Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Remerciements et commentaires sur Boucans XVII
Visiteur 
Merci au comité de lecture et à tous ceux qui ont pris le temps de lire ce texte, en particulier ceux et celles qui y ont ensuite laissé un commentaire.

J'avoue qu'il m'est très difficile de tenter d'expliquer d'une façon plus rationnelle à ceux qui m'écrivent ne pas "comprendre" ce que j'essaie d'exprimer avec ces mots-là.

J'y arriverais peut-être sur le divan d'un psy au bout de quelques séances. Même virtuel, ce site n'est pas un cabinet et les lecteurs n'ont certainement pas (tous) dans ces domaines un diplôme et un cursus suffisant pour m'aider à trouver les mots qui conviendraient...

Quelques tentatives de réponses donc et de partage.
Surtout, en les lisant, ne pensez pas une seule seconde que je me prends pour ce que je ne suis pas...ce n'est vraiment pas le cas.

@ Robot
Merci tout simplement que ces lignes vous aient procuré ces images et cette impression. Elles étaient en vous et, sans forcément ressembler aux miennes, nous les avons partagées.

@ margueritec
Oui, le chemin du corps qui se déssèche avec le temps, le regard que l'on porte sur ceux qui vieillissent, l'effet miroir sur soi, le constat. Je n'ai pas envie d'en dire plus. Merci de votre ressenti.

@TOTO
Je n'ai pas dit n'importe quoi et je ne connais pas de dictionnaire de joint. Il n'y a pas que les trains qui déraillent.
Plus sérieusement, je sais que vous jouez le rustre. sans doute pour défendre un type d'écriture qui vous plaît. Dites-nous lequel. Vous citez un mot : "l'action". Je crois que vous lisez mal du coup. Il n'y en a pas. Rien que du soleil, une écrasante chaleur, une comparaison aux arbres aux racines dénudées par le vent. Et une comparaison avec ce que l'on devient avec le temps, l'âge, les souffrances et la vie qui continue...Vous êtes aussi dans cette situation, à votre façon, comme nous tous et chacun le ressent et l'exprime (s'il le veut).

@ Shepard

Avez-vous marché sur le sable mou par une écrasante chaleur ? Vous n'avancez pas. Vous n'avancez plus.
Avez-vous vu ces arbres solitaires dans le désert ? Leurs racines ?
Votre lecture est cartésienne, ce n'est pas un reproche. Et si je voulais que vous compreniez ce que j'essaie d'exprimer je manquerais de pudeur. Merci en tout cas de votre opinion sincère et d'avoir pris le temps de l'expliquer.

@ troupi

Concernant le titre, d'autres commentateurs l'ont fait. Boucaner. Déssecher pour conserver. Vous citez un mot : "mystique". Merci de percevoir ce besoin. La question est permanente. La volonté de (sur)vivre est le témoin d'une non-réponse à cela pendant notre vie.
Ces vers le disent (aussi pour Shepard et Michel 64) : croire être hors de ce monde, conscience alcaline, aigüe, -et- sans que se meuve une idée : l'accumulation d'expériences crée aussi en nous des déserts. Ils me préoccupent. Boire ces cendres sans en mourir.

Merci de votre intérêt et, je le sens, votre volonté de partager.

@Michel64

Encore une fois, s'accrocher à la compréhension n'incite qu'au partage rationnel. J'ai trop de pudeur pour cela et je n'y arriverais pas en écrivant dans une forme de poésie plus claire.
Juste ceci, pour vous répondre : vous avez certainement connu un déchirement au moins dans votre vie. Vous vous en souvenez. Vous y survivez tout en souffrant encore lors de ce souvenir. L'aride à découvert, encordé à je sais quel attachement.

Merci de votre sympathique conclusion en tout cas.

@tizef

Je ne peux que vous dire que votre commentaire m'a beaucoup ému et vous remercier. Oui, il ne s'agit pas de reportage. Dans ma réponse à emilia, je crois que vous comprendrez à quel point. Du fond du coeur merci.

