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Tragi-comédie
Visiteur 
Bonjour à toutes et tous et un grand merci aux lecteurs et commentateurs de Tragi-comédie.
Tout d’abord je suis bien conscient que ce texte n’est ni parfait et encore moins exceptionnel, et la plupart des remarques formulées dans les commentaires sont tout à fait justifiées…
Comme je l’ai déjà avoué par MP à quelques-uns, je ne suis pas expert en tragédie grecque et mes quelques années de latin, qui remontent à la nuit des temps, auraient plutôt tendance à me rapprocher de Rome que d’Athènes…
Pourquoi ce sonnet ? Tout simplement parce que au hasard de mes lectures je suis tombé sur cette anecdote concernant la fin (supposée, j’y reviendrai) de ce pauvre Eschyle, un sujet sortant des sentiers battus.
Ce n’est donc pas une fable, (quelle en serait la morale ?), mais une petite histoire dans la grande Histoire de la Grèce antique.
Eschyle que l’on donne pour père de la tragédie grecque, s’étant fait détrôner par Sophocle et Euripide se retira en Sicile et… vous connaissez la suite !
Voilà un type qui n’a vécu que pour et par la tragédie avant d’en succomber au cours d’un dernier acte qu’il n’avait sans doute pas prévu.
Sans répondre personnellement à chacune ou chacun, faisons quand même le tour des imperfections relevées çà et là et ne m’en veuillez pas si j’en oublie.
-les échos en « il » et « u » ne sont pas du meilleur effet, j’en conviens.
-vue/bévue sont deux mots de même racine, c’est vrai et c’est à éviter ! Bien vu, socque…
- « nous dit-on » ressemble à une cheville mais, bien que sachant qu’on m’en ferait la remarque, je l’ai tout de même conservé car pour moi cela marque aussi le doute, certains historiens remettant en cause cette tragi-comédie.
- comme l’ont relevé Pich 24 et MM, au vers 13 l’article indéfini « un » ne colle pas avec la célébrité et surtout l’unicité d’Eschyle… Michel me propose une autre solution et je l’en remercie
-pour ce qui est des rimes en « ue » que certains pensent insuffisantes je ne prendrai que cet exemple de Sully Prudhomme, auteur prudent s’il en fut, vers extraits des Solitudes !
« Le prestige insolent des grands yeux diminue
Et d’autres, d’une grâce autrefois méconnue… »

Ça c’était pour la forme, voyons le fond !

A phoebus… Je pense que les différents commentaires ont éclairé votre lanterne… à moins que ça ne soit moi qui aie mal compris votre propos. Je n’ai rien contre Eschyle et ce n’est pas moi mais l’Histoire, ou la légende si vous préférez, qui le fait mourir de ce choc frontal et céleste

A Arielle. Très bien « vu » en ce qui concerne le handicap du royal rapace…
Presbyte n’est pas le terme qui convient mais chacun aura compris qu’il s’agissait de qualifier de défaillante la vision de ce pauvre volatile…

A mactauth en complément du MP…
Ce texte vient donc d’une banale lecture et il n’y a pas de suite à attendre, que ça soit sous forme de poème ou de nouvelle.
J’ai simplement sur le métier un autre personnage de la même époque, personnage évoqué par Aristophane mais je n’en dirai pas plus… afin de conserver l’anonymat si toutefois ça se concrétise.

Je pense avoir fait le tour des questions et remarques mais je me tiens, bien entendu, à votre disposition pour compléments d’informations…

Encore merci et bonnes vacances à tous.

Contribution du : 06/07/2012 15:50
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Re : Tragi-comédie
Visiteur 
Ce n'est peut-être pas une fable, mais La Fontaine, dans l'Horoscope (VIII,16), dit :
Un Aigle, qui portait en l'air une Tortue,
Passa par là, vit l'homme, et sur sa tête nue,
Qui parut un morceau de rocher à ses yeux,
Etant de cheveux dépourvue,
Laissa tomber sa proie, afin de la casser :
Le pauvre Eschyle ainsi sut ses jours avancer.

Il en prend exemple pour se gausser de l'art horoscopique en disant plus loin :

Je ne crois point que la nature
Se soit lié les mains, et nous les lie encor,
Jusqu'au point de marquer dans les cieux notre sort.

C'est le lot de toute histoire d'être en soi porteuse de morale. Faut-il encore se donner la peine (ou la fantaisie) d'en trouver une.

Contribution du : 06/07/2012 17:47
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Re : Tragi-comédie
Chevalier d'Oniris
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23/05/2012 16:48
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Post(s): 2557
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Bonjour Alexandre

On s'est mal compris. Je commentais par rapport à la légende et je me suis dit qu'elle n'était pas innocente d'un certain humour pour rendre hommage à l'auteur qu'il fut.

Contribution du : 06/07/2012 18:04
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Re : Tragi-comédie
Visiteur 
A Pich 24... Je ne connaissais pas cette fable de La Fontaine, merci pour l'information. Je suis d'autant moins excusable que j'ai tout La Fontaine en classique de poche !

A phoebus.
Ca me paraissait bien un peu bizarre comme réflexion et me voilà
ben marri de n'avoir point compris ce trait d'esprit faisant allusion à la légende. Mille excuses cher collègue !

Contribution du : 06/07/2012 18:41
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