L'automne est arrivé, ça ne fait pas de doute.
Je crois vous voir venir par le petit chemin,
Ce sentier où jadis j'ai croisé votre route.
Et vous m'avez souri en me tendant la main.

Dans l'air frais du matin – je me trompe peut-être -
Il me semble qu'au vent se mêle votre voix.
Magnanime, mon cœur se penche à la fenêtre ;
Ce n'était que le cerf qui brame dans les bois.

Je ne vous aime pas, ça ne fait pas de doute
Et si vous le pensez, vous êtes bien trop prompt.
Dites moi vos regrets, je suis à votre écoute.
Superbe et dédaigneux, le silence répond.

Toquez donc à ma porte et j'ouvrirai peut-être.
On verra ; ce sera selon mon bon vouloir.
Je n'ai nulle impatience à vous revoir paraître.
Vous ne verrez jamais mes larmes dans le noir.

Merci pour les rimes :) À moi!

Ainsi s’éteint la crainte ainsi passe le doute,
Un premier pas trébuche un deuxième est chemin,
Si le noroît faiblit le soleil est ta route,
Qui s’arborise un temps dans le creux de ta main.

Te suivra-t-il un jour? Il reviendra peut-être?
Dans chaque brise intime où frémira sa voix,
À tous les tains glacés à toutes les fenêtres,
Tu laisseras un mot en larmes dans le bois.

Ainsi s’éteint la crainte ainsi passe le doute,
Le lendemain s’ébauche et le coeur est moins prompt,
Si le passé crachine sans pleurs il écoute,
Si hier appelle encore un écho lui répond.

Te suivra-t-il? Un jour. Il reviendra? Peut-être.
Il vivra dans l’oubli qui vient sans le vouloir,
Dans l’ombre ensommeillée où il pourra paraître
Un visage inconnu se perdra dans le noir.

C'est particulièrement beau, Axel.

Le vers :
Si hier appelle encore un écho lui répond.

Est une belle trouvaille parmi d'autres.

Merci pour vos prestations très réussies.

Voici l'original intitulé "Il passa":

Il passa! J'aurais dû sans doute
Ne point paraître en son chemin;
Mais ma maison est sur sa route,
Et j'avais des fleurs dans la main.

Il parla: j'aurais dû peut-être
Ne point m'enivrer de sa voix;
Mais l'aube emplissait ma fenêtre,
Il faisait avril dans les bois.

Il m'aima: j'aurais dû sans doute
N'avoir pas l'amour aussi prompt;
Mais, hélas! quand le cœur écoute,
C'est toujours le cœur qui répond.

Il partit: je devrais peut-être
Ne plus l'attendre et le vouloir;
Mais demain l'avril va paraître,
Et, sans lui, le ciel sera noir.

Hélène Vacaresco - Poèmes amoureux et galants -

Place à la proposition suivante.

Bon, avant qu'on perde la main, je relance donc celui-ci :)
Bon courage !

limite/lit/remplit/habite
repus/lieues/bleues/connus
aile/soleil/sommeil/étincelle

Il y a d'autres quatrains pour ceux qui veulent et qui auront trouvé le poème :)

A+
Axel

Yes Axel! J'en suis!

J'ai trouvé l'auteur et le poème. Je ne dis rien. J'ai juste prolongé le poème d'un quatrain. La flemme d'aller plus loin. Attention ,c'est du grand n'importe quoi!

Parfois je franchis la limite
Celle qui coupe en deux le lit;
Surtout quand ton corps le remplit,
Je ne sais plus trop où j'habite.

Quand nos appétits sont repus,
Mon âme s'envole à des lieues,
Bien au-delà des vagues bleues,
Bien loin des horizons connus.

J'aime à me nicher sous ton aile,
Sa douceur vaut bien le soleil,
Et je glisse dans le sommeil,
Guettant la prochaine étincelle

Qui fera briller mes yeux clairs.
Tu as tressé nos solitudes
De tes gros doigts. Tes gestes rudes
Ont aboli mes grands déserts.

Myndie ! Rhooo ! J'oserais pas
Axel, J'ai trouvé aussi l'auteur mais chut... bouche cousue.

Encore plus flemmarde en mode liste de rimes, rien que la liste, pour un lundi c'est dur de passer à la vitesse supérieure...


Comment oses-tu franchir la limite ?
Je te l’ai dit, la descente de lit
Est pour toi si ta vigueur ne remplit
Son devoir et que le doute m’habite.

Crois-tu vraiment que mes sens sont repus
Alors que ton esprit est à cent lieues
Quand tu rêvasses de sirènes bleues
Qui te font des trucmuches peu connus ?

Mais tu reviens tout penaud sous mon aile…
Prends-tu mon corps pour un pare-soleil ?
Ne compte pas t’enfuir dans le sommeil ;
J’attends de toi ma plus belle étincelle !

Bonsoir les rimeurs et les rimeuses.


Un quart-d'heure chrono pour écrire ce truc.

Tu ne connais pas de limite,
Tu lis, tu écris dans mon lit,
Ta page blanche se remplit,
Ton inspirati-on t'habite.

Tous tes neurones sont repus,
Tu es à quinze mille lieues
De moi. Tes mains sont toutes bleues
D'océans, de pays connus.

J'aimerais être sous ton aile
Me réchauffer à ton soleil
Et me couler dans ton sommeil.
Faire jaillir ton étincelle !

Le quatrième vers n'est pas très heureux !!!

Èteins la lumière Annick !

Cristale