Merci aux lecteurs qui ont bien voulu commenter ce court poème que je souhaitais être un hommage discret a Henri Alban Fournier (Alain Fournier) auteur de cet unique roman achevé "Le grand Meaulnes", mort à presque 28 ans dans les premiers affrontements de la grande guerre.
Mon propos était, par un raccourci très personnel d'évoquer, confondus en un même personnage A. Fournier et A. Meaulnes, ce qui d'ailleurs n'est que la réalité puisque la première rencontre par l'écrivain, en juin 1905, dans l'escalier du Grand Palais avec Yvonne de Quiévrecourt, (qui lui dira son nom quelques jours plus tard lors d'une nouvelle rencontre) a été transposée dans le roman et en constitue l'argument essentiel. Cette jeune aristocrate dont A. fournier essaya timidement de faire la conquête ne fut sans doute pas indifférente aux attentions du jeune écrivain, mais était déjà promise à Amédée Brochet qu'elle épousa peu après et dont elle eut deux enfants.
Michel, Meaulnes est bien A. Fournier et Y. de Quiévrecourt est bien Yvonne de Galais, c'est dire si cette si brève histoire a compté dans la vie du jeune homme qui est resté fidèle à son premier élan jusqu'à une unique, dernière chaste et tendre rencontre en août 1913. Fournier devait être tué deux mois plus tard.
C'est pourquoi Pierralun, je me suis permis cet "amour qui saigne" sans doute pas original mais opportun dans le cas présent si l'on considère le dénouement tragique de cette courte vie.
Pour moi, et c'est ce que j'ai voulu faire ressentir, Meaulnes est l'image transposée et le prolongement littéraire du romancier dont il a assuré la survie.
Bien amicalement

Désolé, erreur chronologique, A.Fournier a été tué 14 mois après avoir renoncé à son amour de jeunesse.
Amicalement

J'ai lu votre commentaire qui aide ma compréhesionMerci et bien cordialement leni