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"Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
Maître Onirien
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Merci tout d’abord au Comité Editorial qui a retenu ce poème ; Merci aussi aux Correcteurs qui accomplissent un travail d’autant plus admirable qu’il est bénévole et qu’ils font preuve d’autant de tact que d’efficacité et de compétence. Un Merci particulier à Marimay toujours sur la brèche !

L’idée de ce poème m’est venue d’un forum où un Onirien racontait que son frère s’était obstiné à vouloir ramener sur sa poitrine le bras de sa mère qui retombait obstinément sur le côté de la table mortuaire au point d’aller peut-être jusqu’à envisager de le lier. Aussitôt je songeai à notre grand nigaud de chien qui s’était obstiné à vouloir obtenir une caresse de mon père sur son lit de mort en tentant obstinément de ramener la main de celui-ci sur sa nuque à l’aide de son museau. Et une foultitude de situations insolites, incongrues, saugrenues sont revenues à ma mémoire. Mona l’a très bien compris qui s’est instantanément rappelé la meurtrissure causée par la mort de sa mère.
Qui a perdu ses parents vit tous les jours que Dieu fait avec la mort de ceux-ci dans sa mémoire ; cela fait 37 ans que j’ai perdu mon père et 27 ans que j’ai perdu ma mère, et il n’est pas un jour où à un moment donné je ne pense pas à eux. Je sais qu’il en est ainsi pour tout le monde.

Le déclic de l’écriture est venu de Cioran dont je viens de lire trois opuscules (« De la France », « Cahier de Talamanca » que je conseille en toute amitié à Charivari ; Cioran était un Espagnol de cœur mais je crois qu’il le sait déjà), « Ebauche de vertige » ; j’ai lu aussi la seule interview donnée par sa compagne Simone Boué retrouvée morte au bas d’une falaise deux ans après lui en 1997, je conseille la lecture des propos de cette femme admirable à tout le monde). Dans « Ebauche de vertige », Cioran, sans doute fatigué de remanier ses aphorismes (il avait l’obsession de l’efficacité et de la perfection, donc des variantes. Ronsard déjà… et nous-aussi bien sûr à notre propre niveau), écrit soudain que seuls les fragments valent et qu’ils ne doivent pas être réécrits, le premier jet étant souvent le plus efficace.

Ces deux événements se sont télescopés, ont fait tilt dans mon esprit : je reprendrais les situations singulières qui se sont produites lors de la mort de mon père, « …avec des petits détails qui font sourire ou qui font mal et dont on se souvient toujours, ceux qui viennent hanter les rêves… après » comme le remarque si justement et avec émotion Mona [Merci Mona :)] et je les retranscrirais sous forme de poème en strophes courtes qui claqueraient comme des aphorismes avec un dernier vers en contraste voire en oriflamme, claquement sec et bref dans le vent ainsi que l’a finement analysé Ludi : « Curieux objet littéraire. Mélange de narration romanesque et de fulgurances poétiques. » Merci Ludi :). Exemples : « Giflés/Inhumanités/Strangers in the Night/Shame on them/Lui couperait-on les pieds ? » etc… etc…
Je n’ai malheureusement pas réussi à le faire pour chaque strophe, ou peut-être chaque strophe ne s’y prêtait-elle pas… Et cela aussi Ludi l’a remarqué, fin stratège ; c’est vrai que cela manque, car on attend ces « Toilettée ou non/Il faut paraître encore/Combien de vices pour un cercueil ?/Mais ce sont toujours les toubibs qui rient les derniers » etc… etc…


(A suivre pour les remerciements personnalisés)

Contribution du : 25/04/2013 00:17
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
Maître Onirien
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Merci aux trois commentateurs à l’aveugle, Socque (Quoi que j’en dise à la fin de cette intervention), Rosebud et David ; je me dis qu’un jour je m’y remettrai (mais faut d’abord que je rattrape David quant au nombre de coms, et ça c’est pas demain la veille. Lol)

@ Socque :

