Bonjour à toutes et tous et merci pour vos lectures et commentaires. Bien évidemment merci au CE ainsi qu'aux correcteurs.
La genèse de ce sonnet octosyllabique, la voici !

A l'origine le premier quatrain appartient à un poème écrit en Janvier dernier pour mon amie d'enfance qui porte le doux prénom de Romance… poème strictement personnel et dont vous ne saurez pas plus.
Il s’intitulait (et s'intitule toujours) A Romance…

Te souviens-tu de notre enfance ?
Un an de plus, un an de moins
Ca n'avait guère d'importance…
C'était hier et c'est si loin !

Je me suis rendu compte que ces quatre premiers vers s'adressaient aussi bien...

Au quidam qui dans mon miroir
Chaque matin tient le rasoir…

A quelques mois des trois quarts de siècle on peut jeter de temps en temps un coup d’œil au rétro et tirer quelques conclusions sur le chemin parcouru…
C'est ce que je me suis permis, sans amertume aucune…

Mais oui, la vie est une farce, car d'une part la farce est une pièce de théâtre courte et populaire mais aussi une situation qui tourne au désavantage de celui qui la subit.

Je reviendrai, dans quelques jours, répondre à tous les commentaires mais en attendant n'oubliez pas le Carpe Diem des Romains…

A plus tard !

Bonjour Alexandre,

Une bien belle explication... A quelques mois des trois quarts de siècle, c'est un âge de raison. On est jeune à 75 ans, surtout lorsqu'on a de l'esprit, comme vous !

Au plaisir de vous lire,

Wall-E

Merci Wall-E... Oui, je pense avoir atteint l'âge de raison avant de tomber dans la déraison mais rassure-toi, tout baigne dans l'huile pour l'instant et de toute façon tu es là pour assurer la relève !
Quant à l'esprit dont tu me gratifies il ne fait pas toujours l'unanimité...

Bonjour Alexandre,
Ravie de vous savoir en grande forme, sans amertume, plus farceur que dindon, avec de l'esprit, celui-là même dont la nature ne peut pas faire l'unanimité. Entre raison et déraison, que diriez-vous d'un soupçon d'irraison ?
A méditer :
« Le génie de Freud a consisté à montrer en action une raison raisonnante comme telle, je veux dire en train de raisonner et de fonctionner comme logique, à l'insu du sujet, ceci dans le champ même classiquement réservé à l'irraison, disons le champ de la passion. » (JACQUES LACAN.)
Excellente soirée !

Bonjour Alexandre,
Romance ! Quel joli prénom, j’imagine le charme fou de cette demoiselle.
Tu lui chantais « du » Charles Trenet je suppose:

C'est la romance de Paris,
Au coin des rues elle fleurit,
Ça met au cœur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu,
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris :
C'est la romance de Paris !

Trois-quarts de siècle ! J’en connais de plus âgés encore et ils ont toujours la « frite », tu as encore de belles années devant toi, tant que l’esprit est en forme, le corps ne peut que suivre.
Bonne journée
Vincent

Merci Vincent ! Je vois très bien de qui tu parles...
Bon pied bon œil, pour l'instant tout va bien !
Bonne journée...

@ Alexandre : moi, assurer la relève !?! Je ne vous arrive pas à la cheville... Sauf si j'arrive un jour à votre niveau, ce qui serait un exploit dont je crains ne jamais pouvoir réaliser. Mais je me délecte de vos poèmes et cela me suffit à... cela me suffit !

Régalez-nous encore, j'en redemande !

Bien à vous,

Wall-E