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In tenebrix lux : explications
Visiteur 
J'avais préparé un petit quelque chose à écrire au sujet de ce texte, mais je le posterai un peu plus tard car j'ai remarqué que le texte a été publié sans commentaire, que le deuxième commentateur, ce matin, ne semble pas en saisir le sujet, bien que le premier ait manifestement compris.

Cette constatation est d'ailleurs intéressante : à quel point un sujet ayant fait un buzz mondial et continu pendant des journées entières peut être oublié quelques jours après, ou en tous cas suffisamment pour qu'un contexte évoqué dans une nouvelle ne permette pas de le saisir.
Je pensais que les mots "métro" et "Molenbeek" suffiraient à préciser le contexte, mais je me serais trompé.

Ce texte a été écrit le jeudi 24 mars. S'il avait été publié ce jour-là, il me semble que tout le monde en aurait immédiatement saisi le contexte, peut-être dès le troisième mot. Un mois plus tard, ce n'est plus du tout le cas.

Le sujet n'est jamais nommé dans le texte car il n'en est pas réellement le sujet même s'il en est le déclencheur.

Le jeudi 24 mars 2016, c'est le surlendemain des attentats de Bruxelles (à l'aéroport et dans le métro). Je suis Bruxellois. Le métro est fermé depuis deux jours. Je n'ai pas d'autre choix, pour me rendre à mon boulot, que d'emprunter le réseau de surface ou d'y aller à pied. Le matin, je constate que le réseau de surface n'est pas suffisant car j'ai pris deux fois plus de temps que si j'y étais allé à pied. Le soir, je décide donc de parcourir à pied les sept kilomètres qui me séparent de mon domicile. J'ai à traverser plusieurs communes dont celle de Molenbeek, hélas devenue mondialement célèbre et présentée comme le foyer de l'enfer international. Lorsque j'écris que les rues y sont exclusivement plantées d'oliviers et d'amandiers ou du moins que je les imagine comme telles, c'est une métaphore pour signifier que la population y est exclusivement allochtone (terme que je n'aime pas trop, mais il en faut bien un pour désigner les choses), essentiellement maghrébine et plus particulièrement marocaine. Si cette population était contrainte par la force d'y habiter, on parlerait sans doute de ghetto, mais les considérations économiques et la difficulté de trouver un logement lorsqu'il s'agit de convaincre un propriétaire peuvent être aussi puissantes que des lois ou des décrets, sans compter le fait que certaines personnes se plaignant de la ghettoïsation s'accommodent en réalité très bien dune situation leur permettant de ne pas croiser dans leurs quartiers ceux qu'ils ne désirent pas y voir.

Le sujet, ce n'est pas les attentats de Bruxelles. Le sujet, ce n'est pas le noir, les ténèbres (tenebris), mais au contraire la lumière (lux) que j'ai trouvé dans le cœur des gens que j'ai croisés (autochtones comme allochtones).

Je m'arrête là pour l'instant...

Contribution du : 24/04/2016 11:03

Edité par Jano le 26/4/2016 20:23:45
Edité par Jano le 26/4/2016 20:44:50
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Re : In tenebrix lux : explications
Organiris
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Merci Stony pour les explications sur les amandiers: vous savez que je ne suis pas poète pour deux sous, la métaphore m'est passée loin au-dessus !

C'est un texte effectivement plein de lumière.

Contribution du : 24/04/2016 11:52
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Re : In tenebrix lux : explications
Visiteur 
Les figures de style seraient-elles l'exclusivité des poètes ?
Pour moi, elles font partie de la valeur ajoutée littéraire, quel que soit l'objet littéraire. J'ai beaucoup de mal à opérer une distinction entre ces objets littéraires. D'ailleurs, il me semble que ce texte n'est pas réellement une nouvelle, mais plutôt une chronique, dans laquelle un effet de chute n'est pas une caractéristique essentielle.

Et, dans ce cas précis, la métaphore me permet d'ajouter une dimension de respect que l'utilisation du terme "allochtone" n'aurait pas apportée, voire même aurait soustraite.

Contribution du : 24/04/2016 12:36
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Re : In tenebrix lux : explications
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Bien entendu, les figures de style ne sont pas l'apanage des poètes, je mettais en avant mon manque d'imagination sur ce coup là. On va dire les choses autrement, alors: je n'avais pas compris si "que je les imagine" était:
- un effet de style: il s'agit de... peupliers (tilleuls ou ce que vous voudrez), reconnus comme tels par l'auteur, mais qu'il transforme en amandiers pour le style,
- d'arbres inconnus qu'il pense être, pourquoi pas, des amandiers (ce qui effectivement pourrait paraître étrange sous votre climat, mais enfin, il y a bien des oliviers à Paris).

