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Remerciements et explications pour " nous fûmes Belzébuth"
Visiteur 
Je remercie tous ceux qui ont commenté ce poème, je remercie donc Hananke, Francis, tizef, Alexandre, Cristale, David, papipoete.

Je sais qu'il peut être difficile de comprendre un poème lorsque, posé comme une énigme, il n'est pas directement abordable. Nous ne sommes pas certains de déceler un tel ou un tel sens tant il serait dangereux de dénaturer les vers en leur donnant une fausse interprétation. Pourtant, plusieurs membres se sont fait une idée en corrélation avec leurs ressentis, leur culture, leurs expériences, leur maturité, etc. ; ça m'a fait fort plaisir.

Dans ce poème, je parle donc d'un condamné. Je pense tout simplement à un condamné à mort « il » par la justice que les bourreaux « nous » doivent exécuter. L'on y voit un dualisme entre ces bourreaux et la prière ; il s'y rattache pour continuer d'échapper à sa mort ou adoucir son quotidien tout simplement ; tandis que les bourreaux sont la représentation physique de sa perte, la prière est la représentation spirituelle inverse.

« Quand nous dormions, souvent, les nuits buvaient nos âmes »
Par ce vers, j'ai voulu faire comprendre que les bourreaux éprouvaient du remords, transmué donc par le cauchemar ; et que de ce fait étaient morts bien avant le condamné, d'où l'incipit de Victor Hugo.

« Nous fermions les barreaux sur l'océan de briques : »
L'océan de briques est tout simplement la cellule. J'ai mis « l'océan » comme représentation d'évasion et de liberté.

On pourrait aussi interpréter ce poème en posant des proches vis-à-vis d'un condamné à mort par la maladie. Le mépris involontaire, l'impuissance que l'on ressent, le remord ; toutes ces choses qui anéantissent l'âme humaine quand bien même celle-ci a la meilleure condition pour supporter psychologiquement (l'exemple des bourreaux est le paroxysme).

Encore un grand merci, en espérant avoir tout de même éclairci l'ensemble.

Contribution du : 03/04/2015 01:53
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Re : Remerciements et explications pour " nous fûmes Belzébuth"
Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55
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Post(s): 33258
Hors Ligne
merci pour les précisions,


ouf, je ne me suis pas trompé sur le sens général, c'est bien la foi qui sauve ces condamnés, mais ni jeunes orphelins, ni pensionnaires d'un internat.

mais il y a une musique des mots aussi qui parlait, et on ne peut pas être Boileau avec son :

"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,"

sans être un peu Voltaire :

“Je suis comme les petits ruisseaux ; ils sont transparents parce qu'ils sont peu profonds.”

ce texte là à sans doute ses ombres comme les rivières.



Contribution du : 03/04/2015 02:36
_________________
Un Fleuve
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Re : Remerciements et explications pour " nous fûmes Belzébuth"
Visiteur 
Ses bourreaux sont morts bien avant lui : « Quand nous dormions, souvent, les nuits buvaient nos âmes. » , après l’on peut interpréter comme l’on veut, ce n’est pas figé et justement j’aime lorsque le sens est malléable ; pour ça, les commentaires que j’ai reçus me font fort plaisir.

Je remercie Wall-E et Curwwod, qui sont venus commenter après mes remerciements.

Contribution du : 04/04/2015 18:22
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