Je tiens à remercier les lecteurs et commentateurs de cette petite histoire sans prétention autre que de construire une histoire dont l'éventuel lecteur soit en même temps l'auteur. Le but n'était évidemment pas de créer un chef d'oeuvre (en dépit de la référence flatteuse à La légende de la nonne de Victor Hugo) mais de mettre en scène des personnage fictifs (cf la question d'Alexandre) dans un scénario très "classique" en ménageant suffisament d'ambiguïté quant au dénouement pour que le lecteur lui donne sa propre signification : fantastique, magique, morale, sentimentale...
De ce point de vue je suis satisfait puisque 2 commentateurs ont émis des hypothèses différentes.
Pour le reste j'ai souhaité une expression simple, presque neutre, sans effet dramatique particulier pour que ce soit justement au lecteur d'y plaquer sa propre sensibilité.
Au niveau de l'écriture, je me cantonne au néo, refusant ( comme certains l'ont bien compris) de me soumettre à des règles archaïques, dont la justification ne me semble pas évidente dans la mesure où, souvent les hiatus relevés ne me paraîssent en rien ni gêner la lecture, ni offenser l'oreille. Comment dire autrement "Dona Inès..." Je concède cependant à Labrisse, que je remercie tout particulièrement pour la densité de son commentaire, que le "celà à dessein" n'aurait pas dû franchir la pointe de mon stylo.
Mea culpa...
Mes amitiés à tous ceux qui ont pris le temps de me lire.

Bonjour merseger et merci pour ces précisions. Je comprends parfaitement votre refus du "carcan" classique et ma réflexion concernant les hiatus ne sont que réaction d'un vieil emmerdeur...
Promis, je n'en parlerai plus ! Amicalement, Alexandre

En tout cas je rejoins votre assertion en ce qui concerne certains archaïsmes dépassés qui deviennent trop contraignants et n'amènent plus rien que l'on trouverait "d'acceptable heureux-poètiquement parlant"... Il est des hiatus au sens classique qui ne sont de nos jours qu'un corset étouffant, et j'ose dire même "oppressant" ... Mais, malheur! ! ! même le néo ne définit pas assez les contours de ce que l'on peux ou ne peux pas faire précisément et celà est dommage. Je préfèrerais avoir un cadre précis qu'un flou en la matière (sans parler des affaires de e et de césures qui reviennent en débat tout le temps sans que rien ne soit tranché). Donc, qui va tirer le sabre le premier et couper le fruit (ou au moins le peler) hihihi !

Merci encore pour ce poème tout de même.

Amitiés.

Labrisse.