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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





A propos de "Un œil sur la misère"
Chevalier d'Oniris
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Bonsoir à tous.

Je remercie tout les commentateurs, ainsi que tout les Oniriens.
Je suis ouvert à toutes discutions autour du récit.

Amicalement

M.

Contribution du : 28/03/2014 18:34
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
Expert Onirien
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De Capens
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Bonjour Dodo-Chan,

Voilà une ouverture de fil pour le moins lapidaire ;=)

Vivre dans une cité m'est aussi étranger que vivre au pole Nord. Je n'ai donc pas à juger un point de vue intérieur.

J'ai bien aimé ce texte, surtout son énergie. J'ai été surpris de voir pas mal de commentateurs y trouver de la haine. Pour ma part je n'y ais trouvé qu'une grande soif pour une idée fantasmée. Haaa, les marques de luxe...

Couper le monde en riche/pauvre est une chimère. On est toujours le riche (ou le pauvre) de quelqu'un.

A mon avis, une notion bien plus intéressante est la notion de "suffisance". Un équilibre plus délicat à trouver, mais plus apaisant qu'une course perpétuelle à l'échalote.

Bien sûr, mon point de vue est celui d'un gars qui n'a jamais eu faim de sa vie et dont les enfants n'ont jamais manqué de rien...

Contribution du : 29/03/2014 10:33
_________________
Celui qui écrit dans mon dos ne voit que mon… (Adage du banni)
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
Visiteur 
A vrai dire je n'ai pas trouvé de haine non plus.
J'y ai vu un "cri" comme certains commentateurs l'ont écrit, dont Coline je crois.
D'autre part, il est un peu léger de juger du talent littéraire de Dodo-Chan sur un texte comme certains l'ont fait, et surtout sur ce texte, qui est avant tout, je me répète : un cri, un genre de pamphlet (?). Ce n'est pas une histoire à proprement parler.
Et malgré tout, comme beaucoup l'ont souligné il y a quand même la patte d'un conteur là-dedans, d'un écrivain.
Voilà c'est un écrivain qui sait raconter des histoires mais qui a eu besoin d'évacuer quelque chose qu'il avait sur le cœur. C'est comme cela que je vois la chose.
Au passage, crier à l'imposture est un peu culotté. Ce n'est pas parce qu'il n'a pas la vision idyllique des cités chères à certains que sa vision n'en est pas moins sincère et respectable.

Contribution du : 29/03/2014 12:53
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
Chevalier d'Oniris
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Bonjour les amis

je ne comprendrai jamais les clichés et les préjugés, à l'encontre des clichés et des préjugés.

Voyons: Je suis allé, là où tu n'es pas allé, et je t'ai dis ce que j'ai vu, entendu, vécu. J'ai jugé, puis je t'ai rapporté mon jugement qui est devenu par la force des chose, un préjugé, que toi même tu as jugé de ton coté.
Ce sont généralement, des gens qui se sont fait avoir, qui préviennent les autres par solidarité.

Mon dieu, j'aurai aimé qu'il n'y ait ni pute, déchets, drogue...et ainsi de suite dans mon quartier, et tout les quartiers du mondes, malheureusement, c'est de ces choses-là, que sont fait un quartier, et de rien d'autre. Le souci, des préjugés, ce ne sont pas leur nature, ceux sont d'une part les mots qui sont trompeurs, car ils en sont que des indicateurs, et ne seront jamais la vies. Donc, si je dis"pute" soit nous sommes vivant, et malgré les clichés, et le banal de la chose, nous nous rendons compte, tout de même, qu'une femme vend son corps, alors, là, le préjugé n'a pas d'importance, il n'est qu'un raccourci à l'horreur. Sommes nous assez vivant, pour nous offusquer encore, ou laissons faire les préjugés?

