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Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Visiteur 
Hé bien, sacrée journée !
Je me permettrai de répondre à toutes et tous sur ce forum.

Dans quelques fois dormir.
Le temps de bien vous relire.

Juste dire aujourd'hui que ce texte est composé de 5 parties dont je n'ai tenté de publier ici que la première. Il correspond à un an de travail, pas exclusif, à jeter des mots, des images, des réflexions, des éblouissements sur l'écran, malaxer, peser, ajouter, beaucoup soustraire. Certains vont penser qu'ils l'ont échappé belle...

En attendant, autant choisir une référence critique que je vous invite à lire pour situer la démarche dans laquelle ce texte a pu rencontrer votre lecture.
Il s'agit d'un éloge et d'une explication d'un célèbre poète de notre époque, malheureusement disparu : L’Œuvre poétique de Mathieu Bénézet.

http://remue.net/spip.php?article5440

Cela commence de cette façon :

"« On descend un escalier sans fin, et cet escalier est soi. »

On pourrait décider d’appeler poésie la pratique d’écriture qui propose de nouveaux usages de la langue. Que ceux-ci affectent la formation des images, la syntaxe, la ponctuation, la typographie ou encore la disposition des mots dans la page, son investissement en tant qu’espace comportant des pleins et des vides dont l’importance varie. En d’autres termes, on concevra le langage poétique comme une matière à expérimentation, faisant de l’écriture et de la lecture des formes d’expérience jouant avec le sens et la compréhension au point parfois d’en obscurcir l’horizon."


Et cela se termine ainsi :


"Les années 60 et 70 furent un moment critique pour ce qu’on appelle littérature. Ce furent des années où la question d’un héritage du passé devint brûlante. Refaire comme avant était inconcevable. Tout devait être différent, nouveau. Le roman, la poésie, la peinture, la musique, etc. Aujourd’hui, tout est redevenu pareil, même si la poésie renâcle, en investissant notamment la scène, l’oral ou le sonore. L’écrit n’est plus ce lieu de débat, de questionnement qu’il était. Sans doute y a-t-il eu excès, bavardage théorique, et, sous le prétexte d’une critique de la narration ou du récit, une emphase théorique, un pathos de la pensée. Pour autant, des choses ont été dites qu’on ne peut oublier. Il y a une dimension politique inhérente à la forme dans laquelle on choisit de s’exprimer. Il y a un militantisme de la poésie, un combat, qui passe par un brouillage du sens et une invention formelle dont l’œuvre de Bénézet est exemplaire. Cela ne signifie pas qu’il faille identifier ses ennemis et traiter tel ou tel de réactionnaire des lettres (c’est le petit côté de la guérilla à mener, ce qu’on pourrait appeler cavalièrement petit jihâd). Plus exactement que chacun doit se mettre à l’écoute de sa langue et aller dans le sens de ce qu’il perçoit ou imagine percevoir - grand jihâd. Que veut dire entendre quand il s’agit de se mettre à l’écoute de ce qui n’a pas encore été formulé ? Il y a deux manières de devenir illisible, la première est commune, c’est celle des savants, ceux dont la prose transpire le savoir. Bénézet l’a dit, trop d’universitaires dans la poésie. On ne comprend pas la poésie, très bien. Faut-il pour autant la noyer sous des discours dont la scientificité se mesurerait à l’aune d’une rhétorique destinée à n’être comprise que par quelques-uns ? La seconde manière est d’écrire autrement. C’est ce à quoi le poète travaille. Le comprendre n’est pas le but, ou pas le seul. Être touché ne serait pas non plus un critère obligé. Il n’y aurait pas de critère. Il n’y aurait qu’un seul corps avançant en direction d’un autre, en vue d’une rencontre qui ne peut avoir lieu que là où l’un et l’autre se perdent ou se sont perdus.
Alors oui, il y a l’enfance, il y a la mère, il y a l’amour etc. mais tout cela ne voudrait rien dire si d’une manière ou d’une autre cela ne chantait pas. On ne peut rien faire avec la poésie que la lire ou l’écouter, éventuellement la réciter."


Pascal Gibourg - 13 juillet 2013

Je ne crois pas utile d'en dire davantage pour l'heure.
Sinon vous remercier de vos réactions.