- Les correcteurs m’avaient bien prévenu : Pourquoi des italiques ? S’agit-il d’une erreur de balise ?
Meuh non :) je veux simplement adoucir l’âpreté du propos, car ça rigole pas hein ! Mona l’a bien dit : « Là Brabant tu as fait fort : c’est la mort pour de vrai, celle sans fioritures (ou presque) la mort de tous les jours, celle que l’on croise pour ses proches une ou deux fois dans sa vie… » J’ai eu de ces commentaires d’une pertinence incroyable, et bien sûr Mona est au premier rang. Merci Mona :)
Ah ! Marimay me l’avait bien dit ! (Vais l’écouter la prochaine fois)

- « Le carrelage glacé »… euh, c’était celui du couloir de la maison familiale. Encore plus cruel !
Déposé comme un colis en attente, un vulgaire paquet dans sa propre demeure !

- La strophe sur Noé. Oh, j’ai hésité, j’ai eu peur d’être taxé de racisme de racisme en évoquant cet épisode
Biblique dont l’Occident s’est servi pour justifier l’esclavage des Noirs. Ouf !
[Pas par vous hein :)]
Enfin vous accordez un bon point à ce texte :)

- Le passage sur le grand frère, vous avez sans doute raison. Mais je n’ai pas pu résister à « Strangers in
The Night ». Péché d’Auteur…

- Le comptable qui a pignon sur rue ? Ben non, ça n’était pas courant à l’époque, et de plus à la préfecture.
Ça valorisait ma famille – vous pensez un maçon qui s’était mis artisan ! – que d’avoir un tel comptable, pas un obscur scribouillard qui faisait ça chez lui après ses heures passées à la banque ou un instituteur qui complétait ses fins de mois parce que sa femme était une mère au foyer. Un col bleu qui employait un col blanc !

- Les majuscules ?... Ben, vous le dites vous-même, c’est une série de tableaux ; « pose photographique » est
bien vu en ce sens.

- Le but n’est pas franchement d’émouvoir ni de toucher, même s’il y a des strophes de ce type, mais, et
C’est cruel, de se montrer tels que nous sommes avec nos petits ridicules, notre cruauté et nos faiblesses. Ce poème est méchant (c’est loin d’être une hagiographie), contre le mort, contre moi-même, contre tout le monde, il est méchant et mesquin, et nombre de commentateurs l’ont vu ou pressenti dont l’avisé ChatotJP : « … la cadence de ce texte à l’écriture « joyeuse » », je n’ai rien à te pardonner JP, tu es dans le vrai, la totale vérité. Je dois d’ailleurs être à plusieurs reprises dans le règlement de comptes. Ce texte est aussi une catharsis. D’ailleurs à l’origine j’étais parti sur le titre « La statue du Commandeur » et on sait que Don Juan insulte le Commandeur dont il brise de la sorte et la statue et le piédestal sur lequel elle se trouve. Ceci mériterait un très, très… trop long développement ce basculement du Père, la mort étant l’ultime étape.

- Brassens, bien sûr, j’y ai pensé (l’a pas été un peu maçon le bougre, de par son père du moins ?), mais
Sans vouloir l’imiter, avec « Le petit cheval blanc » : « Tous derrière et lui devant » (voir la strophe « Un obligé… »), mais pas question de faire du Brassens, l’exergue citait bien Cioran. Je suis dans le Cioran là, et j’essaie d’être aussi méchant que lui pour ce que j’en ai lu. Drôle de bonhomme le gaillard !

- Trop long ? Vous avez raison Socque. Effectivement ça dilue. Pas forcément l’émotion car ça n’est pas
l’émotion que je visais, la causticité – j’ose le mot – en devient moins prégnante. J’aurais dû m’en tenir à douze strophes (notez que j’en avais bien plus de dix-sept) 12 strophes, 12 stations pour ce « chemin de croix » comme l’a si bien dit mon Vieil Ami Alex qui a éminemment raison, chemin de croix que j’ai fait suivre un peu à tout le monde, chacun à sa manière dans ses propres souvenirs. Que de commentaires éclairés pour ce texte qui touche à l’expérience de chacun c’est sûr. Qui ne s’est pas retourné sur lui-même en le lisant ? Personne, j’en suis bien certain, au point parfois de le nier parce que, probablement, quelque part, trop douloureux. Vous avez dit « giflé », Pouet ? Euh… N’allez pas ouvrir un topic hein. Lol. Ce poème à coup sûr est dérangeant.