Je voulais traiter dans ce texte, de la dimension de l'être. Une dimension silencieuse, dans laquelle notre base repose, comme les racine d'un arbre dans la terre. Comment changez les racines? Comme changer d'être. Puisqu'il faut que je change d'être pour avoir, ce que je veux être. Comment changez mon fond, sachant que toute tentative depuis ce fond, ne fera que m'y enfoncer d'avantage. Et quand j'aurai ce que je veux, cela voudra signifier ma propre ma mort. Aller jusqu'au bout demande un courage, toute cette haine accumulée, cette force, cette énergie, je devrais m'en arracher pour atteindre mon objectif. Suis-je assez intelligent pour le faire, pour devenir libre?

Je ne bosse pas à Monaco mais y vis. J'ai vécu dans un quartier vraiment pourri. j'ai une perception des choses assez intéressante. Mais je ne peux parler que du pauvre allant vers le riche, car c'est ce que je serai toujours.

Enfin, je ne visais ni les riches, ni les pauvres, mais l’éternelle danse macabre de notre polarité intérieur et ses monstrueux rouages.


Amicalement

M

Contribution du : 29/03/2014 14:52
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
Organiris
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Sans doute les contrastes sont-ils plus manifestes en certains lieux qu'ailleurs, à Monaco, par exemple. En lisant votre texte, j'ai songé à des auteurs-chanteurs de slam. J'ai pensé que ces derniers parvenaient peut-être davantage à transcender la vie de la cité. Cependant, venant de découvrir votre propre commentaire, je réalise, comme en lisant votre texte d'ailleurs, que le mot "cité" est peut-être mal connu. On le relie aux grandes villes. Or, cela est juste. Loin des centres, la vie y est manifestement bien différentes. En tous cas, je ne remets pas en cause votre regard. Il vous est personnel. L'on vous perçoit observateur et "dans la vie", de même que dans celle de la cité. Vous savez en rendre compte. Je regrette simplement, comme je l'ai stipulé dans mon commentaire, que vous vous soyez laissé entraîné par quelques mots vulgaires dont je pense il était possible de vous passer. Cela dit, cela relève aussi d'un effet de mode. On la trouve - bien malheureusement - parfois en littérature, et chez des auteurs de bonne renommée. C'est une question de goût, de philosophie.

Contribution du : 29/03/2014 17:12
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Inspiration ou poésie...
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
Visiteur 
Dodo Chan a écrit : Citation :
j'aurai aimé qu'il n'y ait ni pute, déchets, drogue...et ainsi de suite dans mon quartier, et tout les quartiers du mondes, malheureusement, c'est de ces choses-là, que sont fait un quartier, et de rien d'autre


Et c'est là où je ne suis pas d'accord, où je répète que vous avez une vision faussée et négative des quartiers défavorisés, où vous relayez les stéréotypes balancés par les médias à longueur de temps.
Pourquoi ne parler que de la misère et des problèmes et occulter les fantastiques volontés que l'on trouve dans les Maisons pour Tous, les Centres Sociaux, les clubs de foot et de sports de combat ?
Que faites-vous de tous ces gens admirables qui luttent contre ce carcan sinistre dans lequel vous les enfermez ? Ma profession m'amène à collaborer avec des travailleurs sociaux et jamais ils ne pleurnichent comme vous le faites sur un environnement difficile ! Les obstacles existent, traffic et prostitution sont une réalité mais il n'y a pas que ça. La majorité de la population de ces quartiers n'ont pas cette vision réductrice que vous leur prêtez.
Votre texte m'a agacé car véritablement il ne laisse aucune place à l'humanité, à l'espoir, n'autorise pas les gens à sortir d'un cadre au nom d'une espèce de fascination morbide.

Contribution du : 29/03/2014 19:09
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
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Bonsoir Jano.

C'est bénévoles, karatéka, et autres nous ne savez pas ce qui anime leur âmes. Vous ne le serez jamais. Nos jouons le jeu du système, il faut être brillant, casser ses briques avec la tranche de sa mains ou s'occuper des plus pauvres gratis.

Je vous agace parce que je suis un pauvre affranchi,qui n'a pas besoin des riches pour faire exister. Rien pour les nourirre. Vous ne pouvez pas m'aider.

