Merci à vous, organisateurs, évaluateurs, correcteurs pour avoir pris le temps de lire ce petit texte et de le publier.
Merci aux lecteurs, et plus particulièrement à vous chers commentateurs pour vos petits messages pleins de gentillesse.
Pour la petite histoire, cette courte nouvelle est née, comme bien souvent quand j'écris, d'une musique, ou même de plusieurs, une compil' cool qui flotte dans mon casque et qui m'emporte vers des ailleurs, meilleurs, étranges, ou... chiants. Là, il s'agissait d'une composition de Pat Metheny et j'ai très vite aperçu cette horde dérivant dans une friche noire. Et les mots se sont alignés sur ma page word sans retenue, sans quasi correction, une drôle de sensation m'a étreint durant ce moment d'intense jubilation.
Où pouvais-je donc aller ensuite avec cette troupe d'hommes errants ? La douleur, la souffrance extrême, l'effroi absolu n'a pour moi qu'un seul visage, qu'un seul nom, la guerre. C'est si absurde, si inhumain. Et voilà donc que ces soldats se sont jetés sur des balles, comme on leur a demandé de le faire, et voilà donc que la mort les a fauchés et qu'ils errent maintenant entre les mondes, dans ce noir de leur détresse, de leur ignorance, jusqu'à cette lumière, cette ouverture que chacun interprète comme il peut.
Je ne sais pas ce que ce texte a pu réellement révélé en vous mais voilà ce qu'était ma vision.
Merci chère Hersen pour ce que vous y avez perçu. J'ai apprécié votre commentaire, non pas pour sa note, mais pour les sensations que mon texte a pu vous transmettre. C'est pour moi une petite victoire d'avoir su décrire à ce point ma vision.
Et merci à vous Josephe, p'tit nouveau, pour vos encouragements. J'espère vous lire à mon tour dans quelques temps.
A bientôt.

Bonjour Jaseh,

ce que vous expliquez (comment vous avez écrit cette nouvelle et ce que vous y avez vu ) est intéressant.

Mais ce que j'aime par-dessus tout dans ce texte est que l'on n'a pas besoin de l'histoire ( ne le prenez pas mal, c'est un compliment !) C'est une ambiance, un feeling. Et pour ma part, je trouve que c'est très difficile d'écrire en se focalisant sur l'ambiance et en mettant l'histoire, une histoire, au second plan. Et c'est dans ce sens que je trouve que c'est une vraie réussite.


A vous relire impatiemment,

hersen

Bonjour Jaseh,

je trouve cela extraordinaire que vous ayez été inspiré par la musique... Cela, je ne l'aurais pas deviné. Il est vrai qu'il y a un vrai souffle dans votre récit. Peut-être que ceci explique cela, mais je pense que c'est surtout dû à votre talent... Je n'aurais pas écrit de si belles phrases.

Enfin, je ne pensais nullement à des soldats... Comme je vous l'ai spécifié dans mon commentaire, je crois, j'avais plutôt imaginé des gens du monde en exil, soit des civils. Pourquoi ne l'aviez-vous pas précisé dans votre texte ? Cela ne remet pas en question sa qualité, mais son appréhension.

Ce que vous dites, Lulu, est intéressant car moi non plus je n'avais pas pensé à des soldats. J'avais aussi pensé à des gens en exil. Mais si on s'y penche un peu plus, un soldat n'est-il pas en exil ? Prisonnier d' évènements qu'individuellement il n'a pas voulu ? Je me demande si la précision était nécessaire. Chacun a imaginé ce qu'il a voulu.

Par contre, je vous rejoins sur la musique qui peut inspirer un tel texte.

Mais pour moi, la force de ce texte réside vraiment dans la narration.

Et ça, franchement, c'est balèze.

Bonjour Lulu et Tailme, un grand merci à vous pour vous être un moment arrêtés devant ce ciel.
La musique d’inspiration principale de ce texte, entre autres, est tirée d’un documentaire vu sur You-Tube qui avait pour nom « Faisons le point sur notre véritable nature divine ». Je ne me souviens pas de ce documentaire, je n’en ai gardé que la musique très planante.
J’ai également écrit cette nouvelle sur une composition de Pat Metheny, guitariste de jazz-rock démentiel, dont le titre est « The Truth will always be » et que je vous recommande plus particulièrement.
Pour la partie finale, là où apparaissent ces fameux guerriers que vous n’avez apparemment pas bien vu, je me suis laissé porter par « Platoon, adagio for strings», un morceau qui illustrait le film Platoon, avec en fond sonore des extraits de la bande originale du film.
Je m’inspire souvent de musiques quand j’écris, j’évite les chansons avec paroles en français qui limitent trop le voyage intérieur. Très vite, la musique crée en moi des images, et je me retrouve dans son univers, comme dans un film, paysages, mouvements, couleurs, tout y est. C’est très jouissif. C’est devenu mon moyen d’évasion préféré, et d’inspiration indéniable et très efficace.
J’ai voulu montrer par ce texte que la détresse, la souffrance humaine, n’était peut-être pas vaine et qu’elle avait sans doute un sens.
Une longue métaphore peut-être comme disait Tailme que je tiens à remercier également pour son riche commentaire. C’est bien de mort qu’il s’agit, d’errance après une fin absurde, la fin et la délivrance d’un guerrier associé à d’autres aussi ignorants des raisons de leur destin commun et impitoyable. Avec la lumière arrive vérité et rédemption, et puis l’oubli, pour mieux pénétrer l’autre monde qui peut ainsi s’auréoler de joie.

Merci à vous tous pour vos appréciations toujours très gratifiantes.

A bientôt.

Merci Carbona pour votre appréciation. Je ne sais pas si ce fil vous a apporté quelques éclaircissements sur le fond de cette nouvelle mais en tous cas votre passage devant mes mots font toujours chaud.
Grand merci et à bientôt pour, peut-être, d'autres textes sur d'autres thèmes, d'autres styles.

Bonjour Misou,
Un grand merci également à vous pour vous être attardé un peu devant mon ciel.
C'est bien une armée décimée en effet qui m'est apparue après cette errance dans ces friches noires, c'est vers cette vision que les musiques que j'écoutais lors de l'écriture m'ont porté. Mais sans doute est-ce également une métaphore ? La lumière est céleste, bien sûr. C'est ainsi pour moi que nous finissons et que tout commence, nous nous défaisons de nos corps de souffrance en d'ultimes moments de douleurs, d'angoisses cruelles, et la lumière nous éblouit enfin et nous plonge dans l'ombre de l'oubli, ( yin et yang ? Personne n'aura donc vu ce symbole, et bien tant pis. )
Merci de tout cœur pour votre commentaire.
A bientôt.