Voilà, Socque, on ne se commentait plus car nous n’éprouvons aucune affinité l’un pour l’autre, d’ailleurs nos coms et nos évaluations divergent sept fois sur dix. Je crois que vous foncez tête baissée dans les textes, sans en connaître les tenants, à partir de là vos aboutissants sont faussés et vous n’y revenez pas : voilà ce que ça donne, brut de lecture, débrouillez-vous avec ça. C’est ce que je pense de votre façon de procéder ; déjà pour « Et ron et ron petit patapon » je vous avais démontré que vous aviez tout faux ; mais vous pouvez voir que je suis fair-play, je prends vos dits - et médits :) – très au sérieux. Donc merci à vous…

A propos, je vous dois un com. Lol
:D :D :D
Bien entendu je ne m’en prends pas à un pseudo, le vôtre, mais à une façon de commenter ; je ne suis ici que dans le commentaire du commentaire.


(To be continued)

Contribution du : 25/04/2013 19:39
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
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@ Rosebud :

C’est un plaisir tout particulier que de recevoir un TB – à l’aveugle – d’un commentateur de votre qualité. Si un jour je reprends ce poème en 12 Stations je privilégierai les strophes que vous soulignez.

Les notes de fin sont un peu ma marotte, une manière de ne pas partir tout de suite, un adieu que l’on prolonge. Merci à vous de bien vouloir m’absoudre :)

J’espère que vous reprendrez le fil de vos commentaires qui se sont faits rares ces derniers temps.


@ David :

Un ‘’Road movie’’, l’image est belle, je prends. ‘’poésie… naïve ou cynique parfois’’, je prends aussi. Bel esprit d’observation.

Merci David pour ce ‘’Bien’’ à l’aveugle !


- Bilan des lectures à l’aveugle : (TB + B + M-) : 3 = B. Texte Moyen Bon. De quoi confirmer le pessimisme de Cioran. Remanié je le ferais beaucoup plus dur pour mieux respecter la ligne du Maître, type :
‘’ Il l’avait habillé
On avait détourné les yeux
Pour ne pas voir sa nudité
Sceptre abattu ’’
… sans m’absoudre !
Attention ! Tout cela n’est qu’un rêve, où les nuits enterrent les nuits… Comment Cioran a-t-il pu survivre avec tous ses souvenirs coupables (car c’était tout de même un drôle de coco) ? Il est mort sous le signe d’Alzheimer…
Ceci n’a bien entendu rien de réel, comme les Chants de Maldoror ça n’est que de la littérature !


( à suivre )

Contribution du : 27/04/2013 23:47
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
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@ Léni :

J’ai bien aimé ton com particulièrement compétent : toi-aussi tu as relevé l’ « acerbe » et l’ironie, maîtrisés et surtout tournés contre moi-même. Je prends l’image de la ‘’lanterne magique’’ et celle des caricatures, chacun y étant réduit à sa grandeur ou à sa médiocrité.

Un grand merci l’Ami Léni :)


@ Pimpette :

Bien sûr… des sourires ! Bien sûr… pas de pleurnicherie. De la tendresse… sûrement encore, contrairement à certains propos tenus plus haut. Une tendresse telle qu’elle étouffe, tue, anéantit.
Il est des deuils que l’on ne fait pas ! Et on leur en veut.
Quelle ambiguïté que l’amour !

Merci à Toi pour cet « exceptionnel » ; mais, tu sais, « exceptionnelle », c’est toi qui l’es !

:))))))))))))


@ Tchouang :

Merci d’être passé sur ce texte :) Il me semble que vous m’avez assez bien cerné ; je prends tout et j’essaierai d’en faire mon profit.

