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Si vous passez rue des Pénitents, vous trouverez remerciements et explications...
Expert Onirien
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18/07/2009 23:51
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C’est la première fois que j’exprime, sur le forum, des remerciements. Pourvu que je sois à la hauteur !

L’occasion m’est donc donnée de remercier très chaleureusement le Comité Editorial d’avoir bien voulu insérer dans le catalogue - ô combien riche et varié - certains de mes petits textes, dont cette « Rue des Pénitents ».

J’adresse un merci particulier à Bipol, Corbivan et Lulu qui ont pris la peine de lire ce poème dans la solitude de l’espace lecture.

Et je remercie du fond du coeur les passagers - et passagères - de la Rue des Pénitents, à commencer par ceux - et celles - qui ont bien voulu y laisser un petit mot.

Je vais vous raconter ma vie...

Il y a des endroits - rares - où l’on se sent bien, très bien… Ce fut, pour ce qui me concerne, le cas en Camargue. J’ai adoré cette nature sauvage, le silence, soleil, goût de sel, les oiseaux, chevaux, odeurs, le petit vent de liberté, les gitans… Je ne me suis pas trop approchée des taureaux...

Il y a longtemps déjà (dans les années 1990), nous avions l’habitude, avec mes parents, de séjourner dans un relais du silence. Cet hôtel lacustre, avec ses poutres apparentes, ses vieilles statues en bois sculpté, son authenticité, sa simplicité, ses parfums, ressemblait à un ranch. Chaque chambre, vaste, claire, avec moustiquaire, terrasse individuelle entourée de lauriers roses, donnait sur l’étang des Launes. Un seul pas, et nous nous trouvions au milieu des roseaux… Le jour, la nuit, nous n’entendions que le chant ou le cri - parfois étrange - des oiseaux… Nous dînions en plein air, au bord de la piscine (de la maison mère située à un kilomètre). La direction et le personnel étaient adorables. Et à l’heure du pastis et du petit vin de sable bien frais, passaient les flamants roses… Nos amis les chevaux n’étaient jamais bien loin… Bref, vous l’avez compris, j’étais amoureuse des lieux.

Avec la « Rue des Pénitents », j’ai voulu rendre hommage à la Camargue… Mais je voulais aussi faire comprendre - peut-être n’ai-je pas vraiment réussi - que le bonheur s’enfuyait - oh, mine de rien -, déjà doucement… Nous ne le savions pas, ne voulions surtout pas le savoir… Si nous avions été attentifs, nous aurions vu l’œil inquiet de la rainette bleue, le vol de l’éphémère déséquilibrant le héron cendré, la barque glissant tel un cobra… Nous aurions entendu le crissement inquiétant, perçu le pressentiment… Au lieu de cela, nous batifolions sous nos chapeaux de paille…

En même temps que les deux êtres que j’aimais le plus au monde (mes parents), le bonheur est aujourd’hui définitivement parti… Et je viens de regarder sur Internet si le vieux ranch existe toujours. La réponse est oui. Constatant le luxe surfait apporté, j’ai bien peur que le charme, l’âme, l’authenticité d’antan aient à jamais fichu le camp…

Nous nous arrangions toujours pour séjourner en Camargue le jour du 15 août. Et cette « Rue des Pénitents » a été publiée, sur Oniris, précisément le 15 août…

Maintenant que vous savez tout, passons vos commentaires au tamis.

Bipol – Vous évoquez un monde onirique. Ce petit monde était bien réel, mais tellement merveilleux que, avec le recul, je me demande, en effet, s’il ne s’agissait pas d’un rêve…

Corbivan – Tu as imaginé, toi, un amour perdu, un suicide, un naufrage… Tu n’y es pas allé avec le dos de la cuiller, mon ami ! Pourtant, tu as raison… Dès lors que le grand bonheur disparaît, ton ressenti est exact…

Lulu – Je vous encourage vivement à aller, si vous le pouvez, découvrir la Camargue. Vous entendrez le silence, les oiseaux, verrez la vase qui craquelle… Mais pas seulement… Et vous pourrez faire la sieste derrière la moustiquaire (attention aux moustiques) ! Le titre « Rue des Pénitents » ne vous inspirait pas, dites-vous. J’en conviens aisément. Mais, compte tenu de la chute, il est venu naturellement.

Tizef - Tu as lu quatre fois mon petit poème… Je suis, j’ose l’avouer, très flattée… Je n’ai pu m’empêcher de faire référence à Van Gogh et au vert Véronèse, mais le tableau était bel et bien vivant… En règle générale, tes commentaires sont toujours judicieux et charmants.

Pivoine – J’ai savouré au moins quatre fois votre commentaire… Si je comprends bien, nous partageons, vous et moi, le même amour pour la Camargue, sa faune, ses couleurs, sa flore, son silence… Et son goût de sel… Peut-être avez-vous, par hasard, connu Le mas Sainte-Hélène (relais du silence) et Le Pont des Bagnes… J’y serais, pour ma part, volontiers restée toute la vie… Quoi de plus agréable que de regarder les oiseaux (ils me fascinent), de côtoyer les chevaux, d’écouter le silence, de prendre le soleil, de lire ou d’écrire, au bord de l’étang des Launes…

Arielle – Le triste baladin du poème, aujourd’hui c’est moi… Vous avez moins apprécié l’évocation des Bohémiens de Van Gogh… Je n’ai pu faire autrement, Arielle… A chaque coin de rue, aux Saintes ou au bord des étangs, pour notre plaisir, nous en croisons. Lors de notre premier séjour, se trouvait attablé, au bord de la piscine du restaurant, un couple de gitans. Venait-il d’Andalousie ou de Bohême ? Je ne sais. Ce couple avait tellement fière allure, se mêlait si bien au décor, que, vingt ans après, je le revois encore… Je vais, en souriant, ajouter quelque chose ! Si je retourne en Camargue, je vous enverrai une carte postale…

Papipoète – Vous alors ! Comme vous êtes gentil ! Comme vous êtes galant ! Vous auriez aimé, dites-vous, m’avoir, à l’image de la Nathalie de Gilbert Bécaud, pour guide ! Ah, si nous pouvions revenir en arrière, ce serait avec grand plaisir ! J’irais vous accueillir à la petite gare d’Arles !

