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Au revoir, bonne soirée et à la revoyure !
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Bonjour et merci à tous ceux qui se sont impliqués dans la publication, la lecture et le commentaire de cette nouvelle.

Bon allez je crache le morceau : j'essaie de construire un recueil sur le couple actuellement d'où mes choix actuels en « réalisme/ historique » et en « sentim/rom. ». En parallèle, j'écris sur la folie (la démission de conscience pour être précis). Du coup, je suis en mode grand écart entre des trucs plutôt basiques de la vie quotidienne et des personnages assez cinglés.
Et je m'aperçois que les frontières sont finalement assez floues entre les deux mondes.

Tout ça pour dire que je suis sincèrement désolé d'avoir fait dans l'apitoiement misérabiliste de la vie quotidienne occidentale (lol). J'ai bien conscience que donner une simple pièce, c'est du triomphe à bon frais néanmoins comme je le disais plus haut, mes intentions sont autres que le simple constat d'une misère qui frappe à chaque coin de rue ; il y a l'enjeu des rapports de force au sein d'un couple et la remise en question face à des situations aussi banales que tuer une araignée (cf : « Elles et moi ») ou l'apparition d'un « cheveu blanc ». Et puis concernant cette nouvelle, ça faisait un moment que je voulais écrire sur le don, depuis ma lecture sur l'essai de Marcel Mauss. En bref, je m'essaie à des écrits plus terre à terre, et forcément l'exercice est autre.
On y va ?

@ AlexC : Une fin plus enlevée ? Je ne sais pas trop quoi penser... Le lien est fait avec les mots fléchés que vend notre ami. J'ai fait en sorte qu'il soit à l'origine de la réconciliation pour montrer qu'un sujet clivant peut également devenir source de réconciliation.

@hersen : la nouvelle est d'un très grand réalisme en effet, et pour cause : « au revoir, bonne soirée » habite à deupas de chez moi. Le badge qu'il arbore est lié au fait qu'il « travaille » pout « L'itinérant ». ''Le journal n'a pas vocation à être diffusé sur internet, comme vous le savez L'Itinérant apporte son aide "aux sans-logis" et "aux sans-abris" en leur donnant la possibilité de devenir "vendeur de rue" du journal.'' (sources : https://www.litinerant.fr/journal-litinerant.html)

@Agueev : « Voilà une nouvelle "sociale" qui ne tombe pas dans le misérabilisme » → à priori pour certains, si. Mais je suis assez d'accord avec vous : je ne fais culpabiliser personne et je n'ai pas le sentiment d'y être aller bien fort sur les violons...

@nemson : vous vous fâchez tout seul, là ! Apparemment vous êtes à la recherche d'un « cassage de code » que vous ne trouverez pas dans ce texte, c’est sûr. Si vous voulez des textes immoraux ou moins bons sentiments, je vous invite à lire les nouvelles « Si vous croisez ce type » ou « Myrlande »: dans cette dernière, vous trouverez une vision plus radicale du narrateur face à la misère du monde. À bon entendeur, voici le lien : http://www.oniris.be/nouvelle/in-flight-myrlande-et-tous-les-autres-3533.html Ceci juste pour vous dire de faire attention à ne pas mélanger auteur et narrateur comme vous le faites, nous avons tous plusieurs visages.

@carbona : Les considérations sur le supermarché peuvent être perçues comme une opposition dichotomique, c'est un fait : le nouveau management VS la nouvelle misère. J'ai bien conscience que c'est caricatural à point, mais c'est ce qui s'est passé dans mon quartier : un nouveau gérant = de nouvelles règles. Je n'en conclus rien, je reste dans le constat... Quoique.
« de grands mots qui mettent pas mal de distance avec le lecteur. » → en général je cite un exemple pour ce genre de remarques.

@lala : Je sais que la non-autobiographie vous a porté préjudice sur votre dernier texte, j'espère que la réalité de celui-ci ne m'en portera pas. Désormais, je pense que vous êtes renseignée sur la versatilité de certains Oniriens ...

