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Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
Maître Onirien
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Quinze jours déjà ! Le temps est venu de remercier le membre du groupe lecture - lol ! :) - les correcteurs et le Comité éditorial qui ont aimablement permis la publication de ce sonnet, de remercier aussi tous les lecteurs et, personnellement, les commentatrices et commentateurs de cette ‘’… Loi des rues’’ qui m’a permis d’évoquer ce cher auteur, pas forcément méconnu, que fut Auguste le Breton.


Le corseter dans un sonnet, fût-il piqueté d’argot, un argot d’après-guerre (dont il fut avec quelques autres à la fois le rapporteur et l’inventeur) puis un argot des Trente Glorieuses, cela l’aurait bien fait rire. Avec des grelots dans la gorge et l’œil humide car c’était un dur au cœur tendre, c’est-à-dire un vrai dur.
Avec lui donc, pour lui, merci à tous. Je m’efface devant ce Grand Monsieur.

Quelle belle chose qu’Oniris !


@ Alexandre :

C’est à toi que ce sonnet doit de ne présenter aucune erreur de prosodie. Merci donc à toi tout particulièrement.

Je suis d’accord avec ta remarque concernant le troisième vers du premier tercet. Tu sais déjà que ce sonnet a été rédigé dans le cadre des bouts rimés (retravaillé bien évidemment) ; j’ai respecté à la lettre le schéma des rimes imposées (sans utiliser le joker). Le premier mot était : « breton ». Bingo, pour moi, c’était le ‘’Breton’’, l’Auguste (tiens, je me demande si je n’ai pas transgressé la règle, là, en faisant d’un NC un NP), mon Auteur de polar des années soixante (pas des Sixties hein, il était bien trop grand pour ce cadre), d’où le fait que ce sonnet n’a rien à voir avec le sonnet originel, mais d’où, aussi, parfois… le manque, la difficulté ou la non-évidence du liant. Bien observé, cher vieil ami qui me souhaita la bienvenue sur Oniris.

Ainsi Lesneven, avec la maison natale du Breton, se trouve à quelques kilomètres de chez toi. Heureux homme, voilà un beau lieu de pèlerinage.


Bon… à demain pour la suite des remerciements, je compter sur ceux-ci pour qu’Auguste ne sorte pas tout de suite de l’actualité onirienne, pour faire durer le plaisir, lui donner peut-être quelques lecteurs supplémentaires… ainsi qu’à moi-même :) …

Contribution du : 08/01/2012 19:59
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Blaise Pascal
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
Maître Onirien
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@ Mona79 :


Un grand merci merveilleuse Mona.

J’aurais bien voulu caser aussi la ‘’ Loi des rues’’ dans le corps du sonnet, mais je n’y suis pas parvenu. Ah ! Comme Alex me l’a indiqué par mp, ce ‘’ru-es’’ ! A éviter quasi absolument pour sa très grande difficulté ! Incasable dans le cours du vers ! Et ici la rime imposée m’interdisait la fin de ce même vers.

J’aurais bien voulu caser encore la lutte du Breton contre le collabo et la gestapo (vraiment un grand bonhomme !) : « Traqua le collabo », « Brava la gestapo ». J’ai préféré la gouaille : « Niqua le poulaga » pour éviter la biographie officialo-ostentatoire et rester dans le ton gouaillo-parigo-breton comme le souligne aimablement et fort à propos Lagomys.

Merci à toi Mona !


@ Méléagre :


Eh bien, je crois qu’un bon nombre d’entre nous s’efforce de faire frissonner ce bon vieux sonnet classique dont toi-même, Alex, Tizef et la coquine Mona… Sorgel doit bien se marrer ! Je ne crois pas d’ailleurs que notre bon sonnet s’offusque de ces récréations.
Pour ton interrogation, le lien entre poésie et argot, auteur de polars et auteur de poèmes peut ne pas sembler évident à la gent des auteurs bien-pensants (type Académie Française, Goncourt… ; je ne parle pas des Oniriens, hein ! Oniris est un excellent laboratoire où tous les points de vue sont admis et où toutes les tendances se manifestent) d’où ce « Or il mourut poète en paraphant… Du vent ! » qui fait, au travers d’Auguste le Breton, la nique à tous ces braves gens, gentiment. Le bougre n’était pas un méchant.

Merci Méléagre


@ Tizef :


Merci à toi d’avoir remémoré la filiation le Breton – San Antonio et deux œuvres majeures de notre Auguste. Tu m’as aussi rappelé à l’importance de cet écrivain.

