Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



(1) 2 3 4 »


Les fous alliés
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
Bonjour à tous,

Ah ! Moi qui avait dit et prédit à Stony un avenir radieux à ce texte, j‘ai l’air malin, tiens. Je vais encore me faire chambrer en forum !

Bon, je ne veux (et j‘espère vais) pas passer pour un ronchon ou quelqu’un qui ne supporte pas la critique (même si les à priori sont tenaces, je sais). Donc, je ne dirais pratiquement rien d’autant que je n’ai pas vraiment le recul moi-même à cet instant (comme pour toutes celles que j’ai écrit) pour qualifier mon travail avec objectivité et sérénité. Juste rappeler qu’à l’instar du premier épisode écrit il y a 4 ans - et encore présent sur Oniris – son but était – et reste – le même : le divertissement du lecteur. Alors, peu importe que je ne comprenne pas très bien la teneur de certains commentaires ou les intentions qui me sont prêtées, l’angle résolument sérieux qui semble avoir été – solidement - choisi pour appréhender le texte, les comparaisons (que je trouve) étranges etc…, allez ouste à la trappe toutes ces considérations.

Que je le veuille ou non, les réfute ou pas, vos commentaires sont là, ils existent. C’est tout.

C’est la règle et je m’y conforme comme tout le monde. En postant ce texte, j’ai demandé (et fortement) votre avis, j’en ai reçu déjà, j‘en attend d’autres même si je suis conscient que le nombre de caractères peut dissuader. A moi désormais d’y prêter attention (ou pas), du crédit (ou pas), d’y trouver de la qualité (ou pas), de l’objectivité (ou pas) et plus que tout, de l’aide et des enseignements. Ou pas.

Un merci chaleureux pour vous être paluché autant de lignes sur un écran (que j‘espère grand !). Et un tonnerre d’applaudissements aux correcteurs pour le travail colossal effectué.

Soyez certains, que tous vos efforts sont estimés au plus haut point.

Bonne journée à nous tous

Widjet
(pas très content, certes. Mais ne sait pas - encore - après qui)

PS : Ne jamais sous-estimer l'mpact (en bien ou en mal, du reste) d'un premier commentaire sur les suivants.

Contribution du : 04/06/2014 16:27
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
En réponse à vos commentaires

@socque

Tout est brut de décoffrage, premier degré m’a-t-il semblé. Le héros sait qu’il est un personnage de fiction, il l’accepte, le maudit par moments quand sa situation le livre pieds et poings liés à son auteur et lui fait subir des épreuves douloureuses et humiliantes – et il n’en manque pas ici.

Premier degré ? Euh oui. Non. Je ne sais pas. Pour moi, c’est un mélange de pleins d’ingrédients. Alors oui, le personnage sait qu’il est un personnage, mais c’est tout. En effet, comme l’annonce l’incipit, le personnage morfle tout du long ; à la différence de « Mort d’un Requin » où j’insistais davantage sur son imbécilité, ici, il souffre physiquement. Visiblement, son supplice, semble vous pose souci. Moi pas.

L’intrigue, parlons-en. Son cœur, c’est la révélation que, ouaaaah, il existe des phrases que quand on les lit de gauche à droite c’est pareil que de droite à gauche ! Est-ce-t-il possible de telles merveilles ? Oh, la puissance du verbe, alors, je n’en reviens pas. Soit dit en passant, j’aurais été un poil plus impressionnée si vous les aviez inventés, vos palindromes.

Sans rien déflorer de l’intrigue, dans le premier opus, la solution de l’énigme était encore plus conne. Mais, c’est à l’image du ton du texte. Donc, forcément, si vous vous attendiez à du Colombo ou du Sherlock Holmes…

« … j’ai trouvé Jean-Claude Bourret beaucoup trop présent pour son rôle effectif ; et puis pourquoi se pend-il, d’ailleurs ? »

JC Bourret, à l’instar des autres personnages et sous intrigues, est une fausse piste. Pourquoi se pend-il ? Pour ma part, cela n’a aucune importance. Mais pour vous si. Soit.

