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Merci d'avoir passé la soirée à Boston
Expert Onirien
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MERCI aux commentateurs de vous être penchés sur les premiers jours bostoniens d'un jeune Français en post-doc !
En des temps reculés, j'aurais peut-être attendu quelques jours avant d'ouvrir ce forum, histoire que les commentaires s'accumulent, mais je vous parle d'un temps que l'émoi de Vartan etc... Sans vouloir jouer au vieux con (précaution inutile : on ne VEUT jamais jouer au vieux con, bien sûr), c'est vrai que j'ai l'impression, moi aussi, que le nombre de comms va plutôt décroissant mais mais mais c'est pas l'objet de ce forum, hein.
Allez, viens, on parle de moi !

Vous avez donc tous (enfin, tous les cinq) plutôt apprécié le contexte "MIT", pour certains quasi exclusivement (Bridget Jones ! Argh, Socque ! Si seulement je pouvais avoir le dixième du succès d'Helen Fielding !!!), et pour d'autres en émettant certains doutes.
Asrya : ces événements ne sont pas inventés. Trois jours après l'attentat du marathon de Boston, la chasse à l'homme qui a eu lieu sur le campus du MIT a été suivie de près (mais de loin !) par les nombreux ex-étudiants passés par là - j'en connais plusieurs. Je pense qu'une partie de leur fascination horrifiée pour cette course-poursuite vient du côté violation de sanctuaire. Ce temple scientifique qu'est le MIT a quelque chose de si hors du monde qu'on a du mal à imaginer ses abords profanés comme n'importe quelle place saint-Michel ou rue de Rennes.
Ah oui, et les Chinois non plus ce n'est pas n'importe quoi. Dans les labos, s'entend (pas tous, bien sûr ! Loi des petits nombres). Ca a surpris plus d'un p'tit nouveau débarquant pour découvrir les Etats-Unis - et j'aime bien quand les choses ne sont pas telles qu'on les prévoit.

Pimpette, quand vous parlez de "terrorisme bidon", je ne comprends pas si c'est au sens d'Asrya, auquel cas j'espère vous avoir convaincue que ce background a quelques fondements, ou si c'est autre chose que vous avez en tête (mais le jusqu'au-boutisme des frères Tsarnaev ne colle pas trop avec le mot "bidon"). Merci en tous cas pour votre enthousiasme.

Shepard, quand le héros (!!!) parle de "[s]a misérable souplesse d'Européen", c'est de l'antiphrase. Est-ce à cause des petites gymnastes chinoises, ou de la station à genoux prisée par les Japonais ? Les Européens ont tendance à attribuer aux Asiatiques une souplesse bien supérieure à la leur - et notre jeune postdoc pétri de ses certitudes villageoises se conforme à la pensée average. Maintenant, est-ce vrai, je n'en sais rien. Pas vu d'études statistiques sur le sujet.

Pour ce qui est du sujet de recherches, oui, en général on a un projet, éventuellement précis, quand on part à l'étranger. Mais on a plus ou moins de latitude thématique selon les sources de financement, et puis il peut se passer pas mal de choses entre l'écriture du projet et le début effectif du post-doc, bref, les exemples de changement de cap à l'arrivée de l'étudiant au labo ne sont pas rares.

Pour en revenir au terrorisme, c'est lui qui est au départ de cette historiette sans prétention - il ne s'agit donc pas pour moi d'une intervention forcée, mais d'une tentative de répondre à la question : comment est-ce que la violence des événements a été vécue de l'intérieur ?
Au départ, je voyais le narrateur plus impliqué, plus réfléchi, et puis peu à peu sa frivolité s'est imposée, me faisant réaliser que, dans une situation pareille, c'est peut-etre une des options les plus probables - même si ce n'est pas celle qui me réjouit le plus. Donc oui, Perle, c'est peut-être toi qui a le mieux saisi l'intention du texte : montrer le décalage entre ce qu'on peut penser à l'extérieur, et comment on peut réagir à l'intérieur.
[pour Maylis de Kerangal, je ne pratique pas, mais les phrases à rallonge d'Eric Laurrent me font hurler de rire]

Bon, c'est pas tout ça, mais je m'endors sur mon clavier, moi ! Suite (peut-être) un de ces jours.

Contribution du : 24/11/2014 22:24
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
Maître Onirien
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Toutes mes excuses.

Cet affreux attentat de BOston était tombé dans un trou de ma mémoire défaillante!
Je suis désolée!

Je confirme tout le reste de mon com bien entendu
Pimpy

Contribution du : 25/11/2014 08:42
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
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Hello Caillouq !
Heureuse d'avoir compris ton intention ! Je crois que ma réflexion sur le thème de ta nouvelle vient des mails, principalement, puis de ton choix concernant les réactions du narrateur (je n'imagine pas une seconde que tout ne soit pas pensé, chez toi). Pas simple, en restant du point de vue du narrateur, de mettre en lumière ce thème, on peut facilement passer à côté; profiter du laptop de la fille pour mettre quelques images extérieures ? Insister un chouia sur le contenu des mails ?
Ou laisser ainsi... tu es maitre à bord !


(Naissance d'un pont, M. de Kerangal: le thème te plairait sans doute, le traitement, ça...)

