Il y a de la place pour tout le monde Purana et rien n'empêche même de réutiliser les sardinosaures déjà décrits.
En tout cas ma bestiole est bien une coche - chenille Elle ne souhaite pas être confondue avec ce vulgaire pou collant de cochenille. Beuarrk !!! !

Encore un pour la route! (à consommer avec modération - mention légale -)

Les plus gros avalent de l’eau
Mais les petits sont des ivrognes,
Blanc ou rouge le vin par seaux
Vient colorer souvent leurs trognes.

Ils aiment les eaux pétillantes
préfèrent les spiritueux
Les crémants aux bulles chantantes
Et les liqueurs pleines de feux

Bel animal unijambiste,
son corps ressemble à un ballon.
Une table pour seule piste :
Le Ver-Apier vit au salon.

Maladroites sur un seul pied,
Fragiles ces petites bêtes,
Meurent souvent face brisée
Au cours de trop nombreuses fêtes.

C’est par un râle cristallin
Qu’il leur faut bien tourner la page
Quand de malhabiles humains
Les écrasent sur le dallage.

Robot-Tique

La zébuse est cousine germaine du buzébu et descend de la buse cul-blanc du côté de sa mère et du zébu indien du côté de son père.

Voici son histoire huluberluesque :

On la rencontre entre Terre et Ciel, le plus souvent derrière les nids de broussailles baladés par le vent dans les plaines arides et désertiques des montagnes du centre-nord-ouest de la planète.

A sa bosse dans le dos, caractéristique de sa race, on peut lui ajouter une vue perçante et deux ailes magnifiques qui la font planer, planer... surtout la nuit, après avoir absorbé des substances spéciales, voire même hallucinogènes, disent certains, mais cela reste à prouver.

Animal à cornes par prédilection, la zébuse, comme son nom l’indique, est parfois stupide. Il est commun de l’entendre appelée « triple buse » dans les bas-fonds des mégapoles…

Heureusement, elle est rachetée par son ascendance indo-zébu, ruminant assez longtemps avant de faire des bêtises, et que des peuplades indigènes, dans des contrées très éloignées de toute raison, ont élevée au rang d’animal doublement sacré, lui offrant régulièrement des cacahuètes et autres fleurs odorantes de tiaré et de thé, selon la région où elle déambule sur ses pattes puissantes, mi-sabots, mi-ergots acérés.

Le prochain bestiau sur ma liste, c’est le mammouton… mais il s’agit d’une toute autre histoire tricotée d’autres laines, nous sommes bien d’accord…



NB : Avant de poursuivre mes huluberlueries, je voudrais savoir si cela ne dérange personne que je participe à ce joyeux bestiaire dans la forme qui me convient le mieux : c'est-à-dire la prose, ne sachant pas utiliser les pieds ?

Bravo les amis
Quelle inventivité

Pas de souci Cat
La prose est bienvenue
De toute façon, ni la zébuse, ni le buzébu ne sont pourvus de pieds
Du moins à ma connaissance

En prose ou en vers, j'attends le Mammouton avec impatience, mais Cat, qu'est devenue l'Okapipistrelle ?

Citation :


Robot, l'okapipistrelle fait partie d'une liste immense, qui ne fait que rallonger tant ce jeu de sardinosaures titille mon imagination... ^^


Merci pour la réponse, Tizef !

Vous connaissez le ratgoud'mouton que dégustent, le midi, une joyeuse équipe de laborantines affamées?

Pimprenelle

Cat, je crois que dans ta généalogie de la zébuse tu as oublié le grand père zébulombric rampant-cornu.
Il va sans dire qu'il n'est pas né de la dernière pluie et n'avait pas encore appris à voler comme ses descendants. Il n'a jamais plané qu'entre les choux et les patates de son potager ce sédentaire-pépère !

Délicieux le ratgoud'mouton avec quelques sourinocéros au gros sel, Pimprenelle !

Le ragoud'mouton c'est meilleur que le blair au gras et que le veau doux