En effet, je n’ai pas inventé ces palindromes et apparemment vous en connaissiez un. Soit. Pour autant, je ne vais pas m’empêcher de raconter des blagues au bureau sous prétexte qu’elles ne sont (jamais) de moi.

Anna-Lise Duryne, ça fait un peu cours de récré, non ? Et pour les siamois, vous recyclez l’antique Alain-Alex Térieur en Alain-Alex Tramuros. Eeeeh ben.

Encore une fois, c’est dans le ton du récit. Je regrette seulement que vous ne mettiez que les calembours (volontairement) foireux et omettez de souligner les autres traits d’humour (que je n’ai pas inventé non plus, je précise) qui me semble t-il, sont un peu plus recherchés comme :

« Depuis que je me suis mis au tennis, ma rate s’affine » (Marat Safin)
« Sri Lanka, un Ex-Ceylan pays »
« Pour être chef islamiste, il faudra atteindre les qualifs (khalif) »
"Des mitraillettes, en Corse, tout le monde en vend des tas (Vendetta)
« La guerre sainte, j’y adhère pas (Djihad)
« La came aura la peau de la Mafia » (Camora)

Si vous aviez lu « Mort d’un requin » vous vous seriez surement évité cette lecture puisque l’humour est plus ou moins identique (le second opus est tout de même plus « graveleux »).
Mais, j'ai bien noté que le personnage vous déplaisait. Je l'accepte voire même je le comprends. Le personnage est grossier, raciste et incroyablement misogyne.

Recyclage des frangins Tramuros ? Si vous voulez…Dans la mesure où ce sont des personnages récurrents (voir Mort d’un Requin), je ne me voyais pas ne pas les faire intervenir dans cette nouvelle enquête.

« Il est plus rare, me semble-t-il, de rencontrer un auteur carrément sadique »
Lisez Douglas Kennedy (si ce n’est déjà fait) qui a le chic pour martyriser (psychologiquement) ses personnages principaux (des femmes bien souvent !)

Vous rendez l’inspecteur Widjet conscient de son statut, ce qui vous permet de lui faire subir absolument n’importe quoi sans vous préoccuper de vraisemblance.

Exact…So what ?
De la vraisemblance ? Pardon, mais cherchez vous de la vraisemblance dans des films comme « Y-a t-il un pilote dans l’avion » ou dans ceux de Mel Brooks ou dans les Monty Python ou l’humour dans NULS ? Sans chercher à me comparer, mais ce genre d’humour (qu’on peut rejeter naturellement) ne s’embarrasse surtout pas de cohérence. Par définition, il se moque même de la logique, de la cohérence, c’est justement le sel du truc, du n’importe quoi, en somme, décomplexé, assumé, revendiqué.

Ne voulant pas m’immiscer dans une relation, aussi malsaine me paraisse-t-elle, je n’alerterai pas la Société Protectrice des Personnages de Fiction…

Excusez-moi encore et surtout n’y voyez aucune ironie à ma question, mais j’ai besoin de savoir : êtes vous sérieuse quand vous écrivez cela ? Vous plaignez réellement le personnage de ce que je lui inflige ? C’est…étonnant, mais je m’incline. Enfin, si vous jugez la relation « malsaine », alors, je me dis qu’en effet, vous avez pris le texte très sérieusement au sérieux.

Je pense qu’il mérite malgré tout mieux que ce que j’ai envie de lui accorder.
Je le pense aussi.
 
SVP Ne vous méprenez pas sur ma réaction. Je ne suis certes pas en accord sur certains de vos points, mais ceux-ci sont bien formulés et ce n'est pas parce que je ne les comprends pas tous qu'ils ne sont pas valable et compréhensibles. Et clairement respectables. Merci beaucoup d'avoir consacré du temps et de l'énergie à ce texte.

@Cat

Avec le souvenir des Matriochkas en tête je m’attendais à passer un aussi bon moment d’humour détente.

Pourquoi comparer avec un texte qui - hormis qu’il évoque la création - n’a pas grand chose à voir ? « Les fous alliés » c’est presque l’anti-Matriochkas puisqu’on est quasiment dans la parodie.

Si le fond est de la même famille, la forme laisse à désirer.

