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A propos de la ville électrique
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Je remercie tout d'abord les lecteurs et commentateurs qui ont bien voulu s'attarder dans les méandres de cette ville électrique. Le projet de ce texte est ancien : comment parler de l'électricité -la plus grande innovation technique de tous les temps tout de même- en donnant le beau rôle aux objets qui véhiculent ce fluide si mystérieux ? Une ville, la nuit, m'a donné la réponse. Cela m'a donné l'occasion de dire la modernité dans ce qu'elle a de factice, d'artificiel. Devant la surabondance du réel les non-évènements ont leur place pour faire progresser le récit. Dans le monde technique qui fait partie de nos vies, nous sommes tous des consommateurs : on s'abreuve de films dans un cinéma Métropolis (une ville dans la ville en hommage à Fritz Lang ), une femme s'appelle Aurore ( film de Murnau qui stigmatise la perte de la pureté originelle dans un milieu urbain, comme dans un autre film de Murnau le Dernier des hommes ), réalité projetée sur un écran (vie par procuration), on consomme de la nourriture industrielle, frelatée par le sucre blanc, on fume, on consomme de la musique en boite, des jeux électriques, on se rase, on veut apparaître inconsciemment à la télé comme dans les émissions de télé-réalité, communiquer avec autrui sans perte de temps ( Ipod, speed dating), des prostituées s'invitent sur le trottoir (la Ronde d'arthur Schnitzler, mais aussi l'opéra éponyme ''Reigen" du compositeur belge phillippe Boesmans )...
Mais cela ne peut durer, jusqu'à la déflagration finale où la lumière solaire rétablit une certaine normalité. ( Au réveil il était... souvenir rimbaldien des Illuminations ).
Mes influences ? des romanciers comme jean Echenoz (surtout ses premiers livres), Paul Morand (New York ), l'Amérique de franz Kafka, le "nouveau roman" (j'ai relu cet été la Modification de michel Butor )...

J'essaierai de répondre par MP à ceux qui ont eu la patience de laisser un commentaire sur ce texte.

Contribution du : 11/11/2011 10:52
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