Avec vous j’apprends toujours quelque chose. Joyce, oui, je viens de terminer ses « Lettres à Nora » ; Pound, je me suis acheté les « Cantos » suite à votre observation, je viens de terminer le XVIè sur l’horreur de la Guerre 14. Pourquoi les génies modernes sont-ils des personnages sulfureux ? A les lire voire à les admirer on se sent presque coupable.

Le côté « chronique », vous avez vu : je suis dans l’imitation de Cioran, à leur façon ses recueils d’aphorismes sont des chroniques ; « factuel », j’ai plus de mal avec Hemingway, j’en suis seulement à chercher à l’accepter.

Merci à vous !

Euh… si vous pouviez citer un, deux ou trois poètes ou quelques poèmes qui vous plaisent, cela me permettrait sans doute de mieux comprendre ce que vous cherchez en littérature et à partir de là, vos com… Please ! Lol


@ Pizzicato :

S’il te plaît, reviens parmi nous :)

Tu as tout bon toi-aussi : des « allusions sobres sur l’état du noyau familial » (Ben oui, tu sais lire entre les lignes), pas de « pathos » mais un « humour amer » qui renvoie entre autres aux « faux-semblants » : Bien vu !

« Une… étude de mœurs » : je prends :)

Un grand merci à Toi !


(A suivre…)

Contribution du : 28/04/2013 18:19
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
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@ Pouet :

Tout connaître de Cioran est à mes yeux une éminente qualité… à condition de relativiser son pessimisme par rapport à soi-même (je ne dis pas que vous ne l’avez pas fait hein). « Précis de décomposition » et « Syllogismes de l’absurde » me semblent avoir un lien de parenté avec mon texte ; aucune situation, aucun aphorisme ne vous sont-ils revenus à l’esprit ? Cela eût pu vous réveiller puisque vous dites vous être « giflé ».
Croyez bien que j’en suis désolé.

- La catégorie a été entérinée par le Comité Editorial et cela suffit à mon bonheur. Techniquement et selon
les critères d’Oniris c’est donc bien un poème. Ainsi labellisé en quelque sorte.
Nieriez-vous sa compétence ?

« Etudier Kafka sans autre forme de procès » semble avoir éveillé votre intérêt (levé votre sourcil en quelque double sorte), c’était discret, on pouvait passer dessus sans jouer du dédain ou de la supériorité (type « Ô moi je ne ris – ou ne souris – que quand je me brûle ». Je vous ai pourtant évité la pédanterie en évitant « Pénitent hyménoptère » ou « Cénobite impétrant », pas de métamorphose du cloporte donc ni de coloc en pénitence… Silence au Château pour vous éviter l’étranglement ; je suis humain.
Je constate qu’invariablement quand quelqu’un se risque à faire une plaisanterie ou un jeu de mots dans un poème ou dans une nouvelle il se trouve quelqu’un pour faire la fine bouche. « Oh ! Moi vous savez ! Je connaissais déjà ! » ou « Voui ! Un peu gros non ! Pas terrible ! » Et ‘Ha et ‘Ha et ‘Ha sur deux ! ça n’a pas manqué ici. Il y a d’ailleurs de quoi se régaler à ce sujet dans le paragraphe précédent ;)

Je pense avoir répondu avoir répondu à vos autres interrogations ou remarques dans ce qui précède.

Euh… une dernière chose : pour me faire pardonner de vous avoir ennuyé à un tel point d’absolue atonie, je me propose de vous offrir un vinyle de Dassary que j’ai là sous la main, un must :)

Y aura-t-il une « prochaine fois » ?


@ Luz :

Merci de votre lecture et pour le mot ‘’original’’, je crois que c’est un texte qui déconcerte, je pense aussi que sa longueur lui a coûté beaucoup de lecteurs.

Merci pour avoir souligné le travail sur les images dont ce « pavé arasé de quartz et de mica », j’ai en effet voulu que ce travail soit très visuel.