Pouvez-vous donner quelques exemples sur cette forme qui laisse à désirer svp ? Non pas que je conteste le point de vue, mais j’ai écrit 100K signes, donc deux trois lignes pour illustrer le propos m’aiderait à comprendre. Merci.

Merci pour le commentaire même si, objectivement, je ressens (et je veux bien prendre ma part de responsabilité qui est importante) que la lecture a été, disons, un tantinet "légère". Pas d'offense, hein, c’est juste un ressenti, je ne prétends pas avoir raison, mais en dire si peu sur un texte qui, indépendamment de sa (non) qualité, me parait assez dense, ça me laisse songeur.

@Lost Patrol

Non moi je m'attendais à de l'humour décapant très polar bien noir style riquain bukovskien, et là on se retrouve un peu dans le Magnifique où Belmondo il incarne François Merlin auteur de roman de policier dont le héros est Bob Saint-Clair.

Je comprends votre déception.Vous vous attendiez à autre chose, normal. Enfin, je n’y vois que peu de rapport, mais si ce texte vous rappelle le très bon film de P. De Broca, alors merci du compliment car pour moi « Le Magnifique » est un bon film.

Texte de jeunesse ou quoi !!
ah pourquoi ? Merci développer

Merci pour la lecture et votre avis.

@Ludi

Autant le dire tout de suite, j’ai stoppé ma lecture au début du Chapitre 5, soit le début de la page 7 d’un texte qui en comporte 32.

Dans ce cas, je vais avoir du mal à le défendre.

Merci néanmoins d’avoir fait l’effort. J’apprécie.

J’ai lu tes autres points et t’en remercie vivement (vais ne prendre en compte certains). Maintenant, et sans chercher nullement à t’influencer, le texte n’est pas, de mon point de vue, que « lourdingue » (sur la forme, j’entends). Pour faire court, j’ai voulu - et ne prétends pas avoir réussi - y insérer des passages réellement polardeux de sorte à ce que le lecteur puisse s’intéresser un minimum à l’intrigue (ou du moins ne pas se foutre totalement de l’identité de l’assassin) et créer un climax.

A titre d’exemple, je t’isole un ou deux passages qui pourraient objectivement faire partie d’un récit dit « sérieux »

Chapitre 11

23h37. Nuit de ténèbres. Rues vides. Lune pleine. Dehors, dans les bras de l’hiver, des bagnoles roupillent, tous phares éteints. Le cul sur des grilles où des courants d’air chaud émanent des tunnels souterrains, des clodos échangent mégots incandescents, rires imbibés et souvenirs abîmés de leur vie détruite. Le vent du soir s’engouffre dans les goulots et fait chanter des bouteilles de bière qui gisent parmi les détritus, les seringues au museau ensanglanté et les capotes qui barbotent dans leur liqueur séminale. Des mistigris au poil crasseux font de la harpe avec les boyaux des rats éventrés tandis qu’au loin une sirène lacère au scalpel le silence de la ville.

Fidèle à sa réputation, Paris. Ville insomniaque.


Chapitre 14

La cellule est plongée dans une semi-obscurité. Un froid glacial et morbide lui transperce la peau. Des volutes de buée se mélangent à la pénombre. Une flamme danse et projette sur la paroi capitonnée du mur l’ombre massive de la silhouette de son occupante. La main droite menottée au radiateur en fonte, la Mère Gide se tient assise à une table, emmitouflée dans un peignoir. Sur la table, une bougie et une petite boite. Avec prudence, Widjet se rapproche. Soudain, il s’immobilise, les membres tétanisés. Le vêtement de bain est entaché d’une couleur sombre. En plissant les yeux, le policier constate également que le poignet de la femme est sanguinolent. À travers la chaire, un bout d’os. « Putain, elle s’est rongé le bras », se dit-il, révulsé


Widjet

PS : quasiment 100 "lectures" pour 4 coms et 1 seul éval. Dans ma boite, si j'étais commercial et avais ce taux de conversion, je serais déjà foutu à la porte.

