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Re : Les petits pois sont rouges
Maître Onirien
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15/01/2011 18:02
De Al Andalus
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Salut David.
Je passe juste pour dire qu'effectivement, mon commentaire sous ton texte est très critique, mais que je rejoins Lari sur ce qui est dit sur ce topic. Qu'on ait pas aimé le texte, c'est une chose, mais allumer l'auteur, ça c'est autre chose que je n'apprécie pas.

Bon J'avoue que je comprends un peu mieux ta démarche, mais pour moi seul le résultat compte. Et ce résultat ne m'a pas convaincu. En fait, si tu aimes innover et essayer de jouer avec les paradoxes, le signifié -signifiant, la polysémie, ce que je ne comprends pas bien, c'est pourquoi tu utilises la poésie classique, qui a déjà des contraintes très stictes et t'empêche de "délirer". Pourquoi n'essaies-tu pas en laboniris ou en libre, histoire de te libérer des contraintes imposées et de t'en auto-infliger d'autres ? Je suis sûr que là, on pourrait mieux te suivre.

Contribution du : 26/11/2011 09:13
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Re : Les petits pois sont rouges
Visiteur 
L'artiste peut-il encore créer ce qu'il veut?
Ou est-ce que parce que le lecteur lambda n'est ps à la portée de sa pensée il doit cesser ou changer d'orientation?

Il n'est pas de poésie hermétique, juste des lecteurs obtus (désolée hein) ou dont les gouts se trouvent ailleurs.

(Estelle qui trouve que ce site c'est de pire en pire, du n'importe quoi qui vire à la vulgarité et la méchanceté la plus crasse, bravo!!!)

Courage David, t'as pas choisi l'axe apprécié par une majorité d'esprits ouverts et du coup tes référents passent un peu pour un tempérament farfelu. Je te trouve courageux encore derrière d'expliquer, moi j'aurai répondu sur le même ton.

Oniris humanum est, et des fois l'humain fait peur.

Contribution du : 26/11/2011 12:55
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Re : Les petits pois sont rouges
Maître des vers sereins
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Je voulais profiter du commentaire de Loutref Pour aborder un nouveau point important, et toujours incompris je crois, de ce poème, qui m'est apparu justement à l'occasion du commentaire précédent, de nasnas.


Je vais utiliser pour cela, un peu malhonnêtement et dans un but tout à fait roturier, la fin du commentaire de Loutref :

"Ce manque d'unité [du poème] est à mon avis dû aussi à l'absence d'une vraie chute"

Il se trouve que dans le dernier tercet du poème, le personnage est perché sur un lit "farci" de matelas. Ma malhonnêteté tiendrait au fait de revendiquer cet humour, alors qu'il pourrait être volontaire, mais ce n'est pas si important.

Pour ceux qui ne comprendraient pas, la "vraie chute" pourrait être comprise comme celle du prince, du haut de son lit.

Quand même, il est de circonstance cet humour dans ce poème, qui repose justement sur les deux lectures du "petit pois", signifiant, dans le titre, le vrai petit pois placé sous le lit, et la simplicité d'esprit, à la fin.

Mais il y a plus qu'un jeu sur le sens propre et le sens figuré, il y a un jeu sur le sens et les apparences.

Andersen n'est pas vraiment un escroc, au contraire, mais le premier degrés de lecture prendrait... le monde pour ce qu'il est, à mon avis. Son personnage de la princesse au petit pois n'est pas un idéal à suivre : qui jugerait d'une sensibilité aussi abstraite que la délicatesse d'après quelque chose d'aussi brut qu'un bleu sur les lombaires ? J'ai une réponse : un imbécile.

Les apparences l'emportent souvent sur la profondeur, et c'est bien le cas de cette princesse, la main du futur roi ira bien à la première pouffe à montrer des bleus, un peu de corruption pourrait lui donner la clé du critère de choix : les nobles ne font pas leurs lits.

C'est pareil pour les chercheuses de poux de Rimbaud, que nenni la nostalgie, ça dirait à peu près que rien ne vaut une bonne paire de chieuses.

Ce n'est pas seulement romantique ou destiné à décrire un idéal féminin, c'est encore avoir trop la tête dans le guidon. Le genre, pour des personnages, c'est juste un costume, ça renvoie simplement à des situations de pouvoir interchangeables.

Dans mon poème, je ne sais pas si le prince aura une "vraie chute", en tout cas, la princesse ne sera plus en dessous. S'il y a une insulte dans le poème, c'est à la toute fin : "cervelle en petit pois" délivrée par le prince.

C'est un poème où un homme traite une femme de conne, et on me parle de la grossièreté de "putain, bordel de merde", qui est justement dans la bouche de celle qui va se faire réellement insultée.

C'est vrai que mon premier et mon second quatrain ne ressemblent pas à un passage de roman, ni à un slogan publicitaire, on est obligé de lire en fait, on ne peut pas planer tranquille. Je ne suis pas dealer d'émotions (mais je devrais l'écrire à la fin). Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas beaucoup de mots qu'il faut le boire d'un trait, la lecture peut être autre chose qu'une collecte d'informations prédigérées... mais bon, c'est peut-être pas assez cuit aussi.

Moi aussi, ça me vient un peu tout cru.

Contribution du : 04/12/2011 15:16
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Un Fleuve
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