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Du haut de mon petit nuage blanc, merci
Expert Onirien
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En ce qui concerne les nuages, nous avons été vraiment gâtés ces derniers temps et les passionnés ne doivent plus savoir dans quelle direction regarder… ; ceux qui m’attirent le plus, ce sont surtout les blancs sur lesquels se réfléchit la lumière du soleil, une pureté éblouissante qui me ramène sans doute à l’enfance, à l’âge où l’on peut encore croire aux légendes que les parents racontaient, disant que, si l’on savait bien regarder, l’on pourrait peut-être apercevoir les ailes des anges qui veillent sur les âmes disparues se promenant sur leurs vaisseaux célestes…, peut-être à l’origine de ma fascination toujours en quête de signes…
Il est agréable et réconfortant de retrouver dans vos commentaires une certaine résonance et une compréhension d’une vision partagée, étant très sensible à vos échanges sympathiques…
J’ai déjà remercié le C.E. pour la sélection de ce petit texte qui se voulait une tentative (à mon modeste niveau) de concilier, voire de réconcilier le classique et le moderne (mais c’était sans doute présomptueux), car les « puristes » de part et d’autre ne s’y sont pas trompés…
Ayant eu un texte sélectionné en contemporain par défaut, j’ai souhaité, pour que ce reproche ne lui soit pas imputable, m’approcher de mon mieux de la rigueur du classique(mais hélas, je me suis encore aperçue avoir oublié une élision à issu(e)…), tout en proposant, puisque le thème pouvait s’y prêter, une présentation plus contemporaine qui pourrait peut-être atténuer certaines critiques concernant le sonnet désuet, au style ampoulé et aux rimes corsetées…
J’aurais aimé réaliser une jolie forme de nuage, mais je n’ai pu que composer tout au plus une courbe plus ou moins harmonieuse pour le suggérer, qui peut faire penser en effet à une voile qui se gonfle, ainsi que, me semble t-il, à la douce courbure accueillante d’un sein maternel offrant tendresse et protection (une vague image…)
Habituée au classique copier/coller, je fus « fort dépourvue » de constater que la mise en page n’était pas respectée… Après l’aimable réponse d’Eclaircie à la question posée à la F.A.Q, je remercie encore Marimay dont j’ai pu bénéficier du généreux dévouement pour, comme elle le dit si gentiment elle-même : « m’initier aux coulisses cachées des balises » pour une mise en espace plutôt compliquée pour moi…
Ainsi, dans l’ensemble, mon petit sonnet a eu plutôt de la chance et ne s’en sort pas si mal !
Je remercie particulièrement Papipoète et MissNeko qui lui ont témoigné de l’intérêt en EL et dont les commentaires reflètent la grande sensibilité dans un partage émotionnel pour ces « merveilleux nuages » créés par la Nature artiste et que je me contente d’observer…
De même pour Hananke et Louvegothique que les nuages ne laissent pas indifférents… ; ce sont aussi deux passionnés et je suis très touchée par la lecture de ce beau quatrain qui leur est dédié en signe d ‘ « émerveillement »…
Je peux poursuivre avec Léni qui s’est lui aussi « laissé prendre au jeu » en me gratifiant de sa cordiale salutation amicale, ainsi que Lulu, sensible à l’enchantement, même si le titre n’a pas son adhésion… ( la toile pour moi se composant de la réalité et des projections imaginaires associées implicitement…)
Le déguisement n’a pas échappé à l’œil perspicace d’Alexandre et quelle récompense pour l’élève de recevoir les félicitations du Maître pour sa copie… (sachant cependant que c’est toujours plus difficile de ne pas décevoir pour la suite…) ; j’aurais bien vu également « s’élevant » dans une forme ascendante, mais la difficulté de la mise en page m’a fait renoncer…
Merci à Pizzicato pour son passage malgré le fait qu’il ne soit pas amateur de calligramme ; je suis sensible à son appréciation ainsi qu’à celle de Marité qui, même si elle ne voit pas d’intérêt à cette présentation, est, elle aussi, fine observatrice du ciel et de ses toiles imaginaires…
L’appréciation de Cristale dont j’admire aussi beaucoup l’écriture me va droit au cœur concernant l’aspect classique du sonnet, même si elle n’est pas vraiment conquise par le découpage, c’est pour moi un énorme compliment…(les suggestions proposées sont tentantes, mais je crains de ne pas avoir ce talent…)
De même, j’aimerais dire à Pouet que, malheureusement, je n’ai pas son talent pour composer à sa façon de très belles et inventives métaphores et que je dois me contenter de mes images simples, tant qu’elles ne sont pas trop simplistes, ni scolaires (ce qui est récurrent chez moi), en étant malgré tout touchée par son appréciation…(de même, je n’avais pu trouver mieux pour le mot « issue » et peut-être pourrais-je le remplacer par : « La céleste arabesque au cœur d’une chimère »… pour corriger ainsi l’absence d’élision du (e) muet…)
Merci à Lylah pour son ressenti d’une invitation à un beau voyage, histoire de prendre un peu d’altitude en bonne compagnie, parmi ces gracieux nuages dont Fugu apprécie l’évocation, sans toutefois être fan du calligramme…
Très admirative par la sagacité de Jfmoods et de son analyse très fine, le témoignage de son intérêt est aussi pour moi un beau compliment m’honorant de son passage…
Me préparant à conclure, je m’aperçois avec bonheur que deux nouveaux commentaires viennent de s’ajouter ; celui de Robot me comble par son enthousiasme et me ravit par son appréciation, de même que celui d’Antinoos, sensible également à la prose poétique de Baudelaire et qui semble adhérer à mon projet consistant précisément « à allier rigueur classique et libération de l’expression », je ne pouvais espérer mieux…(quant à la mobilité ou la stagnation des nuages, tout dépend peut-être à quel endroit l’on se trouve, car dans ma région, j’observe souvent ce phénomène…)
Je pensais alors, tu dois sûrement être encore sur ton petit nuage en train de rêver… , mais non, je suis bien réveillée ; il manquait à ce tableau la note critique toujours préférable à l’indifférence et à l’ignorance, celle qui, dit-on dans certains forums, garantit la non-complaisance et assure une authenticité certaine ; merci à vous Raoul pour cette piqûre de rappel qui m’aidera sans doute à relativiser ma marge de progression : votre passage est plutôt rare à ma connaissance, merci donc à vous de m’en avoir fait le privilège…
Donc, en espérant ne pas avoir trop ennuyé les lecteurs qui ont eu le courage et le temps de m’accompagner jusqu’ici, je vous remercie tous sincèrement de m’avoir fait l’honneur de votre passage et le témoignage de votre intérêt…
Avec toute ma reconnaissance et au plaisir de vous lire, émilia