Contribution du : 05/06/2014 22:30
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Visiteur 
Ok Widjet, je suis preneur à 100% de tes chapitres 11 et 14. Mais je reconnais pas l’auteur de ce que moi j’ai lu. Pour moi ces deux styles ne sont pas compatibles dans un même récit. Le premier me gonfle royalement, comme j’ai déjà pu te le dire, et pas que sur ce texte ; par contre j’apprécie le second et j’aurais poursuivi ma lecture si t’avais commencé par là.
Je suis un lecteur très attaché au style, et je referme fréquemment des romans d’écrivains. Le dernier en date s’appelle « Après la guerre » d’Hervé Le Corre, un polar qui mêle guerre d’Algérie et intrigue bordelaise à la fin des années 50. Je me suis laissé avoir par une chronique du Grand Journal de Canal+ et une autre de RTL. J’ai pas supporté les dialogues de ce roman, qui sont nullissimes. Et comme il y en a beaucoup, j’ai arrêté. A la page 250 quand même (sur 520), mais j’en pouvais plus. Tout ça pour dire que t’es pas une « victime » différente des autres. Je suppose que ça t’arrive aussi. Mais s’il te plait, laisse tomber quelques unes de tes vannes dans tes nouvelles ; viens plutôt les caser dans la baraque du Lubéron d’Olivier.

Ce qui m’embête un peu, c’est que tu n’aies eu que quatre commentaires pour le boulot que t’as fourni. Et encore, je n’ai écrit le mien qu’à cause de ma promesse sur le forum concernant l’anonymat des textes. Je pense que beaucoup de lecteurs, comme moi, ont été rebutés par sa longueur. Je me demande s’il y a vraiment la place aujourd’hui sur Internet pour des textes aussi longs. Mais bon…
Alors, comme tu m’as montré un autre aspect de ta nouvelle qui me séduit beaucoup plus, je vais pas te laisser tomber maintenant. En plus je ne te considère pas vraiment comme un auteur "lourdingue". Mais je pense que tu es l'auteur sur le site, qui galvaude le plus son talent. Je te propose donc de terminer ta nouvelle et de compléter mes impressions sur ce forum. Comme ça, au moins, t’auras un avis plus impartial. Cela dit, t’as quand même eu quelques avis très fouillés…

Stp, laisse-moi juste quelques jours, mon beau-frère m'a envoyé une nouvelle de deux-cents pages à lire sur ma tablette. J'ai eu le malheur de lui dire un jour qu'il ne faisait pas trop de fautes d'orthographe. Depuis, il s'est mis à écrire... Tu vois, t’es pas le seul à faire chier le monde.

Allez, bonne nuit.

Ludi

Contribution du : 06/06/2014 00:15
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
Hello Ludi

Attention, ne va pas croire que ma démarche était de t’inciter à poursuivre ta lecture; surtout pas. Sincèrement, ne te sens obligé de rien, je t’assure et le fait que j’ai fourni beaucoup de travail n’est en aucun cas une raison suffisante qui te pousserait à te farcir encore 12 chapitres. Encore une fois, abandonner un texte en cours de route fait partie du droit absolu du lecteur.
Ensuite le mélange des genres, c’est un partie pris depuis que j’ai décidé d’écrire cette trilogie (oui, oui, il y aura un ultime épisode, mais pas avant quelques années). Après, bien sûr, je respecte le fait que tu considères que le mariage de ces deux genres (et du style) ne fonctionnent pas même si pour ma part, je pense le contraire.

Comme je l’ai dis pour socque, tu aurais lu la première enquête, tu aurais su à quoi t’en tenir.

La longueur du texte peut-être dissuasive, je le savais, mais des textes longs (70K, 80K, 90K signes), j’en ai écrit et cela ne m’a pas empêché d’avoir de nombres commentaires. Comme je le dis à chaque fois, lorsque je poste un texte, je m'attends à avoir le maximum de retour sans prendre en considération si c'est un texte court ou long. Pour moi, si l'auteur parvient à embarquer le lecteur pour un voyage, alors le temps dudit voyage importe peu (à ce titre, "Les Matriochkas" ou "Rocky Road" sont de bons exemples, je crois)

Il est encore prématuré pour prédire l’avenir du dernier quant à son accueil, mais quand je vois que 100 lectures ou du moins 100 arrêts ont eu lieu (à mon avis, davantage pour lire les commentaires que la nouvelle elle-même, je ne critique pas, il m’arrive de le faire aussi), je me dis que les avis viendront peut-être plus tard.

