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A propos de "Marthe et Roger"
Expert Onirien
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21/07/2012 17:47
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Comme je n’ai aucune imagination, je n’ai rien inventé pour écrire cette nouvelle, ou presque. C’est juste un collage de choses réelles qui n’ont pas beaucoup de liens entre elles.
Tout d’abord, Marthe et Roger sont les prénoms de mes parents.
En revanche leur union ne m’a pas servi de modèle. C’est la mienne et celle de ma femme qui en est le plus proche reflet. Heureusement, mon épouse n’est pas morte et je « partirai » avant elle – cela fait partie de nos plaisanteries stupides.
L’épisode de bistrot après l’enterrement m’est arrivé personnellement et je crois bien que c’était à l’occasion de la mort de ma mère. J’avais en effet honte d’avoir ri de bon cœur, alors que j’étais si malheureux.
Enfin, j’ai emprunté, sans pratiquement la modifier, l’histoire de la pâtisserie, à une copine qui avait perdu son père dans un accident de voiture. Il était chocolatier et plus d’un an après sa mort, mon amie était entrée dans un salon de thé où elle s’était effondrée en larmes. L’odeur de chocolat l’avait subitement transportée quelques années en arrière dans l’atelier de son papa.
Je vous remercie sincèrement tous pour vos commentaires et je souscris à la plupart d’entre eux.
Juste quelques petites choses à ajouter :

@brabant: pour le coup, j'ai donné tout le trousseau de clés, cette fois-ci

@ macaron et @ pimpette : j’apprécie vraiment de passer pour une femme, particulièrement si cela permet d’imaginer que j’ai pu faire preuve de la fameuse « sensibilité féminine » qui nous ferait tant défaut à nous les hommes. C’est une légende !
Et merci Pimpette pour l’hommage rendu à Rosebud. Je n’ai jamais vu du que la fameuse scène finale où Citizen Kane murmure « Rosebud » sans que personne ne comprenne pourquoi. Ca me suffit pour adorer ce film mythique que je ne regarderai probablement jamais. L’impression, toujours l’impression…

@ ludi : en plein dans le mille ! Le fameux « mais nous tombons tous dans ce travers en ces occasions » est en effet une faiblesse. C’est même une belle connerie autour de laquelle j’ai tournicoté longtemps avant de l’insérer, presque par vanité. Le referai plus ! Ou je vais tenter de m’en méfier plus, la prochaine fois.

@ pascal31 et @ alexandre : pas de quoi pavoiser non plus avec le fameux « chaque fois que le désir lui en prenait à lui" dont je me demande comment j’ai pu laisser passer une telle crotte de nez…

Concernant la parenthèse de la retraite, je voulais insister sur le fait que Roger est un « procrastinateur », mais va-t-en mettre un mot aussi laid dans un texte comme une enclume sur l’estomac du lecteur! Roger ne prépare rien, mais s’accommode de tout, y compris de la mort de l’être qu’il aime le plus. En un sens il ne sait ni où il a mal, ni ce qui lui fait du bien. L’épisode de la retraite me semblait permettre de faire élégamment d’une pierre trois coups : on situe son âge, son rang social, et sa tendance à la procrastination. Bon, le but n’est visiblement pas atteint.
Je suis quand même en désaccord avec Aldenor qui trouve que le thème est mal interprété : bien entendu que Roger est malheureux et cela dès la mort de Marthe, mais disons qu’il est résilient pour employer un mot à la mode et qu’il s’en étonne.
Enfin, je suis contrarié que « les bras ballants » aient été mal reçus. Si vous vous trouviez en face d’un « grand garçon » comme Roger, dont vous vous demandez ce qui lui arrive dans cette attitude à la fois grotesque, incongrue et un peu effrayante, vous auriez aussi sûrement cet air empoté qui fait qu’on écarquille les yeux et qu’on laisse bêtement pendre ses bras inutiles. Elle n’allait quand même pas se mettre sur ses genoux pour le câliner ?
Bon, je m’étale, je m’étale, laissez-moi vous remercier encore.

Contribution du : 07/11/2012 20:40
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Les honneurs déshonorent ; Le titre dégrade ; La fonction abrutit - Gustave Flaubert
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