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L'éléphant
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En ce qui concerne ce texte, j’avais initialement prévu de suivre les rimes, mais j’ai rapidement abandonné (dès le deuxième vers). J’avais aussi prévu de finir le texte par « ses pattes d’éléphant l’empêchent de marcher », mais je m’en suis montré incapable. Et je pense que si je l’avais fait, le pastiche aurait tourné à la bouffonnerie. En présentant ce texte, j’avais déjà quelques craintes à ce qu’il apparaisse comme une hérésie dans le domaine classique. J’ai même longuement hésité pour la catégorie. De même, pour la définition, j’ai longtemps hésité entre pastiche et parodie ; mais considérant que le pastiche avait en quelque sorte un peu plus de noblesse, je l’ai lâchement préféré. Pour finir, j’ai suivi un passionnant débat entre pro et anti pastiches au regard de l’hommage ou de l’offense faits à l’auteur. J’ai donné plus de crédit aux ‘pro’ qui considèrent que, même détournée, rappeler l’œuvre d’un auteur c’est toujours une manière de le saluer et de le faire exister.
Le choix de l’éléphant s’est fait assez naturellement. C’est un animal qui me tient à cœur et même si, tenu par le pastiche, j’en fais une allégorie du poète bâillonné, c’est bien la disparition de la race qui m’intéressait de rappeler.

Pour les commentateurs, sans qui rappelons le le site n'existerait pas (race en voie de disparition elle aussi) :

@Alexandre, si ivoirien est bien un gentilé de la Côte d’Ivoire et se différencie d’ivoirin, je l’emploie (à tort) ici comme qualificatif de détenteur d’ivoire. Je vois bien que c’est une entorse et je ne peux que m’en excuser. Je lui ai attribué un sens sans vérifier de sa justesse. Sur le coup, je pense que j’étais trop sûr de moi : fatuité. Ça m’apprendra.

@merseger, j’ai bien aimé votre parallèle sur la vénus hottentote qui renvoie pourtant vers une époque un peu plus ancienne où les gens, en général, étaient moins instruits sur la diversité du monde. Il est étonnant de noter combien, depuis les Grecs, notre rapport avec les animaux s’est délité (à notre profit bien entendu, au cas où on puisse penser que…)
D’accord pour « cornu » pas assez travaillé. (Faut dire qu’entre la fainéantise et la procrastination je ne sais plus où donner de la tête).

@ Pimpette, j’adore « bien musiqué » (ça me fait penser à : quand la musiqué bonne). Merci d’avoir apprécié cette dernière strophe : je l’ai réécrite pus de 10 fois avant de tomber sur mes pieds au niveau du sens. (Le début était plus facile).

@Fattorius, en classique, les « e » finaux, en s’élidant avec la voyelle suivante, sont en quelque sorte sublimés et annihilent le hiatus qui paraissait pourtant criant. C’est peut-être difficile à comprendre, mais une fois qu’on l’a admis et intégré, il ne reste plus qu’à s’en servir, le cas échéant. Merci d’avoir développé votre avis, et au plaisir de lire de nouvelles Helvètes suissitudes.

@leni, bonjour, on ne se connaît pas, mais j’apprécie vos interventions. Vous êtes le public que je recherche. Celui qui se réclame bon public, comme je le serais en face de quelqu’un qui me pose une devinette ou d’un gars qui vient me faire un tour de magie. Je ne suis pas là pour vous rouler et vous n’êtes pas là pour l’être. Le marché est honnête. Merci. Paul Célan disait qu’il n’y avait pas de différence entre un poème et une poignée de main. Je vous offre ce poème.

@ Brabant, je ne pensais pas forcément à un monde de brutes (je ne me considère pas comme un poète engagé ou même maudit comme l’était Baudelaire, ce serait délirant), j’ai seulement tenté de suivre au plus près ses mots, jusqu’ à « exilé », et le sens de son texte. Le détournement (l’inversion) de l’expression « la croix et la bannière » ne m’a pas semblé complexe au point de créer de la perplexité. Mais c’est une expression que j’emploie couramment, et je comprends que pour ceux qui ne l’emploient jamais, ou qui la découvrent, cela puisse être étonnant.
Même si je subodore son sens général, je ne sais absolument pas ce que veut dire l’acronyme (?) AMHA. (An, mois, heure, année ? Avion Mig Hélicoptère Attack ! )
Même si je ne suis pas d’accord avec certaines, d’autres de vos interventions sont tout à fait justes, et je leur ai répondu par MP.

Contribution du : 25/07/2012 09:20
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Re : L'éléphant
Visiteur 
@Alex2
Très fine analyse dont j’admets tous les points.
L’emploi de « précieux ivoirien » voulait souligner le sort réservé aux pachydermes quant à la valeur qu’on attribue à leurs défenses, mais je comprends qu’au niveau du rythme elle est mal huilée. Pour le reste, « de plats de porcelaine » vient de l’impossibilité de placer « magasin de porcelaine » plus juste, mais que je n’ai pas su versifier.
Je m’étonne par contre que personne n’ait souligné l’accroc entre roi de savane et prince d’Afrique. Je l’explique tout de même : tout en voulant célébrer la puissance de l’éléphant, il fallait quand même ne pas destituer le lion. Je ne suis pas sûr de m'en être bien sorti.

Contribution du : 27/07/2012 12:14
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