Mon trouble de compréhension est un détail, d'autant que je suis sans doute la seule à avoir eu ce doute.

Contribution du : 24/04/2016 14:02
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Re : In tenebrix lux : explications
Visiteur 
On est bien d'accord.
En l'occurrence, il n'y avait pas d'arbre du tout.
Pour être grammaticalement précis, ce ne sont pas des arbres que j'imagine, mais des rues (parmi leurs habitants). J'imagine ces rues plantées d'oliviers et d'amandiers.

Ma mère tente de maintenir vivants quelques oliviers sur sa terrasse, exposés à tous vents au douzième et dernier étage de son immeuble
Figurez-vous qu'il y a même des palmiers pas loin de chez moi, dans l'espace public et que l'on recouvre de bâches en hiver pour les protéger du froid, sinon ils crèveraient, ce qui est tout de même assez ridicule.

Contribution du : 24/04/2016 14:40
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Re : In tenebrix lux : explications
Visiteur 
Voici ce petit (hum ! ) quelque chose que j'avais préparé et que je n'ai pu m'empêcher de compléter aujourd'hui :


Ce texte a été écrit il y a un mois jour pour jour, le jeudi 24 mars, c’est-à-dire le surlendemain du mardi 22 mars, funeste jour des attentats de Bruxelles. On peut le dire « sans prétention » dans la mesure où il n’a pas été écrit en vue d’une publication sur quelque support que ce soit, mais comme un échange épistolaire avec quelques amis, l’échange épistolaire demeurant pour moi la forme littéraire que je préfère, celle qui, normalement, ne se montre pas publiquement. D’ailleurs, j’ai un peu l’impression de trahir (le terme est exagéré, bien sûr) ces amis en leur volant un écrit qui leur était initialement exclusivement destiné.

J’aime cette façon d’écrire à la volée, en quelques minutes, de petites chroniques de vie en utilisant principalement le présent de l’indicatif, sans recherche littéraire excessive et sans recherche d’une chute à tout prix pour satisfaire aux canons de la nouvelle. Ayant surtout écrit de longs textes explorant le passé (le mien, surtout) en ayant pris des jours, des semaines et parfois des mois pour le faire, en ayant soigné la forme quand bien même elle peut ne pas être appréciée, je ne déteste pas du tout cette alternative de style et, surtout, de point de vue, car il ne s’agit pas ici d’exploiter des situations plus légères, mais au contraire de trouver dans la lourdeur et l’obscurité la petite lueur qui permet d’envisager l’existence sous un angle moins pénible, voire avec espoir et même – soyons fous ! – avec enthousiasme.

J’ai rarement été le dernier pour critiquer les situations les plus diverses, mais je me fatigue moi-même de cette attitude. Il me semble que nous sommes arrivés à un point de nos sociétés où l’urgence n’est plus de dénoncer le fond vers lequel elles se précipitent, puisqu’elles l’ont déjà atteint, mais au contraire de trouver les moyens de rebondir en recensant ce que l’on peut encore y trouver de positif, car il y a pourtant bien des choses positives et essentielles à y trouver.

Ceci m’est apparu de manière flagrante au lendemain des attentats de Bruxelles en observant les gens et leur attitude. La très grande majorité des gens, du moins. Il me semblait, avant cela, que les gens étaient réellement devenus complètement et irréversiblement individualistes, soucieux par nécessité de préserver la petite bulle qu’ils pouvaient encore conserver autour d’eux avant que le reste s’effondre, cultivant la méfiance, l’exclusion, voire pire, mais je me suis heureusement trompé. Je ne me fais pas d’illusion quant à la persistance durable de cet état d’esprit sans autre moteur que celui d’un choc ponctuel, si spectaculaire soit-il, mais j’ai pris grand plaisir à constater que le carburant est toujours là qui ne demande qu’une étincelle pour s’enflammer. Si un nombre sans cesse croissant de gens se fourvoie en se tournant vers un personnel politique proposant une pseudo alternative à l’existant, ce n’est sans doute que par absence d’un autre choix. Il m’apparait dès lors que le combat contre cette pseudo alternative n’est que perte de temps quand ce temps pourrait être utilisé à construire cette autre alternative. De quel droit engueulerait-on les gens pour le désespoir qui les guide lorsque nous sommes incapables de leur offrir l’espoir qu’ils mendient ? Nos ressources, matérielles et intellectuelles, sont prodigieuses et n’attendent que d’être exploitées. Serait-ce seulement question d’état d’esprit ? Je ne suis plus très loin de le penser. Non ! Je le pense.

