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Triade + Monade
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Merci à vous onze d’avoir commenté le texte intitulé Tétrade.

socque : j'ai été inspiré par une évocation trouvée dans un texte hindou, le souffle, physique, étant présenté comme indispensable pour respirer. Le « d’après » est un peu excessif de ma part.

wancyrs et AntoineJ : l’appellation d’organe se veut amusante, l’esprit comme émanation du cerveau, le souffle venant des poumons ; le simplisme s’étend-il à la proposition de hiérarchie ?

Merci alvinabec. Vous décrivez ce que je souhaitais que le lecteur pense de ce texte.

in-flight : je n’avais pas pensé à la vocation pédagogique de ce texte. Je connais très peu les textes hindous, mieux la biologie.

Mais enfin, brabant, Robespierre est le premier dictateur de l’histoire ! Et, dans mon dénouement, ce n’est pas une royauté qui voit le jour, mais une monarchie présidentielle démocratique :) quel mécréant ce brabant, qui ne croit même pas à la trinité…

Oui, Luthaud, les organes sont tous importants, sauf les vestigiaux :)

Black-box, si vous laissez votre âme d’enfant dans la voiture ou chez le garagiste pour venir sur Oniris, ce n’est pas drôle :) Sand écrivait, de mémoire approximative : les marionnettes n'intéressent que les artistes et les enfants.

Ioledane : merci pour votre suggestion de mise en page, conseillée par le comité de publication, conseil que je n’ai pas suivi; aurais-je dû ? Je dirais que c’est une oligarchie à trois, le souffle comme ambassadeur, le cœur comme président, l’esprit, premier ministre. Fantaisie convient bien à l’ensemble, c’est vrai.

Pouet, mon cœur est un organe, on m'en a d'ailleurs fait la remarque.

Lobia : merci d’évoquer l’objectif ou l’impact de ce texte, un texte réussi d’après moi devant suggérer au lecteur qu’il savait des choses dont il ne savait pas qu’il les savait.

J'ai répondu partiellement à chacun, vos commentaires étant plus riches que je ne les fais. Merci pour vos lectures divergentes et respectives. Dans cette Tétrade, les amaryllidacées narcissiques qui se réveillent sous le vent de la poésie du « souffle » désignent le champ de jonquilles décrit par Wordsworth dans The Daffodils placés en péritexte de Psychotique Apocalypse. Il s'agit des mêmes fleurs et du même souffle. On pourra en lire l'épilogue, après l'exorcisme du possédé :

— Maître, dis-je avec ma voix. Que dois-je faire ?
— Cultive un champ de daffodils, afin que j’y nourrisse l’armée de ma descendance, dirent les oiseaux.
— Comment le pourrais-je, puisque je suis sans force ?
— Travaille et la force te viendra.
Mais la terre s’étendait à perte de vue. Découragé, je retournai dans la cave pour y grouiller comme un cafard incessant.
— Adresse la parole à ton fils, dirent les oiseaux.
— Commence, dit mon père.
Je ne connaissais pas sa voix.
— Père, comment demandes-tu à un cadavre de commencer quelque chose ?
— Fais comme moi.
Et je vis le premier coup de pioche. Il me donna la pioche et je retournai la terre comme il l’avait retournée.
— C’est cela, continue.
Je retournai la terre une deuxième fois. Alors je sus que c’était mon vrai père, et le feu son imposteur. Le souffle de l’esprit passa sur mon cœur comme le vent du verbe de l’empire d’amour souffle dans les plaines d’Amérique, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie depuis la fondation du monde, à la tombée de la nuit, en été. J’éclatai en sanglots et quand le sanglot s’arrêta, le hurlement avait cessé. Je voulus remercier mon père de m’avoir donné la vie, mais il n’était plus là. Alors, je me mis au travail afin que le champ de daffodils fût donné à celui qui le recevrait.

Contribution du : 01/06/2013 18:57
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