Enfin, je ne crois pas avoir dit que j’étais un auteur « lourdingue », mais que l’humour assez gras du texte l’était en majorité (partis pris pleinement assumé et en adéquation, je pense, avec le personnage principal). Quant à mon talent galvaudé, bah, c’est un autre sujet (mais je prends note de ta remarque).

Merci de ta franchise coutumière et je te mets à nouveau à l’aise : il n’est pas nécessaire, vraiment, que tu poursuives ta lecture.

Bonne journée, camarade

W

Contribution du : 06/06/2014 06:21
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Visiteur 
Citation :

Il est encore prématuré pour prédire l’avenir du dernier quant à son accueil, mais quand je vois que 100 lectures ou du moins 100 arrêts ont eu lieu (à mon avis, davantage pour lire les commentaires que la nouvelle elle-même, je ne critique pas, il m’arrive de le faire aussi), je me dis que les avis viendront peut-être plus tard.


T'as besoin de moi ?


Citation :

Enfin, je ne crois pas avoir dit que j’étais un auteur « lourdingue »


Les fous alliés... un 6 juin... franchement !

Contribution du : 06/06/2014 08:05
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Visiteur 
Citation :
Si vous aviez lu « Mort d’un requin » vous vous seriez surement évité cette lecture

Non, parce que j'ai lu Les fous alliés (une enquête de l'inspecteur Widjet) en tant que membre de l'équipe de correction.

Citation :
Je regrette seulement que vous ne mettiez que les calembours (volontairement) foireux et omettez de souligner les autres traits d’humour (que je n’ai pas inventé non plus, je précise) qui me semble t-il, sont un peu plus recherchés

Vous savez, quand je commente je relève ce que j'ai trouvé le plus marquant ; pourquoi je me fatiguerais à citer ce que j'ai trouvé simplement sans grand intérêt (je n'aime guère les calembours, sauf quand ils ouvrent un champ de signification en rapport avec le texte ; "j'y adhère", qui soit dit en passant ne colle pas vraiment puisque le "j" ne se prononce pas "dj", qu'est-ce qu'il apporte ?) alors que j'ai des pépites de blagues galvaudées ?
Et pour les calembours foireux, s'ils le sont volontairement vous assumez, je pense. Pourquoi me reprocher de les citer eux ?

Je termine en vous signalant que j'adore Y a-t-il un pilote dans l'avion ; à vrai dire, le film qui m'a fait le plus pisser de rire de toute ma vie, c'est Hellzapoppin. Et dans ces films, oui, il y a une cohérence interne, une intrigue délirante mais qui se tient. Les voyageurs sont dans l'avion, ils ne se retrouvent pas soudain projetés en plein Moyen Âge et condamnés pour hérétisme, par exemple. S'ils devaient l'être, puisque tout est possible, il y aurait une explication.
Vous recourez à la ficelle "je suis un auteur, je fais ce que je veux" pour vous dispenser que les tribulations de votre personnage suivent une logique interne. Selon moi, c'est une marque de faiblesse imaginative, non de force.

Contribution du : 06/06/2014 08:34
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Visiteur 
Zut, trop tard pour éditer ! Je voulais écrire "hérésie", bien sûr, pas "hérétisme". Désolée pour le double message.

Contribution du : 06/06/2014 08:50
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
Socque

Et pour les calembours foireux, s'ils le sont volontairement vous assumez, je pense. Pourquoi me reprocher de les citer eux ?

Où ai-je écrit que je vous reprochais quoi que ce soit ?
Je signalais seulement qu’il y avait (toujours de mon point de vue), des jeux de mots un peu plus « travaillés » (pas par moi, je le répète) que d’autres.