Pizzicato – Vous, vous n’êtes pas musicien pour rien ! En effet, le chant du baladin s’enfuit, avec le bonheur, doucement… Oh, en vérité, je ne l’entends même plus… Ou si peu… En compensation, je découvre vos jolies mélodies…

Leni - Je n’ai pu « caser » Sarah… Cela me fait penser qu’en sortant de l’église des Saintes, après ma visite à Sarah, Marie Jacobé et Marie Salomé, je m’étais offert un anneau gitan en argent que, pendant des années et des années, j’ai porté… Il faudrait que je le retrouve… Qui sait si cet anneau ne me portait pas un peu bonheur…

Francis – Vous avez entièrement raison. Le temps, au bord de l’étang des Launes, semblait s’être arrêté. Mais, depuis, le bonheur a filé… Raison pour laquelle il me plaît de le retrouver au gré de vos paysages…

Alexandre – J’ai réussi, cher Alexandre, à te faire quitter, un moment, notre Bretagne… Et j’en suis plus que ravie… Pour ce qui concerne la rue, j’ai choisi celle des Pénitents simplement parce que je me suis souvenue, bien que n’y ayant aucun souvenir personnel, de celle, aux Saintes en effet, des Pénitents Blancs… Lorsque j’écrivais, un peu plus haut, que j’avais réussi à te faire quitter ton village, je n’oublie pas que les Bretons sont ou furent, comme toi, des grands voyageurs…

Ameliamo – Lorsque vous évoquez une peinture de grand maître, je crois savoir que vous parlez en connaissance de cause… Le fait que vous soyez venue de si loin, jusqu’à la rue des Pénitents en Camargue, me touche.

Pimpette – Oh, tu n’es pas restée longtemps, toi, rue des Pénitents… Cependant, même brève, ta présence a, comme d’habitude, été remarquée... Jamais, c'est bien connu, tu ne passes inaperçue...

Lala – Je vous encourage vivement, ainsi que je l’ai fait pour Lulu, à aller faire un petit tour en Camargue… Surtout si vous aimez la nature, les chevaux sauvages et les oiseaux… Et quand on se prénomme « Lala », la mélodie du bonheur vous attendra certainement au bord de l'étang.

Wall-E – Si vous êtes sensible aux piqûres des moustiques, n’oubliez surtout pas, avant la sieste, de vous munir de citronnelle !

Encore une fois, je vous remercie toutes et tous. Vos commentaires resteront dans mon cœur… Et d’ores et déjà, je vous donne rendez-vous rue des Pénitents, ou, si vous préférez, ailleurs…

Automnale

Contribution du : 20/08/2015 15:10
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Re : Si vous passez rue des Pénitents, vous trouverez remerciements et explications...
Expert Onirien
Inscrit:
18/07/2009 23:51
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Pour Pivoine - Il convient de lire "Le Pont des Bannes"... Quel lapsus !!

Automnale

Contribution du : 20/08/2015 15:53
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Re : Si vous passez rue des Pénitents, vous trouverez remerciements et explications...
Visiteur 
Chère Automnale, ne te demande plus si tu as été à la hauteur de la tâche...car cette fois la réponse est oui, tellement que j'ai lu tes remerciements et précisions avec un réel plaisir, un peu comme on découvre un bon livre, ce qui n'est pas commun.

Contribution du : 20/08/2015 16:32
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Re : Si vous passez rue des Pénitents, vous trouverez remerciements et explications...
Visiteur 
Merci Automnale de qualifier mes mélodies de "jolies".

Contribution du : 20/08/2015 17:16
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Re : Si vous passez rue des Pénitents, vous trouverez remerciements et explications...
Expert Onirien
Inscrit:
22/05/2015 16:04
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Bonjour Automnale,
Vous n'êtes pas sûre d'avoir réussi à faire comprendre que le bonheur s'enfuyait ... mais si, je vous rassure, comme en témoigne mon commentaire "La mélodie du bonheur, emportée par un baladin, s'enfuit, signe d'un futur sans doute moins préservé ..."
Quand il me semble que des lieux changent, je me demande souvent aussi si ce sont mes souvenirs qui les améliorent ou s'ils ont vraiment perdu de leur attrait ...

Contribution du : 21/08/2015 17:47
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Re : Si vous passez rue des Pénitents, vous trouverez remerciements et explications...
Visiteur 
Bonjour Automnale,
J'ai beaucoup aimé vos explications.

Personnellement, je n'ai pas connu de siestes en Camargue, pour la bonne raison que je n'y ai jamais séjourné. Adolescente, je la parcourais souvent. Nous venions en voisins car nous habitions dans le Gard. Mon père adorait prendre des photos de chevaux dont le pelage, disait-il, accrochait bien la lumière. Cela rendait très bien en noir et blanc.

Contribution du : 21/08/2015 19:02
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