@emilia

Votre commentaire me touche également. Merci.
Cette anecdote pour expliquer la source de ce boucan.
J'étais à 18 ans au Sahel. Un Berbère m'invite sous sa tente de cuir noir à fumer une cigarette. Nous sommes seuls. Autour de nous le début du désert. 47° à l'ombre. J'étouffe. Il me regarde et me dit que la chaleur on la supporte en faisant le vide dans sa tête.
Ce conseil je ne l'ai jamais oublié.
Merci.

@ Louis

Votre générosité à décrire la vibration qu'un texte suscite en vous est extraordinaire. Je ne suis pas le premier à m'en réjouir ni le dernier j'espère pour nous tous.
Je l'ai dit plus haut et vous confirmez dans votre commentaire : comment vivre en se nourrissant de ce qui nous détruit ?
Pas par le rejet mais une lucidité accrue. Sans forcément obéir à une logique. Métaphore et métonymie : j'ai appris...
Respect et remerciements de tout coeur.

@Eclaircie

Oui l'extrême. Pas de bruit mais de chaleur. Comme vous le dites d'une vie presqu'invivable. Mais on marche, au ralenti ou sur place.
Merci de vous laisser aller aux images qui naissent en vous et de le dire comme beaucoup d'autres. Elles vous appartiennent mais nous les partageons.

@cat
Désolé de vous avoir imprégnée de sel.... Un merci tout simplement de ce partage exprimé avec coeur.

@Arielle
Je crois avoir décrit dans mes commentaires précédents cette vibration. Vous l'avez ressentie jusqu'à vous glacer le sang; cela arrive oui parfois dans de grandes chaleur : un frisson qui vous parcourt la peau.
Merci de votre beau commentaire

@ikran

Vous le dites très bien : la vie est simple, il suffit de fermer les yeux et de choisir l'allure (le mot est singulier mais me convient parfaitement) de sa réalité. Et ce n'est pas du tourisme ! Merci.

@Sylvain84

Que vous aimiez ou pas, si vous trouvez cela bien écrit c'est déjà pour ma part une grande satisfaction. Que c'est beau, dites-vous. Merci de tout coeur.

@Mauve

Oui, dépouillé d'amertume.

Contribution du : 25/07/2014 12:14
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Remerciements et commentaires sur Boucans XVII
Visiteur 
TOTO vous remercie R.B. de l'avoir finalement joint ce dictionnaire.

TOTO

Contribution du : 25/07/2014 12:27
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Remerciements et commentaires sur Boucans XVII
Visiteur 
Citation :

RB a écrit :

@ Shepard

Votre lecture est cartésienne, ce n'est pas un reproche. Et si je voulais que vous compreniez ce que j'essaie d'exprimer je manquerais de pudeur .


Bonjour RB,

Voilà je suis tout à fait d'accord avec cet argument, on ne peut pas parler de soi sans pudeur, seul compte l'interprétation et le ressenti. Et de toute façon si vous l'aviez écrit et partagé sous une forme plus claire certains lecteurs vous auriez justement reproché le manque de pudeur, et je sais de quoi je parle. De toute façon comme on dit il est impossible de plaire à tout le monde.

Contribution du : 25/07/2014 13:18
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Remerciements et commentaires sur Boucans XVII
Visiteur 
Bonjour RB,

Vous n’avez pas à vous excusez, que serait la vie sans son sel ? Un long tunnel insipide dont je ne saurais que faire.

Il faut connaître la soif pour apprécier le vin jusque dans ses vignes ivres d'argile.

Je vais m’appliquer à tourner en bouche la phrase du Berbère, prenant soin néanmoins, à ne pas laisser le vide prendre toute la place.^^

Merci pour vos explications à chacun. En plus du respect que cela témoigne, elles sont un beau voyage en vos terres.

Cat

Contribution du : 25/07/2014 13:36
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Remerciements et commentaires sur Boucans XVII
Visiteur 
@Uranie76

Je vous cite : "Les contrastes, vertèbres du poème, créent-paradoxalement-une cohésion : écoulement et socle, s'évaser et stagner, transparence et couleur grise, oscillations et raideurs, racines ancrées dans la terre qui respirent l'air, désert et gel, plancher et dune."

Merci à vous de cette lecture très attentive, je n'avais pas perçu, écrit volontairement cela, et vous avez parfaitement raison. L'inconscient est donc rigoureux. Bon à savoir quand on écrit et lit...

Contribution du : 26/07/2014 08:47
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023