J’adore Corbière (merci de l’allusion). Lesneven/Roscoff ! La Bretagne n’aura bientôt plus de secrets pour les Oniriens. Bravo donc aux Oniriens bretons !


ps : Je rends, sans préjuger, les coms que l’on a la gentillesse de m’offrir. Je suis d’autant plus à l’aise pour le dire que tu n’as pas mis d’évaluation :). Or je n’ai pas retrouvé ton sonnet sur le site. As-tu un ouvrage sur le métier, sans me dire lequel bien évidemment ?

Merci Tizef, grand admirateur du Breton !


La suite à demain… Oups !... pour Aujourd’hui…

Contribution du : 10/01/2012 01:34
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Blaise Pascal
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
Visiteur 
Salut Brabant,

Je me suis découvert récemment une petite curiosité pour la poésie, en particulier pour le sonnet en poésie classique.
Souhaitant, non pas couronner de succès mon premier essai, mais, plus humblement, le sauver de l'échec, je porte mes yeux curieux sur les sonnets qui se présentent.
En tant que débutant, je suis évidemment particulièrement attentif à comprendre la mise en pratique des nombreuses règles que j'ai à respecter.
Aussi, mon étonnement est venu conclure la lecture du second quatrain. La rime de son dernier vers ne serait-elle pas pauvre ? Le cas échéant, est-ce permis ? J'avais cru comprendre que non.

Sinon, bien sûr, mes félicitations pour cette utilisation du sonnet que j'imagine sortir des sentiers battus. Je remarque que, même dans un sonnet classique, tu ne peux pas te priver de faire des jeux de mots.
Sacré Brabant !

Contribution du : 10/01/2012 02:28
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
Visiteur 
Salut Brabant

Si j'ai cité Corbière c'est parce que ton dernier vers
''Or il mourut poète en paraphant... du vent''
reprend une forme qui lui était familière. En voici trois exemples tirés d'un même poème : ''A l'éternel Madame''

Eternel Féminin ! ... repasse tes fichus ;
Amante ! Et meurs d'amour !... à nos moments perdus.
Fille de marbre ! en rut ! sois folâtre !... et pensive.


Vu que les rimes imposées étaient du Roscovite, j'y ai vu un clin d’œil qui ne manquait pas d'élégance.

Contribution du : 10/01/2012 08:04
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
Expert Onirien
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Merci Brabant pour ces petites précisions !

@ Inco, sur la rime planton / nom.
Dans le Sorgel (la référence en prosodie, disponible dans les ailleurs d'Oniris), on trouve quelques précisions intéressantes sur les rimes suffisantes (p. 25-26) :
"Les diphtongues qui ont, en elles-mêmes, un son plein (ai, au, eu, ou...) ainsi que les voyelles nasales (an, am, en, em, in, on, un...) riment parfaitement même sans être précédées du même appui.
Ex : faisceau et roseau, enjeu et cheveu, genou et caillou"
Donc la rime est suffisante, et admise.

Contribution du : 10/01/2012 09:54
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
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@ Meleagre : Merci pour ces précisions. Je me disais bien qu'une erreur ne pouvait surgir de la plume de Brabant ni se faufiler entre les yeux experts du CE.
Me voilà pris en flagrant délit de ne pas connaître assez mon Sorgel.
Je reprends tout du début, crénom !

Précision: ma remarque sur les jeux de mots n'était pas ironique. Lorsque c'est réussi, j'apprécie et ici, pour moi, ça l'est ("Prends ma photo maton !").

Contribution du : 10/01/2012 11:38
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
Maître Onirien
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@ Charivari :


Sur un air de java ? Pourquoi pas ? ça m’a l’air d’être une bonne idée ! Auguste le Breton n’aurait pas renié. « La javanaise » serait bien dans le ton, mais je verrais plutôt « Le jazz et la java » bien dans l’atmosphère de l’époque et plus varié.

Merci d’être passé, Charivari. :)

@ Pich24 :


Bien vu pour le puzzle, c’est dû à la contrainte du jeu des bouts rimés. Belle intuition, Pich24 !

Bien vu aussi pour le choix de l’ « éloge » ; vous m’avez aidé à comprendre à quel point j’aime ce bougre d’animal que j’ai vu en son temps à une émission d’Apostrophes de Bernard Pivot. Frédéric Dard y présentait son dictionnaire d’argot (j’espère que je ne me trompe pas, là) ; il y avait aussi Albert Simonin (« Touchez pas au grisbi »). Je ne me souviens pas en outre qui était là de Perret, Boudard, Giovanni… Mais le Breton y était, modeste, rocailleux et référent (la voix du sage, la voix autorisée), c’est de ce jour-là que je l’en aime davantage.

