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remerciements pour Castillejos del Pisuerga
Maître Onirien
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15/01/2011 18:02
De Al Andalus
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bonjour. Je n'ai pas forcément le temps pour discuter en détail de tous vos commentaires sur cette pièce de théâtre, mais je crois que je devais tout de même lancer un topic pour remercier les lecteurs qui se sont farcis au moins 60+80.000 caractères, soit l'envergure d'un petit roman, c'était la moindre des choses.

Et puis dire à matcauth que non, je ne le passerai pas par la fenêtre manu Charivari, parce que d'une part je ne suis pas assez musclé pour ça, et d'autre part, Manu, c'est le nom de mon frère, moi c'est Vincent. non, sérieux, il est vrai que je ne suis pas d'accord avec les 3 quarts de ce que tu commentes, mais je te remercie pour ton avis sincère.

Il y a un élément que je sais faiblard sur ce texte, c'est le style. Mais pour une bonne raison : c'est que le texte définitif est en espagnol. J'ai d'abord rédigé en français, par soucis de commodité, mais en cherchant un style tout à fait neutre. Je ne me voyais pas prendre des expressions paysannes, qui par définition sont locales, et un style lisse me permettait de transcrire tout ça plus facilement en espagnol, chose que j'ai fait le mois dernier avec l'aide de mon beauf, qui connaît très bien ce monde là... Et là, dans la version définitive, on a effectivement un parler fleuri et brutal typique de la région castellano-léonaise.

Pour donner un exemple, le monologue suivant en français:
"Tu ne faisais jamais ce qu’il te disait, aussi… Nous, on n’a jamais eu ces problèmes, avec Manuel, on obéissait, et à part une baffe ou deux de temps en temps, ça allait. Oui, Père était comme il était, mais tout le monde le savait. Et toi, tu le provoquais constamment. Alors, oui, excuse-moi, mais c’est aussi de ta faute, Fernando. En tout cas, les torts sont partagés. Pour s’engueuler il faut être deux, comme dit le proverbe."


La traduction littérale de l'adaptation espagnole donnerait un truc comme ça (ceci dit, assez difficile à comprendre, mais c'est plein de dictons et de parlers locaux):

"Normal, toi t'étais comme une mouche à couilles. On savait tous comment était Père, mais toi... Rien, tous les jours la même ritournelle. Il t'ordonnait quelque chose et toi, si la grand mère a chié mou ou si la grand-mère à chié dur, et bien sûr tu cherchais les problèmes tout seul. Tu vois Manolo et moi? Quelques engueulade de temps en temps mais on baissait les oreilles et rien, après l'orage le soleil. Toi par contre fallait toujours que tu sois par-dessus, comme l'huile du bouillon."

bref... Il y a aussi d'autres éléments, comme la mémoire historique ou la bulle immobilière, qui sont inscandescents en Espagne, et qui ne passent certainement pas de la même manière en France. Et l'evolution de la scène théâtrale est peut-être différente en France et en Espagne, ici le théâtre réaliste continue d'avoir une certaine importance, en se mariant avec les autres arts scéniques (influence encore de Lorca et ses drames familiaux-paysans, dans une ambiance flamenco) Tout ça pour dire qu'en général, les avis espagnols recueillis jusqu'à présent sont beaucoup moins réservés que ceux de ce site... Mais ça n'a aucune importance, quelque part c'est logique.

Bon, maintenant que j'ai adapté le projet en espagnol, il s'agit de faire lire ça à qui de droit... J'ai écrit cette oeuvre de théâtre parce que je connais très bien la directrice de la feria de théàtre de Castila et león, à Ciudad Rodrigo à Salamanque, feria que je suis chaque année avec passion... Un autre lecteur de marque est prévu au programme, il s'agit de Julio Anguita, l'ancien leader de Izquierda unida (gauche unie) et maire de Cordoue dans les années 80-90, qui a pris sa retraite dans le patelin... je croise les doigts, touche du bois et toute cette sorte de choses...

le lien pour le premier acte:

l'acte 1 se trouve ici.

et encore une fois, merci aux commentateurs, et aussi aux membres du CE qui se sont farcis l'ensemble !

Contribution du : 25/04/2012 10:34
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