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Monique, une enragée minuscule.
Chevalier d'Oniris
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03/07/2011 23:01
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À propos du texte Monique extrait de la série "minuscules sont les enragées".
Tout d'abord, un grand merci aux personnes qui en amont interviennent au sein du comité de lecture.

Puis, je tiens à reprendre chaque commentaire pour apporter quelques réponses aux lecteurs qui en posent. Par défaut je tutoie tout le monde. Si cela vous indispose, il suffit de me le préciser.

Pascal31 : le fait que toi, lecteur, t'attendant à une fin douloureuse soit surpris, me plait énormément, car j'ai ce défaut d'envelopper les personnages que je croque dans un suaire dramatique. Parfois je trouve un échappatoire à cette habitude. Ici Monique, qui existe vraiment, est d'une authenticité telle que son ordinaire me convient.
À propos des "alertes arbustives" : cette expression malheureuse ne paraît plus dans la version prévue pour l'édition. À l'origine du projet maintes fois remanié, j'avais l'intention de décrire le bois vivant, en une courte phrase. Voilà l'exemple type d'un échec : à trop vouloir resserrer, les images se télescopent, la vision se trouble. Merci pour la lecture attentive.

Marite : Dans ton commentaire je relève le mot simplicité. Pour l'écriture, il me semble que c'est l'état le plus difficile à obtenir. Si cette nouvelle atteint en partie cet objectif, j'en suis heureux. Honnêtement, le qualificatif d'exceptionnel que tu lui attribues me semble un tantinet sur-noté. Mais ça fait du bien à l'égo de savoir un de mes portrait lu avec autant de ferveur. Merci.

Bellaeva : Concernant la phrase longue relevée avec justesse par toi et socque. Comment pouviez-vous devinez qu'elle ne me plaisait pas ? Un peu plus haut je devisais sur la simplicité, ici la complexité est de mise. J'avoue avoir tenté une proposition aux forceps. C'est maladroit. Je reprendrais à zéro ce passage.
Concernant le côté artiste de Monique, j'ai volontairement omis de présenter ses aquarelles. Elle utilise des anciennes cartes postales envoyées par des cousins éloignés pour peindre les paysages qu'elle ne visitera jamais. Et si, méticuleuse, elle ajoute une cabane au sommet d'un vallon c'est pour redonner un caractère "authentique" aux photos qu'elle ne trouve "pas naturelles". Monique expose ses toiles une fois par an au moment de la fête du village. Bien que personne ne lui en achète, elle est heureuse d'être assise à côté d'artistes, "des vrais" comme elle dit. L'art brut ne lui convient pas, le naïf non plus. Le naïvement doux pourrait la définir, un peu.

socque : à propos des deux dernières phrases. Quelles que soient l'humeur du moment, la santé du paysan, de la paysanne, leurs travaux à effectuer seront toujours rythmés par la météo. C'est d'une banalité affligeante, quotidienne, voire essentielle. Je ne me voyais pas terminer ce portrait sans cette touche prévisionnelle consternante. L'intention n'avait d'autre ambition que de souligner le bon sens paysan. Je prends en compte ta remarque. Il me semble que dans la bouche de Monique, les phrases auront la portée désirée mieux que placées en fin de récit.
Les phrases soulignées seront étudiées, corrigées ou pas.
À propos du passage relevé également par Bellaeva, j'ai honte : mon cheval de bataille est d'éliminer le verbe faire et le voilà qui resurgit vilainement. Merci pour toutes ses remarques.

manchaballe : En soulignant l'expression "gens de peu", je constate qu'elle induit des associations d'idées intéressantes. Merci.
Belle remarque que celle de l'anthropologie. Mais attention, je me penche sur les milieux de vie aussi variés socialement que géographiquement d'où mon intérêt pour la micro-sociologie. Dans ce mot il y a minuscules, donc je prends.
Les points notifier à améliorer rejoindront la pile de fiches déjà constituée.

bulle : L'atmosphère de la chanson de Juliette "il s'est passé quelque chose" me conforte dans l'idée que le rien permet de découvrir ce que l'on attend pas. Si l'on est disposé à accueillir la surprise, le déroutant, alors et alors seulement on se prête au jeu de l'exceptionnel banalité. Je tente de travailler en ce sens avec "Sang-ah" le portrait d'une "minuscule enragée"chinoise, encore au stade de l'esquisse. Merci pour l'appréciation.

coquillette : les mots contenus dans ton commentaire sont percutants. Ils pointent exactement tout ce que je n'avais pas vu lors de mes premiers entretiens avec Monique.
Avec son accord, j'ai publié son prénom et sa photo qui se trouve ici : http://www.flickr.com/photos/mogendre/3989281211/
comme je l'avais fait auparavant pour Bruno son frère :
http://www.flickr.com/photos/mogendre/2706863743/

Menvussa : Merci pour la "comptine". Ce terme caractérise ce que je tente de transmettre auprès des enfants reçus, avec des mots appropriés.
Les mêmes chiens sont stupides le jour, la nuit, avec les voisins, le facteur. Comme dit Monique : ils font leur travail de chien.