Merci à Vous :)


@ Wancrys :

Alors nous revoilà potes comme au bon vieux temps Wan :) ; je n’oublie pas qu’on s’était déjà rabibochés une fois, j’espère que ce coup-ci ça va tenir ;)

Tu as tout compris, le but était de mettre au moins une trouvaille par strophe, c’est là-dessus que j’ai fait porter mon effort. Ça m’a parfois amené à traiter le patriarche « avec une légèreté déconcertante », tu as parfaitement raison. Je me demande si une telle chose est susceptible de se produire en Afrique, ou bien si l’image du père ne se détériore jamais. Se rend-on compte là-bas aussi, à un moment donné, que le père n’est pas tout puissant, tu sais : l’image du piédestal qui s’effrite…
Cela pourrait donner lieu à un beau topic : ’’ La première fois que vous vous êtes aperçu que votre père ne pouvait pas tout. ‘’ En France cela fut fatal à Jospin ; nous a bien fait de la peine cet épisode :D
Sur un plan tout aussi général éclaire-moi de ta lumière natale :)

Un grand Merci à Toi donc !


@ Troupi :

C’est vrai que l’accumulation des situations dilue le propos :)

Merci pour votre compliment sur la première strophe ; comme vous le dites c’est l’entrée en matière qu’il ne faut pas rater. Ceci dit, les morceaux de bravoure viennent après :) mais je suis sensible à votre remarque car là je me trouve plutôt laborieux, plutôt anodin. Luz est gentil pour le « pavé arasé » ; dire que j’y avais ajouté du feldspath dans la première version, la totale :D

Commentaire pesé, j’ai apprécié ! Merci !


( à suivre…)

Contribution du : 30/04/2013 18:47
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
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Eh ! bien Brabant, merci pour tes remerciements (si je puis dire !) Dès ce soir, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je te nomme le roi des commentateurs de commentaires... plaisanterie mise à part, bien entendu !

Là aussi tu fais fort et j'admire cette aisance qui est la tienne ; Ah ! si j'en avais seulement le quart pour commenter... (mais, hein, on ne peut pas tout avoir !)

Continue donc à enchanter mon esprit avec tes réflexions toujours pertinentes, j'adore !

Merci à toi d'être là.

Contribution du : 30/04/2013 20:17
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
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@ à Mona :

Merci infiniment pour ton commentaire terminé par une note d’humour bienvenue  Je confirme tout le bien que j’en pense dans mes interventions précédentes, tu m’as été un peu un phare veillant sur mes réponses et les guidant.

Merveilleuse poétesse ! Du plus profond du cœur et de l’admiration !


@ Jamesbebeart :

« Familiale » de Prévert, poète à qui je n’avais pas pensé ici (Brassens par contre. Est-ce une hérésie que de dire qu’il n’y a pas loin de l’un à l’autre ?), est une référence que je savoure avec d’autant plus bonheur.

Heureux que vous me commentiez enfin Jamesbebeart et en vous référant à votre lecture à l’aveugle.

Au plaisir de lire le poète novateur que vous êtes, car vous avez ouvert une voie… qui n’a pas fini d’étonner. Bravo !


@ Alvinabec :

Merci pour le mot « drôlerie » ; j’en ai voulu dans ce poème, sous-jacente bien entendu comme vous l’avez très bien vu.

« La mort n’a pas l’oreille des cockers » est peut-être mon vers préféré. Où sont-ils ceux qui parlent du sixième sens des animaux ? Car cette scène est bien réelle. Les chiens et les chats sur les tombeaux attendent un maître bien vivant. Où sont-ils les loups qui hurlent à la mort sinon dans l’imagination du poète romantique ? Les loups hurlent à la faim, à l’amour, à la lune, à la meute. Le maître dans le tombeau est bien vivant au chien qui attend et se languit.
J’ai été surpris que personne n’ait remarqué le jeu sur le nom que je lui ai attribué dans le poème (en réalité il s’appelait Samie) ; peut-être tout le monde a-t-il été honteux de révéler ce jeu trop évident… Euh ?... Ce nom fait bien évidemment sens, sinon ça n’a pas d’intérêt :)

Merci Alvinabec, à vous lire :)


@ Alex :

Tes références (Breton, Aragon, Prévert, Eluard) sont élogieuses Cher Vieil Ami car ceux-ci sont des POETES, pas de simples aligneurs de mots, il n’y a ici que du brabant, un brabant trop prolixe sinon trop bavard car il y a tout de même et fort heureusement de la concision dans chaque strophe, la concision dans la longueur, faut le faire. Lol :D

Je devine au ton de ton com que le contenu de ce poème t’a pesé et que je t’ai fait revivre à toi-aussi un vécu douloureux. C’est à cela, à cette empathie que l’on reconnaît les vrais amis, les amis de cœur, ils nous accompagnent dans la douleur, nous suivent et communient.