Contribution du : 28/08/2015 21:48
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Chevalier d'Oniris
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Oui, RB, mais déjà ce discours sur la poésie sent l'ancien, cette post-modernité-là a déjà vieilli. Il n'y a plus ceux qui savent ou seraient censés savoir et ceux qui ne savent pas encore les "nouveaux usages" de "lalangue" ou du poème. Souvent, un poète atterrit d'on ne sait où et dit on ne sait quoi et ça vous vient d'un ailleurs inattendu. Maintenant, si c'est cela pour vous "LA" poésie (mais n'y en a-t-il qu'une?) alors, libre à vous, mais je crains que vous restiez ce "solitaire ébloui de sa foi" dont parle Mallarmé, hélas. Ne discourons plus sur la parole, parlons enfin! Voilà ce que je serais tenté de répondre à tous ces théoriciens. Et si l'escalier sans fin, au lieu de se descendre, se montait?...

Certes, "un coup de dé jamais n'abolira le hasard", alors, ne jouons pas aux dés, mais jouons à d'autres jeux de plume!

Contribution du : 29/08/2015 12:08
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Ma jouissance est sens ouïr, sans tutelle de sens jouir
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Visiteur 
Il y a un siècle qu'on réinvente le langage. Dans mon com, j'ai cité Tristan Tzara qui ne s'en est pas privé. Mais comme on le voit, le bougre avait le sens de l'autodérision.
Les surréalistes qui ont germé dans le sillon creusé par les dadaïstes, n'étaient pas spécialement des bonnets de nuit.

Ce qui me trouble dans la poésie contemporaine, du moins celle que vous nous prenez en référence, c'est l'esprit de sérieux.
Dans l'éloge ci dessus, j'ai aussi relevé le vocabulaire guerrier, "combat", "militant", "guerilla" et même "djihad".
Certes le texte est antérieur aux exploits de l'Etat Islamiste, mais en 2013, les djihadistes de tout poil avaient déjà parler d'eux.

A cet esprit de sérieux, je réfère l'irrévérence de Charles Cros

J'ai composé cette histoire - simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens - graves, graves, graves,
Et amuser les enfants - petits, petits
, petits.

Contribution du : 29/08/2015 13:30
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Chevalier d'Oniris
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Tout à fait de votre avis Tizef!

Contribution du : 29/08/2015 16:49
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Maître Onirien
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Il y a deux manières de devenir illisible, la première est commune, c’est celle des savants, ceux dont la prose transpire le savoir. Bénézet l’a dit, trop d’universitaires dans la poésie. On ne comprend pas la poésie, très bien. Faut-il pour autant la noyer sous des discours dont la scientificité se mesurerait à l’aune d’une rhétorique destinée à n’être comprise que par quelques-uns ? La seconde manière est d’écrire autrement. C’est ce à quoi le poète travaille. Le comprendre n’est pas le but, ou pas le seul. Être touché ne serait pas non plus un critère obligé. Il n’y aurait pas de critère. Il n’y aurait qu’un seul corps avançant en direction d’un autre, en vue d’une rencontre qui ne peut avoir lieu que là où l’un et l’autre se perdent ou se sont perdus.

Je ne peux m’empêcher d’éprouver une grande tristesse en lisant ces lignes. Il y a quelque chose de désespéré qui s’exprime ici et me semble tout à fait étranger à ma propre démarche concernant l’écriture.
Comment peut-on travailler à se rendre illisible ? À moins de s’enfermer, de se retrancher dans une sorte de journal intime, l’écriture, qu’elle soit de prose ou de poésie, est pour moi, un moyen de partager mes émotions, mes réflexions. Cet isolement volontaire que semblent prôner ces lignes me parait incompatible avec toute idée de publication sous quelque forme qu’on l’envisage.
Qu’on accepte, voire aspire, à cette "rencontre qui ne peut avoir lieu" entre l’auteur et le lecteur me navre profondément et je ne comprends pas quel plaisir pervers on peut trouver à se consacrer à"un combat, qui passe par un brouillage du sens et une invention formelle" dont on se soucie peu qu’il soit ou non compris.