Perle-Hingaud : Merci. Chaque remarque est juste, notamment celle concernant les virgules. J'ai tendance à les placer au rythme de ma propre respiration, lente. C'est un défaut. Dommage.

Pol-Henri : Le plaisir est donc partagé. C'est bien.

Toc-art : je crois que nous n'avons pas lu les mêmes commentaires à propos de ce texte. L'intention de celui-ci n'est certainement pas de louer "le bon temps", car pour ceux qui l'ont vécu, "le bon temps" est actuel.
Je prends note de chaque remarque.
Concernant le tutoiement/vouvoiement de Monique, il existe réellement. La politesse du premier contact s'efface vite devant les premiers mots échangés.
Effectivement le paragraphe mentionné passe mal. Comme écrit plus haut, je reprends tout à zéro.
Touriste ? Zut, j'ai tout faux. Si un lecteur a ressenti cette impression, il ne me reste plus qu'à filer la laine des brebis.
Merci pour cette analyse détaillée.

Alvinabec : Si tu as le temps, peux-tu m'indiquer où se trouvent les allitérations dérangeantes ? Que signifie "vers blancs" ? Merci pour la lecture.

Contribution du : 20/07/2011 06:23
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Maître Onirien
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Merci pour les photos Mogendre ! C'est vrai, ma notation était sans doute excessive mais je crois que ce portait est si authentique et palpable que j'ai terminé la lecture avec une vraie satisfaction. La photo ne me déçoit pas. La pierre sur la photo de Monique est-elle déjà travaillée ... car j'y vois un visage.

Contribution du : 20/07/2011 11:00
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini.
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Chevalier d'Oniris
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widjet merci pour tes appréciations.
Ce texte est tiré d'une série. Le roman en cours, court toujours.
Monique et son frère Bruno ne connaissent pas le mot bonheur, je crois. Ils disent vivre "chichement".

Marite, sur la photo c'est bien le genre de pierre sur lesquelles Monique travaille.

bertrand môgendre

Contribution du : 21/07/2011 07:18
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Maître Pat de Velours
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Je vous engage à lire ce post, et de suivre les indications décrites avant de renvoyer un nouvel opus. Merci !

Contribution du : 21/07/2011 08:33
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Chevalier d'Oniris
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Oui Pat, je ne connaissais pas cette page.
Le recueil de nouvelles que je constitue actuellement n'a en rien la qualification de série comme j'ai pu injustement le préciser plus haut. Ce projet fait suite au premier, intitulé "minuscules sont les enragés" publié à compte d'auteur. Il s'appellera "minuscules sont les enragées". Les textes proposés à la lecture sur Oniris sont sujets à correction car en perpétuel remaniement.
Chaque texte présenté sous forme de nouvelle ou de portrait est indépendant de son voisin.

bertrand-môgendre

Contribution du : 21/07/2011 13:59
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Maître Pat de Velours
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Ok, donc votre "série" entre dans le cas n°1... Bien que vous ne soyez pas passé par le forum d'échange pour présenter votre projet, on va considérer que c'est fait.

Vous pouvez donc poster ces nouvelles les unes après les autres puisqu'elles sont indépendantes. Une seule chose à préciser : ne mettez ni votre pseudo (ou nom), ni de titre qui pourraient identifier ces nouvelles comme faisant partie d'une série (même titre avec des numéros, par exemple, ou rappel des épisodes précédents dans le texte ; ou de signature dans le texte) --> Voir le centre d'aide pour l'explication du cheminement des textes (ils sont lus anonymement).
Si vous tenez à ce qu'on ajoute ces mentions dans le texte, en cas de publication, il suffit de nous l'indiquer dans le message adressé aux correcteurs lors de l'envoi. Nous les rajouterons si nécessaire.

Contribution du : 21/07/2011 16:00
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Chevalier d'Oniris
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Bien compris Pat.
J'espère ne pas commettre d'autres impairs.

Contribution du : 21/07/2011 21:31
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Maître Pat de Velours
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N'hésitez pas à consulter le centre d'aide et à poser des questions en cas de doute. Il y a toujours quelqu'un pour répondre.

Contribution du : 21/07/2011 22:21
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Re : Monique, une enragée minuscule.
Chevalier d'Oniris
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littlej, merci pour ta lecture.
Une comparaison avec Maupassant est toujours sympathique, mais je ne lui arrive pas à la cheville. Si l'auteur pouvait décrire l'accent d'une fermière, c'est qu'à son époque, le patois était vivant. En 2011, Monique n'a pas plus d'accent qu'un citadin. Je ne veux pas donner dans le cliché que tu souhaites lire, puisqu'il n'existe pas dans son quotidien à elle.

J'entends ce que tu me dis comme étant des faiblesses et prends bonne note.

Contribution du : 22/07/2011 08:29
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