Ayant assez peu suivi l’actualité ces derniers jours, j’avoue ne pas connaître très bien le contenu des « nuits debout » et j’éviterais de dire des bêtises à ce sujet. Hormis donc le contenu, mais uniquement sur le principe, je me réjouis de voir que des mouvements citoyens naissent car je n’ai aucun espoir de voir nos sociétés évoluer sous la houlette d’un personnel politique dépassé, non que je le juge individuellement incapable de changer les choses, mais parce qu’il est partie intégrante d’une machine auto-verrouillée tournant à vide selon un modèle lui-même dépassé. C’est en tous cas mon point de vue.

Je crains que le soufflé soit déjà un peu retombé à l’heure qu’il est, mais j’ai été particulièrement frappé par le changement d’attitude des gens et que je n’aurais pas pu attribuer à autre chose qu’une situation tragique très récente. Alors que l’indifférence, voire parfois l’hostilité et l’agressivité étaient souvent présentes, j’ai trouvé énormément d’altruisme, de désir d’aller vers l’autre et de bonheur d’y parvenir.

La première personne que j’ai rencontrée était néerlandophone, belge « de souche » je suppose. Le français est très majoritaire à Bruxelles et les néerlandophones sont parfois légitimement heurtés lorsqu’on s’adresse à eux exclusivement en français. Cette personne ne parlait pas particulièrement bien le français, mais elle se faisait manifestement un point d’honneur de s’adresser à moi en français et je me suis moi-même fait un point d’honneur ensuite de lui répondre en néerlandais. En réalité et je ne crois pas me tromper en l’ayant perçu ainsi : nous n’étions ni francophone ni néerlandophone ni même belges, nous étions simplement, avant tout ou même uniquement des gens mis dans une situation inhabituelle et dans laquelle l’individualisme ne pouvait plus suffire (je pense qu’elle cherchait son chemin comme moi). Je ne pense toujours pas me tromper en ayant perçu que elle, comme moi, était heureuse (son expression était éloquente) de reconnaître en l’autre son semblable, indépendamment de toute barrière, qu’elle fût linguistique, sociale ou autre, et il me semble que nous nous sommes quittés à regret. Ceci s’est reproduit tout le long de mon trajet, quelles que soient l’origine ou la classe sociale de ceux que j’ai rencontrés.

Lorsque je suis parti du boulot, mon objectif était de trouver le moyen le plus rapide pour rentrer chez moi. Mais, très rapidement, le sens véritable de cette « balade » n’a plus été la destination, mais le chemin. Au début, j’ai réellement perdu mon chemin, mais ensuite, il m’est arrivé de demander de l’aide alors que je savais à peu près bien où j’étais et lorsque je suis parvenu chez moi, j’étais… comment dire ?... c’est un terme très intime qu’on hésite à utiliser, mais… j’étais heureux… malgré l’actualité.

Bruxelles est une ville très cosmopolite, beaucoup plus qu’elle l’était lorsque j’étais enfant, notamment en raison de la présence des institutions européennes, mais aussi et surtout en raison d’une population d’origine immigrée très importante. En outre, elle a une structure urbanistico-sociale complètement différente de celle d’une ville comme Paris. Grossièrement, même si cela admet des exceptions locales : à Paris, les quartiers huppés sont au centre et les populations défavorisées se trouvent dans la première couronne de la banlieue, dans des quartiers qui font parfois davantage songer à des favelas. Il faut s’écarter plus loin en Ile-de-France pour retrouver des quartiers plus favorisés. On me corrigera si je dis des bêtises. A Bruxelles, même si cela admet également des exceptions locales, c’est exactement l’inverse. C’est sans doute ce qui conduit certains journalistes parisiens à situer Molenbeek dans la banlieue bruxelloise, alors que ce n’est qu’un « arrondissement » de Bruxelles, qui est d’ailleurs loin d’être le seul de même nature. La banlieue bruxelloise, elle, est surtout composée de quartiers riches. Mon trajet s’est donc déroulé essentiellement dans des quartiers défavorisés où aucune mixité n’existe, ceux d’où sont issus des Abdeslam et autres. Là aussi, j’ai été très surpris de constater l’accueil très chaleureux, non pas que je le crois hostile en d’autres temps, mais il me semblait très nettement que les gens que j’y rencontrais voulaient me montrer sans le dire à quel point l’image véhiculée à leur propos est totalement erronée (image que je sais moi-même erronée, m’opposant d’ailleurs régulièrement à ma propre famille pour la démonter).