J'avoue que je ne connais pas Bénézet que tu sembles tenir en grande estime RB mais j'ai apprécié certains de tes propres textes qui n'avaient pas l'hermétisme de celui-ci et qui ont su m'émouvoir en forçant mon admiration.

Contribution du : 29/08/2015 17:02
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Maître Onirien
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Bonjour,
Je me pose une question plus prosaïque et plus générale allant au delà de ce texte et de son auteur : Écrire pour n'être pas compris, c'est à dire pour soit même seulement ne me paraît pas illégitime mais pourquoi publier alors ? Et alors pourquoi parfois s'indigner de n'être pas reconnu ? N'est-ce pas peut être le but finalement qui permet de se poser en victime consentante de l'ignorance des autres.
Un autre point me taraude aussi, se donner comme explication au travers des écrits d'un autre (Benezet ) et ne pas se révéler par soi même ? Je vois là comme une négation d'une propre personnalité.

Contribution du : 29/08/2015 18:34
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Visiteur 
Alors c'est haro sur le baudet ?

Bon, Tizef, concernant le côté "dépassé" vous savez très bien que vous vous contredisez par rapport à votre propre production qui, malgré l'emploi de quelques mots nouveaux, ne renouvelle pas le genre. Soit. Je vous écrit cela parce que, bien évidemment, vous saviez que parler de la méthode de Tzara et de vous en amuser serait vexante. Touché.
Vous avez votre avis sur ce qu'est la poésie qui "en vaut la peine", moi le mien. Il est vrai, je vous le concède, que beaucoup d'écrivains n'ont pas cherché à amuser les petits.
Mathieu Bénezet non plus.
Je vous copie-colle ci-après sa courte bio de wiki.
Remarquez qu'il a été primé à l'Académie Française, homme de radio, éditeur dans de grandes maisons....


L'écrivain

Son œuvre littéraire est protéiforme. Reconnu avant tout comme un des poètes les plus importants de sa génération, il est l'auteur aussi de nombreux essais, textes en prose (mêlant création et réflexions) et romans. Il interroge chaque discipline qu'il investit. Il développe aussi bien des formes élégiaques, lyriques, les poèmes brefs ou en longues laisses, le poème dramatique, etc. Jamais didactique (plutôt bouleversante parce que bouleversée), sa poésie est traversée par ses réflexions esthétiques ou philosophiques.

Marqué, jeune homme, par sa rencontre avec André Breton et Louis Aragon, son travail tente une synthèse entre leurs œuvres respectives. Profondément singulier, ce travail offrira dès ses premiers livres une voie nouvelle. Son influence sera considérable comme il jouera un rôle central dans les années 70 et 80 avec des poètes comme Jacques Dupin ou Anne-Marie Albiach. Son amour de la poésie commanda ses avancées dans ses domaines et ses soutiens multiples manifestés tant comme éditeur et essayiste qu'en tant qu'homme de radio.

En 2013, il reçoit le Grand prix de poésie de l'Académie française pour l’ensemble de son œuvre poétique.

L'éditeur et l'homme de radio

Il a créé plusieurs revues, telles que Empreintes (1963-1965), Première Livraison (avec Philippe Lacoue-Labarthe) et Digraphe (avec Jean Ristat).

Il a été éditeur chez Flammarion, Seghers et Comp'Act.

D'autre part, il a dirigé plusieurs émissions sur France Culture, dont Entre-revues et, jusqu'en 2009, Reconnaissance à....


En ce qui concerne cette fameuse illisibilté sur laquelle vous semblez unanimes à avoir ce réflexe cartésien.

Je lis, c'est "beau" ou "joli" ou "amusant" ou "triste" ou... ou... mais c'est "poétique" et, en quelque sorte, je ne perds pas mon temps à lire des choses que mon esprit "rationnel" est incapable de comprendre. C'est placer l'écriture poétique au même niveau qu'une phrase de conversation ou de correspondance quotidiennes (moins bien rédigée cela va de soi).

Mais il y a une autre manière d'appréhender cette écriture, cette lecture, cette écoute et de la partager.
Dites-vous bien Arielle et Robot que j'ai, comme chacun, une énorme envie d'être lu !
Mais pas forcément pour être compris !