Contribution du : 25/11/2014 09:12
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
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Salut caillouq

Citation :
Les Européens ont tendance à attribuer aux Asiatiques une souplesse bien supérieure à la leur


Moi j'ai surtout entendu, niveau clichés, que les asiatiques sont sournois ou aiment la complexité. Où alors, à la rigueur, que ce sont des calculettes vivantes (ou bien sûr, des travailleurs invétérés) Mais bon j'imagine que vous avez bien dû l'entendre quelque part...

Du reste je vois votre idée maintenant mais je ne l'ai vraiment pas ressenti lors de la lecture.

Contribution du : 25/11/2014 16:27
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
Maître Onirien
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Ici PImpette

QUand un texte comme celui de Caillouq véhicule tant de fantaisie et d'humour...je désopile....et peu importe si les asiatiques ne sont pas aussi souple que c'est écrit ici!!!
Objection tarabiscotée,non?
Ce n'est vraiment pas le problème!

Contribution du : 25/11/2014 16:36
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
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Citation :
Objection tarabiscotée,non? Ce n'est vraiment pas le problème!


Je ne pense pas avoir dit qu'il s'agissait d'un 'problème' j'ai juste signalé que cet image me laissait perplexe (moi particulièrement, pas qu'il s'agissait de quelque chose d'outrageusement faux, ce n'est pas cette partie du récit qui m'a bloqué, cf mon commentaire initial). Donc je cherchais à en comprendre l'origine possible. Est-ce si tarabiscoté que de chercher l'origine de certaines idées ou formules? Bien sûr, on pourrait arguer qu'il ne s'agit là que d'un détail du récit, mais dans ce cas on ne discute plus de rien. Et puis, le diable ne se cache t-il pas dans ces petits détails ?

Contribution du : 26/11/2014 09:55
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
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PLutôt impalpable que tarabiscotée...vous avez raison..

Pimpou

Contribution du : 26/11/2014 16:04
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
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C'est bien mené, la pirouette de fin est invraisemblable certes, mais charmante.

Légère, charmante, que de demander de plus à une nouvelle pour passer un moment agréable ?

Alors ?

Alors quelques points qui me semblent perfectibles sans y passer des nuits entières.

"Places réservées aux Prix Nobel" : places d'amphi, de restaurant universitaire, au bar, au cinéma ? ;) Hé oui Caillouq, l'idée est excellente mais le lecteur n'est pas forcément bien réveillé. Ce n'est pas bien grave en soi, mais l'hésitation, même infime, casse l'élan.

Par ailleurs, pour ce que je comprends de la culture américaine, dés lors que quelque chose est "sur une pancarte", le second degré n'est plus véritablement de mise. Il n'y a point là bas cette "fantaisie bien gauloise" qui trouve extrêmement drôle de se moquer de tout et surtout bien pratique pour ses petites affaires, et donc, deuxième infime hésitation dans la première phrase...

"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême" écrivait Frank Herbert dans Dune. C'est là le point important, il faut accrocher l'attention du lecteur et, s'il y a un effort à faire sur la fluidité, c'est bien quand on le conduit du premier mot jusqu'à ce que l'engrenage de l'histoire ne lui laisse plus d'autre choix que d'avancer. Une fois atteint ce stade, le style est moins important, l'histoire prime sur la forme. Du moins, est-ce ma façon de voir les choses aujourd'hui. Voici une suggestion :
"Places réservées aux prix Nobel"... drôle d'indication dans un parking ! Hey ! Little frenchy, bienvenue au MIT, bienvenue aux States, bienvenue dans la démesure américaine ! Me souffle une petite voix ironique dans la tête.

Bon, ensuite, honte à moi, mais il ne faut pas négliger les lecteurs qui ont un peu de mal à démarrer, je ne suis peut-être pas seul... nouvelle hésitation sur "le code Rousseau"... Rousseau, Rousseau... ça me dit quelque chose... Jean-Jacques ? Euh non.... bon je passe. Voïlà approximativement ce qu'il s'est passé dans ma tête... Inutile de dire que la cité Berlioz ne me dit rien du tout. Je suis alors "passé en lecture accélérée" sur le premier paragraphe pour être, heureusement, rattrapé par le tout mignon "je ne suis pas sûr d'encaisser le premier décalage horaire de ma vie" qui m'a donné envie de ralentir pour suivre les aventures du gentil petit canard français projeté au beau milieu du top du top de l'élite universitaire mondiale.

Contribution du : 27/11/2014 13:29
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
Onirien Confirmé
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Encore honte à moi, la citation relative à Dune est erronée car elle n'est pas dans le livre lui-même (je viens de le vérifier) mais se trouve être le récit introductif par la princesse Irulan dans le film de David Lynch tiré du roman.

Contribution du : 27/11/2014 19:14
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Re : Merci d'avoir passé la soirée à Boston
Expert Onirien
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Bonjour caillouq,
Un petit mot pour vous dire que j'ai beaucoup aimé votre nouvelle. Il s'agissait malheureusement d'un de ces cas où on aime sans être capable de commenter, à dire vrai je n'arrivais pas à trouver mon angle. Je lirai d'autres de vos nouvelles en espérant que ce blocage ne perdure pas.
Je me sentais radine de lire trois fois votre texte sans vous dire que je l'aimais beaucoup, et c'est maintenant chose faite, même si ça aurait donné un bien piètre commentaire.
À la prochaine, j'espère,

Alice

Contribution du : 28/11/2014 07:35
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