentaire.

A Ballaeva: Oui, d'ailleurs au final, je me demande si ça n'aurait pas été drôle aussi d'inverser la situation. Voyons, le chauffeur du congrès ne pourrait-il pas tenter sa chance avec une des seules femmes conférencières, la brillante Emmy? Mais je ne sais pas si les codes de séduction s'inversent si facilement... ce serait un exercice d'écriture.

Citation :

Oui, je crois que cela aurait été très très amusant !! Cela aurait cassé les positions plus classiques.

Blague carambar pour détendre :

C'est une fonction exponentielle et une logarythme qui sont dans un bar. Elles boivent toutes les deux une bière.
Qui paie l'addition ?

C'est la fonction exponentielle, car logarythme néperien. (Ne paie rien).

Ok, je sors...

Voilà, je viens de commenter avant d'avoir vu ce forum et moi aussi j'ai utilisé ce mot "sexiste" alors je m'explique.
C'est la phrase "nos pontes du calculs réfléchissent comment faire aimer les math [...] y a du boulot [...] surtout pour les filles [...]"
J'ai eu l'impression que tout le monde (le mathématicien + l'hôtesse) s'accordait sur le fait que les filles sont moins douées en math.
Impression renforcée par le début où il est dit "pas beaucoup de femmes dans les conférences scientifiques".
Ce n'est pas l'auteur qui m'a semblé sexiste mais bien les propos de la narratrice.

A propos de:
Citation :
... je ne vois pas où est le sexisme dans le fait de rappeler une donnée statistique.

Pour ce qui est des maths:
http://images.math.cnrs.fr/Les-chiffres-cles-de-la-parite-en.html

(vu la proportion d'hommes chez les enseignants-chercheurs de maths fondamentales, peu de chance que les thésardes & CNRS filles refassent passer la proportion au-dessus des 20% dans les congrès ... A vérifier toutefois, certes.)

Bonjour à tous et à Simili-Me
J’ai lu le texte dès sa sortie et ai choisi de ne pas commenter…je renonce à commenter les textes qui entérinent de façon désinvolte (texte classé :humour/détente)les stéréotypes de genres…(sniff)
Ce que j’ai aimé :
sauterie de savants/j’étais là pour porter le tailleur et sourire à ces messieurs/je suis là à faire la jolie gentille/consortium, curriculum, ces messieurs aiment bien les trucs en « om ». Ca s’écrit UM, mais ça se prononce Homme…je l’ai appelé Débardum/j’étais juste là pour orienter les cerveaux à pattes vers les toilettes/La beauté de la bouteille de Klein…..fausse route/…que jamais un garçon ne nous a susurrés à l’oreille/hôtesse décérébrée/Q dénombrable/on va demander à la seconde inconnue, et il s’esclaffe avec ses collègues/ma place de simple hôtesse/c’est étonnant que vous aimiez tout cela, c’est bien/

Mais pourquoi diable cette femme a-t-elle voulu « se faire » Evariste ? : parce qu’il était beau ? (stéréotype inversé de genre, ou stéréotype de la blonde)Cet homme est méprisant avec elle, non ? (ce qui se justifie…elle se vend…elle s’offre…elle se trémousse pour plaire….Elle essuie les railleries fines...(euh, lourdes non?) sans broncher…on va demander à la seconde inconnue (en s’esclaffant) (et la blonde ne comprend rien/mieux elle infantilise en levant le doigt, ayant trouvé son Maître….ferrée…déjà…normal puisque pâmée d'emblée./et puis ça devient le stéréotype de la blonde parfaite : elle vibre pour les bijections, la magie de la théorie des groupes, s’emballe pour l’exponentielle et l’intégrale de Fournier…tout en pensant aux connotations sexuelles : bref, elle fait la P***
et l’Evariste de l’humilier : c’est étonnant que vous aimiez tout cela, c’est bien/ (entendre :c’est étonnant pour une femme, et une hôtesse d’accueil + l’infantilisation du « c’est bien »)
Puis elle fait Bingo dans son tailleur/se moque de ne rien comprendre pourvu qu’il soit beau…
L’Evariste continue à la charrier : les queues de distribution sont parfois épaisses (finalement, elle a se qu’elle mérite non ?) mais elle, portée vers la chose, ne pense qu’à l’entrejambe…
puis vient le jeu de boules…. (Elle est interloquée (ah ! ce n’est pas ce qu’elle voulait ?), mais continue quand même…"timidement"…et se fait bouler ! bien fait !
Si c’est pas sexiste ! Écrit par un homme, ce texte serait sexiste, non ? Écrit par une femme, c’est dommage de n’avoir pas su inverser les rôles et épingler jusqu’au bout les stéréotypes de genres. Dans ce texte, moi, lecteur(e), je conclue: Elles ne pensent qu’à ça…. comme quoi c’est normal, c’est une blonde ! L’Evariste a été fin joueur (normal, c’est un homme et un mathématicien qui plus est, 2 fois homme donc…) d’où la correspondance avec le stéréotype1 de genre : la blonde et le mathématicien, parfaitement entériné.
Dommage, vraiment, car il y a des truculences d’écriture dans ce texte, mais de qui rit-ton ? : des mathématiciens certes, et c’est bien mené, mais la dinde de la farce c’est quand même la blonde, non ?
Mais je vous offre un carambar (euh…2... ?3… ?)Parce qu’avec tous ces retours de lecteur(e)s et votre plume drôle vous allez nous faire tellement rire dans votre prochain texte, que même les blondes comprendront…..