J'espérais avoir pu (ne fût-ce que le suggérer) dans l'anthologie onirienne, post 192, http://www.oniris.be/forum/anthologie-onirienne-de-la-poesie-francaise-t19192s190.html#forumpost272848 et dans le texte ci-dessus, exprimer quel type de partage j'avais recherché dans ce texte.
Coulé.

Je croyais, Robot, que vous aviez exprimé cela dans votre commentaire...


NB: étant absent jusque lundi, je ne pourrai vous répondre, je crains le pire...

Contribution du : 29/08/2015 19:46
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Maître Onirien
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Svp , cessez de vous poser en victime car ainsi le dialogue est biaisé. "Haro sur le baudet" "je m'attends au pire". Car enfin, votre but est atteint: ne pas être compris! C'est ce qui vous a valu mon appréciation. Il existe une autre possibilité c'est qu'on ne vous réponde plus afin de ne pas heurté votre sensibilité.
Vous avez une certaine idée de la poésie laissez aux autres le droit de ne pas la partager. Sinon s'il suffit d'une simple réponse pour vous satisfaire il n'est que de vous dire "vous avez raison" sans en
penser les 3 mots.
J'attends votre prochain texte.

Contribution du : 29/08/2015 20:31
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Visiteur 
Citation :
NB: étant absent jusque lundi, je ne pourrai vous répondre, je crains le pire...

Je vais en profiter pour lire René Char (j'ai lu le com de Larivière, et j'aime comprendre le pourquoi du comment des choses)

Contribution du : 30/08/2015 13:54
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Re : Le hasard n'existe peut-être pas, est-ce la raison pour laquelle il éblouit ?
Maître Onirien
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tizef a écrit :
Citation :
NB: étant absent jusque lundi, je ne pourrai vous répondre, je crains le pire...

Je vais en profiter pour lire René Char (j'ai lu le com de Larivière, et j'aime comprendre le pourquoi du comment des choses)


Large choix collection poésie Gallimard.

J'aime bien le recueil "fureur et mystère" et "les matinaux", mais j'aime beaucoup sa poésie et donc tous ses recueils...

Char, c'est un de ces poètes qui évoque une terre, mais pas un terroir : car si sa source poétique passe par le pays natal, ce n'est pas pour s'y enfermer dans des anecdotes ou s'enferrer dans des batailles de clocher, mais bel et bien pour puiser les choses et les désirs enfouis, essayer aussi de comprendre ce qui nous façonne même parfois malgré nous (le sol de sa naissance, "sa" terre et ses rayons en font parti) et donner à ses résurgences la portée universelle que l'on trouve toujours quand on creuse son sol personnel... Car sous les racines, le ciel commun...

Pour donner un ordre d'idée, sa poésie s'inscrit dans son quotidien, ancrée sur la vie, les moeurs, la nature de la Provence et de ses habitants, surtout les ruraux (Char est d'un village du vaucluse qui s'appelle l'"Isle sur la sorgue".)... Mais il y a matière : Char aime beaucoup les clairs-obscurs du caravage... Pour illustrer sa poésie, je dirais simplement que c'était un grand "fan" des peintures de G. De La tour...

Tizef, si tu connais "Madeleine à la veilleuse" de De La Tour, sa résume assez bien la poésie de René Char... Sa passion des mystères et sa façon de les aborder...

Habitant dans la même région, et même, dans le même canton, il y a pour moi cette résonance personnelle, mais au delà, je trouve ce travail de sourcier des choses et des gens, que j'ai du mal à expliquer, assez exceptionnel, beau (oui, c'est vrai, c'est important...) et franchement, fascinant, dans le sens "saisissant" par la puissance poétique, mais ça c'est peut être très personnel...

Sinon, les fameux "feuillets d'hypnos" peuvent peut être paraître moins hermétique pour une première approche : ce sont des fragments écrits pendant la seconde guerre dans le maquis du Ventoux.

C'est assez clair et facile à comprendre ; c'est plus des pensées jetées sur le papier avec des fulgurances poétiques, mais aussi une clairvoyance politique et/ou sociétale sur "l'après-guerre" ; un certain ton bien sur et surtout, un "état d'esprit"...

Je te souhaite une bonne lecture !

Contribution du : 31/08/2015 12:38
_________________
...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
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