A bientôt pour un sonnet, de toi, l’Ami Alex !
Qu’il me sonne les cloches :)


(To be continued…)

Contribution du : 01/05/2013 19:11
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
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@ Ludi :

Je dois bien avouer que ton com m’a laissé admiratif et je l’ai déjà largement repris dans tout ce que précède :)))

Pour ce qui est de la ponctuation je pense comme toi qu’elle n’a pas de raison d’être dans la poésie libre où on va la ligne à chaque groupe de respir signifiant ou significatif/respiration-sens en quelque sorte.
Pour un sonnet c’est sans doute très différent et la ponctuation peut devenir un jeu très subtil et/ou au scalpel :)

L’ellipse, oui ! Je la pratique beaucoup. C’est ce qui fait l’élégance d’un texte (Soyons coquin : c’est une femme sans soutien-gorge qui joue de ses tifs. Absolument blufflant. Aïe ! Ne me tapez pas dessus !)… et la complicité avec le lecteur.
Il faut faire très attention à ce qu’elle ne devienne pas élitiste.

« Combien de vices pour un cercueil ? » Certainement dix fois plus que celles qui sont nécessaires pour fermer le couvercle. Ah, j’ai bien hésité avant de mettre ce vers. Je suis content que tu aies apprécié.

Cette notion de « Curieux objet littéraire » m’a été très flatteuse ainsi que toutes les « fulgurances » sur lesquelles tu m’as déjà permis de revenir. Un peu de l’héritage de Cioran comme je l’ai déjà dit :)

Un grand merci à toi ; des commentaires comme celui-là j’en redemande :))


A te lire très vite !


@ ChatotJP :

J’ai également eu l’occasion de citer déjà ton commentaire que j’ai beaucoup apprécié écrit au coin du bon sens. J’aime beaucoup ces images du film en noir et blanc puis du film muet et enfin de cette cimaise où seraient accrochés autant de tableaux avec un « déferlement de portraits saugrenus », tiens tu viens de me faire penser à Tati ! Quel éloge ! Tati ! « Cinq étoiles » Oui vraiment, somptueuses pour Tati ! Plus modestes pour moi ! Mais on pourrait traiter ça comme ça oui, ou comme ce film anglais : « Joyeuses funérailles » que je conseille à tout le monde pour mourir de rire, ce qui n’est évidemment pas le cas ici mais il y a également du « joyeux » dans ce poème comme tu l’as remarqué fort à propos.

Un très chaleureux merci à toi, homme chaleureux par excellence. Je conseille à tous d’aller faire un tour sur ton blog (qui m’a enchanté) :)


(à suivre)

Contribution du : 05/05/2013 18:37
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
Visiteur 
Ta poésie est simplement sincère. Je n’y suis pas toujours sensible (les références médiévales de « Ron patapon »), je ne comprends pas toujours tout (« Pour qui sonne le glas »), mais je sais que la solution est toujours dans le texte, et que tu es honnête avec le lecteur.
Et puis j’aime ton style, alors voilà, écris ce que tu veux, je serai toujours fidèle.

Cordialement
ludi

Contribution du : 05/05/2013 20:51
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Re : "Le saint" de brabant offre un canon à ses lecteurs et commentateurs :)))
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Il y a une clef dans "Le saint" Ludi :) Elle est dans la dixième strophe (celle du chien) je mets un exceptionnel au prochain texte de qui la trouve :D


Mais si !

Contribution du : 06/05/2013 00:47
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