Le plus touchant fut certainement la rencontre avec cette dame dont j’ai brièvement décrit l’habillement. J’aborde ce point parce que des lecteurs peuvent être heurtés par la manière dont je le décris. D’abord, je ne le nomme pas parce que je ne suis pas certain d’en connaître le nom. Ensuite, il n’est pas dans mes habitudes de taire mes ressentis réels et certainement pas dans une chronique destinée à saisir presque sur le vif les ressentis tels qu’ils se présentent. La première réaction que j’ai en voyant ce vêtement, c’est l’amusement. Je le trouve un peu ridicule, de mauvais goût si on le compare aux canons occidentaux. Il ne s’agit aucunement d’un jugement, mais uniquement d’un ressenti, le premier qui me vienne dans les deux ou trois première secondes de la rencontre. Lorsque j’écris que ce vêtement recouvre la tête de la dame jusqu’à mi- chevelure seulement, ça me parait important car je veux par-là faire comprendre qu’il s’agit (je crois) d’un vêtement traditionnel de son pays d’origine (Maroc) et non d’un vêtement à caractère religieux. Je tiens beaucoup à ce passage décrivant le vêtement et surtout la première réaction du narrateur (moi-même) car il me semble qu’il dénote le fait que la tolérance et la perception de l’autre comme un semblable ne sont pas forcément choses évidentes dès l’abord, même pour quelqu’un dont c’est pourtant l’attitude constante, la réflexion, les principes et les ressentis pouvant parfois entrer en conflit, même si cela ne dure en réalité qu’une seconde. Une chronique ne serait pas juste si elle n’était pas honnête.

Je n’ai pas décrit notre échange verbal qui a duré un bon quart d’heure parce ceci aurait allongé un texte que je voulais très court et que cela n’aurait sans doute pas apporté grand-chose. L’important me semblait se trouver dans le non verbal et quelques phrases seulement pouvaient y suffire. Ce qui m’a beaucoup surpris, c’est qu’un sentiment d’affection réciproque immédiat (pour moi, c’est sûr, mais pour elle aussi, je crois) se soit installé entre deux inconnus que pas mal de choses pourraient séparer. J’avais le sentiment d’être avec un parent, presque ma mère si une différence d’âges de quatorze ans seulement n’avait rendu la chose peu probable.

Mon texte précédent proposé à Oniris relevait exactement de la même démarche, même si le sujet en était différent : tamiser les éléments d’une situation pour en jeter le pire et n’en garder que le meilleur. Je regrette qu’il n’ait pas été retenu car j’aime beaucoup la légèreté qu’il tire d’une situation pas légère du tout (pour moi, du moins), transformant une régression en opportunité par simple glissement du point de vue. J’aurais aimé qu’il fût le premier d’une série, mais tant pis, c’est la règle du jeu et je l’accepte. J’essaierai peut-être de le refourguer en le modifiant quelque peu :=)


Et voilà ! Je suis horriblement long, comme d’habitude. Toutes mes excuses !

Contribution du : 24/04/2016 15:45
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Re : In tenebrix lux : explications
Maître W
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Je n'ai pas encore lu le texte mais le ferai (il est court en plus). Les explications sont intéressantes et les réflexions de stony itou (comme souvent)
J'aimerais bien voir la lumière et me réconforter de celle-ci mais je crains de faire partie de ceux qui voient les choses s'obscurcir de plus en plus....A Bruxelles comme ailleurs.

Contribution du : 24/04/2016 17:04
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Re : In tenebrix lux : explications
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Contribution du : 24/04/2016 17:19

Edité par Jano le 26/4/2016 20:26:24
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Re : In tenebrix lux : explications
Maître W
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Contribution du : 24/04/2016 18:42

Edité par Jano le 26/4/2016 20:27:51
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Re : In tenebrix lux : explications
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Contribution du : 24/04/2016 19:56

Edité par Jano le 26/4/2016 20:29:01
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