Je termine en vous signalant que j'adore Y a-t-il un pilote dans l'avion ; à vrai dire, le film qui m'a fait le plus pisser de rire de toute ma vie, c'est Hellzapoppin. Et dans ces films, oui, il y a une cohérence interne, une intrigue délirante mais qui se tient. Les voyageurs sont dans l'avion, ils ne se retrouvent pas soudain projetés en plein Moyen Âge et condamnés pour hérétisme, par exemple. S'ils devaient l'être, puisque tout est possible, il y aurait une explication.

Je le dis avec humilité, mais comme je le pense : mon intrigue est selon moi factuellement délirante (de par ses personnages et ses situations), mais elle ne m'apparait pas comme totalement foireuse ou traitée avec négligence. Elle est construite. Il y a un mobile, des pistes (des vrais et des fausses) et vous le dite vous-même, l’histoire aussi abracadabrante puisse t-elle être, elle « se tient ».

Vous recourez à la ficelle "je suis un auteur, je fais ce que je veux" pour vous dispenser que les tribulations de votre personnage suivent une logique interne. Selon moi, c'est une marque de faiblesse imaginative, non de force.

Ne vous fâchez pas, Socque. Oui, je suis auteur et oui je fais ce que je veux. Maintenant, le lecteur a les mêmes droits que moi, il lit, interprète comme il veut aussi. C'est normal.
Je n’ai pas l’impression de me dédouaner de quoi que ce soit, je constate juste que nous notre grille de lecture et notre sens de l’humour (pour ce dernier, ce n’est pas un scoop) sont simplement différents. Quant à ma faiblesse imaginative, je m'en contenterais.

W

Contribution du : 06/06/2014 09:18
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Visiteur 
Vous avez raison, vous ne me reprochez pas de ne citer que ce qui m'a marquée. Veuillez m'excuser pour cette extrapolation.

Je suis d'accord : vous êtes auteur, vous faites ce que vous voulez. Je suis lectrice, je pense ce que je veux de ce que vous faites. Je pense qu'on peut s'accorder là-dessus.

Contribution du : 06/06/2014 09:26
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Les fous alliés
Visiteur 
Cat - Avec le souvenir des Matriochkas en tête je m’attendais à passer un aussi bon moment d’humour détente.

W. - Pourquoi comparer avec un texte qui - hormis qu’il évoque la création - n’a pas grand chose à voir ? « Les fous alliés » c’est presque l’anti-Matriochkas puisqu’on est quasiment dans la parodie.


La comparaison n’est pas dans l’histoire, davantage dans le fait de la mener.

Cat - Si le fond est de la même famille, la forme laisse à désirer.

W. - Pouvez-vous donner quelques exemples sur cette forme qui laisse à désirer svp ? Non pas que je conteste le point de vue, mais j’ai écrit 100K signes, donc deux trois lignes pour illustrer le propos m’aiderait à comprendre. Merci.


Un début prometteur puis le reste qui n’a pas tenu ses promesses. Trop brouillon et trop de trivialité à mon goût (Pour ce genre de défoulements, je te rappelle qu’il y a une maison ouverte au Lubéron – mais même là il te faudra tenir un peu mieux ta langue, sous peine d’un sérieux ).

A partir de Anna-Lise Durine, j’ai commencé à sérieusement décrocher. Après cela a été du survol en diagonale jusqu’au fameux sapin à boules couillues, et là… ouais, bof ! j’ai stoppé ma lecture. Bon d’accord, si j’avais eu le temps avec moi j’aurais poursuivi pour trouver du bon sous la semelle, mais l’envie n’y était plus. D’où ton ressenti de lecture ‘’légère’’ que j’assume totalement.
Je pense être dans la norme quand je dis que les premières lignes sont primordiales pour m’entraîner dans l’histoire. Cela n’a pas été le cas et je te le répète, je le déplore car j’aurais bien aimé retrouver le style des Matriochkas.

La densité d’un texte dans pareil cas et plus un handicap qu’autre chose. Elague et n’hésite pas à remettre cent fois ton ouvrage sur le métier ! Pour moi c’est cela qui rendra la lecture plaisante car ton imagination a du potentiel.

Contribution du : 06/06/2014 10:08
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
(1) 2 3 4 »





Oniris Copyright © 2007-2023