@elena : Il ne s'agit pas d'un couple de nantis puisqu'on sait qu'elle est prof d'histoire et qu'il vivent dans un « modeste studio » (sic) Pour la chute : oui pas d'autre idée.

@Pepito : Ah merde, des relents d'Hessel... Ma sudation a une autre saveur tout de même (bon, soyons clairs : j'ai lu « Indignez-vous » un soir d'hiver 2013 ou 2012... Mon séant posé sur les chiottes. Indigne !) Bon, il s'agit pas de rappeler les principes républicains ou de faire un cours de morale, mais juste de constater que nous avons tous des pauvres autour de nous et que j'ai le vague sentiment que la mansuétude est sans limite pour une misère des lointaines contrées mais que tout se crispe quand la pauvreté est locale, face à nos yeux.

@jaseh : Je ne sais pas si ce récit est plus facile dans sa réflexion de fond. Le narrateur a un côté détestable à philosopher sur la misère, sa compagne est plus « pragmatique » (brr, le vilain mot, qui plaira à certains) en se posant moins de questions tout en agissant au quotidien. Et ça ne lui coûte tellement rien qu'elle ne l'avait même pas dit à son compagnon. Il a fallu attendre le clash.

Un grand merci à vous tous que vous ayez aimé ou pas, tous vos commentaires posent des perspectives intéressantes sur l'évolution que je peux donner à ce texte.

A la revoyure !

Contribution du : 17/11/2015 20:00
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Re : Au revoir, bonne soirée et à la revoyure !
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Bonjour In-flight,

C'est sympa de nous éclairer sur votre projet.

J'avoue que cette relation de couple m'avait fait penser à votre précédente nouvelle. Je trouve que l'homme et la femme y ont le même profil. L'homme, rêveur et immature et la femme plus posée et réaliste.

Pour les gros mots, je suis retournée à la pêche :

"ripailles outrancières."

"une concurrence victimaire"

"percepteur zélé"

" consommateur souverain"


Ce sont des mots qui ne me touchent pas.

Ou cette phrase par exemple ""Écartelés entre nos idéaux et le réel, pris en chasse par nos propres rêves, on en vient à subir le scénario que l'on s'est créé : du statut de réalisateur, on passe à celui de simple figurant dans un film nommé Rêvalité. "

A +

Contribution du : 17/11/2015 20:44
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Re : Au revoir, bonne soirée et à la revoyure !
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Merci pour vos précisions de commentaires. Je pense tout de même garder l'ensemble de ces expressions. La phrase citée est peu pataude à l'oral effectivement. A l'écrit ça passe... A méditer.

@ +

Contribution du : 17/11/2015 21:23
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Re : Au revoir, bonne soirée et à la revoyure !
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Oh oui bien sûr je pense aussi que ça correspond à l'ensemble du style du texte. Ce n'est ma tasse de thé c'est tout. Et par rapport à la phrase, ce n'est pas une histoire de vocabulaire plus une histoire de réflexion qui ne me parle pas beaucoup. C'est un point de vue personnel bien entendu :)

Sinon vous éveillez ma curiosité et j'ai hâte de lire votre prochaine histoire en espérant trouver des caractères différents chez les protagonistes ! J'ai envie que l'homme se secoue un peu les puces et soit moins tendre et naïf

Contribution du : 17/11/2015 21:48
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Re : Au revoir, bonne soirée et à la revoyure !
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De la testostérone que diable !

Pour flouter un peu les pistes en EL, je tiens à dire que j'ai d'autres textes qui n'ont à voir avec aucun des thèmes cités précédemment

Contribution du : 17/11/2015 22:19
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Re : Au revoir, bonne soirée et à la revoyure !
Visiteur 
Bonjour in-flight,

Par « nantis », j’entends « bien au chaud dans la vie », avec un job, un toit, peinard dans ses baskets, quoi ! Du coup on peut s’octroyer le droit facile de « plaindre » le clodo devant sa porte.

Je vous rappelle que vous vous êtes bien rattrapés par la suite.^^

Cordialement.


E.

Contribution du : 18/11/2015 10:17
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