Contribution du : 22/06/2016 18:12
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Re : Du haut de mon petit nuage blanc, merci
Visiteur 
Bonsoir Emilia et merci d'avoir ouvert ce forum qui complète avec bonheur votre poème...
Cela dit, je ne suis Maitre qu'à l'ancienneté selon les critères oniriens. Pour le reste je reste un humble apprenti de la poésie rythmée et bien des plumes sur ce site, dont la vôtre, me surpassent largement dans ce domaine...
Je vous réitère mes félicitations pour ce petit nuage qui aurait dû atteindre des sommets si n'avaient pas soufflé quelques vents contraires, souvent imprévisibles mais toujours contrariants en aérologie comme en poésie...
En attendant votre prochaine publication, je vous souhaite une très bonne soirée !

Contribution du : 22/06/2016 19:50
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Re : Du haut de mon petit nuage blanc, merci
Expert Onirien
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Merci encore à vous Alexandre pour votre indulgence, votre courtoisie et votre sens de l'humour toujours appréciés...

Très bonne soirée à vous également, en attendant la prochaine "mouture"...

Contribution du : 22/06/2016 22:03
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Re : Du haut de mon petit nuage blanc, merci
Maître Onirien
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Il est joli votre sonnet-nuage Emilia et puis laissez-moi vous dire de ne pas écouter les mauvaises langues qui disent le sonnet désuet, au style ampoulé et aux rimes corsetées...quand on lit ceux de maître Alexandre, on est vite assuré du contraire :)
Écrivez comme vous le sentez sans vous préoccuper de "la mode". vous avez fait montre de la belle qualité de votre plume alors je vous encourage à faire ce que vous aimez.
Bonne fin de soirée, ou début de nuit vu l'heure, pleine de nuages tout doux et tout blancs.
Cristale

Contribution du : 22/06/2016 23:47
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"La poésie est avant tout effraction. Elle cherche à plonger plus loin que les effets de surface. “
Jean-Pierre Siméon
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Re : Du haut de mon petit nuage blanc, merci
Maître Onirien
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De même, j’aimerais dire à Pouet que, malheureusement, je n’ai pas son talent pour composer à sa façon de très belles et inventives métaphores et que je dois me contenter de mes images simples, tant qu’elles ne sont pas trop simplistes, ni scolaires (ce qui est récurrent chez moi), en étant malgré tout touchée par son appréciation…(de même, je n’avais pu trouver mieux pour le mot « issue » et peut-être pourrais-je le remplacer par : « La céleste arabesque au cœur d’une chimère »… pour corriger ainsi l’absence d’élision du (e) muet…)


Bjr, emilia, bah vous savez tout le monde ne les apprécie pas mes images, tout est question de goût, mais merci pour le compliment, cela me fait plaisir. Je pense en outre que vous avez aussi du talent et que vous êtes dotée d'une très grande sensibilité.

Je trouve que la seconde version de votre vers est en effet plus coulante, plus douce. Remplacer "issue" par "au cœur" me semble être une bonne idée.

Bonne continuation à vous!

Contribution du : 23/06/2016 06:54
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Du haut de mon petit nuage blanc, merci
Expert Onirien
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Merci encore à Cristale pour ses encouragements et la superbe photo de son « Vieux Moulin » aux reflets magnifiques, ainsi que ses doux souhaits de bonne nuit…

Merci également à Pouet pour sa réponse matinale et ses encouragements à continuer auxquels je suis très sensible… ; j’opterai donc pour la formule plus douce à l’oreille…en appréciant votre conseil…

Contribution du : 23/06/2016 21:45
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