Contribution du : 29/03/2014 19:54
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
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Bonjour Dodo-Chan,

Je suis contente que vous ayez expliqué votre texte, je comprends mieux ce que vous avez voulu exprimer, sortir de vous, et j'en apprécie d'autant plus ma relecture.

Je pense simplement que l'image mentale que je pouvais avoir d'un quartier pauvre comportait déjà plusieurs des aspects que vous avez présentés dans votre texte. Ainsi, j'ai eu l'impression de voir exposée, en un sens, ma propre vision (en plus claire, certainement, comme dans l'oeil d'un microscope) de la pauvreté, dans des mots simplement beaucoup plus habiles que les miens. Je n'ai pas été fouettée, j'ai été, pour ainsi dire, caressée dans le sens du poil, tout en étant dans l'impossibilité de pousser plus loin dans vos idées.

C'est ce qui m'a déçue: le texte m'a paru impersonnel, plein dans son style et sa substance (car je persiste à y sentir une haine profonde un peu castratrice, quoi que juste, et à y voir une écriture magnifique) mais seulement à moitié plein dans son humanisme. C'est ce qui, comme Jano, pouvait "m'agacer", et je n'ai pas l'impression, en ressentant cela, de préjuger la notion de préjugé, comme vous l'avez très bien exprimé. Je ne suis pas du genre à hurler aux idées préconçues, il y a d'ailleurs des moments en écriture où elles sont nécessaires: lorsque je les sens dans un contexte où elles sont déplorables, je les énonce tout simplement.

Je comprends que de transcrire votre expérience était un travail très dur et que vous l'avez certainement fait avec beaucoup de franchise. Je n'ai jamais douté de votre sincérité, ni de votre plus grand vécu que moi en la matière. Votre dernier commentaire ne peut que me conforter dans cette conviction, vous m'avez beaucoup touchée. Je pense simplement que votre texte, tout en étant loin d'être mauvais, manque d'une petite nuance personnelle, d'une idée, d'une piste, ou simplement d'une obsession individuelle parmi toutes les manifestations de la misère, qui aurait donné plus de vie et de sens à l'ensemble.

J'espère ne pas vous avoir trop ennuyé, ni agacé, et désolée si je donne simplement l'impression de n'avoir rien compris à votre texte, mais je pense qu'il ne faut pas renier les impressions que nous ressentons en abordant un écrit: c'est ce qui fait vivre ce dernier à travers le lecteur.

Sincèrement,

Contribution du : 01/04/2014 05:16
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Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture.
-Jean Cocteau
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
Chevalier d'Oniris
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Bonjour Alice.

C'est un plaisir de vous lire.

J'ai écris ce texte, après une visite chez ma sœur au quartier. Elle m'avait demandé de faire quelque course et en m'y rendant je fus choqué. Je dépeind un quartier d'aujourd'hui qui n'a rien à voir avec celui de l'enfance, celui qui valait la peine d'avoir un bonne œil sur la misère, si bien que ce côté personnel s'est dissous et ne subsiste que le réel.
Je l'ai dis dans les première lignes, j'aurai pu embellir, mon cœur pour survivre la fait trente année durant.

Ce qui faisait tenir debout c'était la promesses d'être riche et rien d'autre. Ce fait est assassin, surtout quand on en sort du quartier.
J'ai des nouvelles sur ma vie dans le quartier très choquante, et qui sont vraies. C'est malheureux, et en les écrivant j'ai pleuré des fois, en me rendant compte que nous avions réellement vécus ces chose là.

Un turc ne peut discuter avec un allemand, un pauvre ne peut comprendre un riche.C'est ce que j'ai essayé de faire, en, comme vous dites si bien, en tentant de sortir de moi-meme.

Amicalement.

M.

Contribution du : 01/04/2014 08:52
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Re : A propos de "Un œil sur la misère"
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Rebonjour,

L'histoire de ce texte est très intéressante, et je pense que si cela vous a permis de vous libérer, ce qui est certainement le cas si vous êtes parvenu à pleurer en l'écrivant, alors son objectif le plus important est indiscutablement atteint. Bravo et merci.

À une prochaine fois,

A.

Contribution du : 01/04/2014 21:46
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