Merci Pich24

@ Pieralun :


C’est vrai que l’on ne peut s’empêcher de penser à Audiard et à la liste des merveilleux films dont il a été le dialoguiste ; belle liste de chefs-d’œuvre du cinéma français : « Mélodie en sous-sol », « Les barbouzes », « La Métamorphose des cloportes »… … … … … … Il y en a suffisamment pour que chacun ait son Audiard en tête (Quel est ton Audiard ? Cela pourrait être un jeu).

Merci Pieralun

@ Gaëli :


Merci pour votre gentil com, Gae-é-ë-li-e. :). Le Breton mène à tout, vous m’envoyez ici sur la piste de Georges Ulmer :
« Quand allons-nous nous marier
Nous marier, nous marier,
Quand allons-nous nous marier
Mon cow-boy adoré ? »
:D :D
A écouter absolument !
Il a également chanté : « Pigalle ».

Merci à vous !


To be continued…

Contribution du : 10/01/2012 19:08
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
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@ Alex2 :

Pour ce qui est du « et puis » au vers 4 : « Où frémir ‘et puis’ geindre… » je me suis effectivement posé la question de savoir si je ne prenais pas le risque d’être soupçonné d’avoir utilisé une cheville, lol :), j’ai décidé de l’assumer. Il était facile d’écrire par exemple : « Où frémir, honnir, geindre… » ou tout autre verbe de deux syllabes dans le registre indiqué : gronder, vomir :D … …, j’avais plusieurs possibilités plus attrayantes :D :D, mais j’ai pensé que cela alourdirait inutilement le vers, voire le freinerait et j’ai opté pour la fluidité étant donné que l’essentiel de ce que je voulais dire était dit.

Maintenant le classique a ses exigences et votre remarque garde bien entendu toute sa pertinence.

Il est vrai qu’il faut utiliser avec beaucoup de circonspection les conjonctions de subordination et les adverbes dans un sonnet classique tant elles/ils peuvent facilement apparaître pour des chevilles, et d’ailleurs le sont bien souvent pour le poète désorienté. Il faut mieux ne pas se retrouver à rouler avec quatre roues de secours en fin de deuxième tercet :D :D :D :)


Merci d’être passé et d’avoir cautionné ce sonnet ; en l’occurrence votre avis était important pour moi. Merci !

@ Vicon :

Vous aurez peut-être remarqué, bien que ne l’ayant pas fouillée à fond, que l’essentiel de la biographie du Breton se situe se situe dans le titre et les tercets ; les quatrains concernent l’enfance du gaillard et ne font allusion qu’à une œuvre « Les Hauts Murs » qui relate sa triste (euphémisme) expérience de l’orphelinat.

« Le clan des siciliens », « La loi des rues » : Titre.
« 2 sous d’amour », « Du rififi à Paname » et toute la série des ‘’rififi’’ sous-entendue, « Razzia sur la chnouf », « Du vent… et autres poèmes » : Tercets ainsi que de nombreux éléments biographiques généraux, les essentiels en fait.

Curieusement le livre du Maître que j’ai préféré a été « Les Hauts Murs », à moi signalé par mon maçon de frangin qui m’a envoyé sur la piste de cette enfance que j’ignorais. Edifiant ! ‘’Elément fondateur de la vie de l’écrivain’’ comme l’a souligné Tizef.
Au « rififi chez les hommes » Le Breton a écrit un pendant : « Du rififi chez les femmes », manifestant avant tout le monde son penchant pour la parité. La classe ! Ben, faut l’dire quoi ! C’est pas encore fait aujourd’hui, alors à l’époque…

Merci d’être passé, Vicon.

@ Lagomys :

Curieusement (bis) j’aime beaucoup aussi ce : « Je suis dans la lumière ! » qu’a également souligné avec humour Gaelie. C’est bizarre, il est tout simple, peut paraître d’une écriture anodine, mais placé là où il est placé, presque à mi-chemin, point de basculement, il ‘’illumine’’ - lol - tout le sonnet, laisse derrière lui l’obscurité de l’orphelinat, fixe le moment de la libération/liberté, et regarde vers la gloire de la carrière à venir.

Je dis cela avec modestie, hein ! Tout le mérite de ce sonnet revient à Auguste le Breton lui-même. Suis qu’un scribe*, moi. Vous êtes plusieurs à l’avoir laissé sous-entendre, il faut croire que ses mânes étaient là, bienveillantes et goguenardes.

Merci pour votre générosité, Lagomys.


• Qui a dit « … un scribouillard » ?
:D :D :D

Contribution du : 13/01/2012 19:12
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Re : Remerciements pour "Le Sicilien de Lesneven ou...". brabant.
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05/06/2009 23:42
De La Thébaïde
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ps : à avoir laissé sous-entendre que les mânes du Breton était là ! Lol :) :D

Merci à vous !

Contribution du : 13/01/2012 19:17
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