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Finalement, la thèse du crime tombe à l'eau, nous avons retrouvé le corps en vie au petit matin
Onirien Confirmé
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26/04/2016 21:30
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Si j'ai bien tout compris, c'est ici, je clique sur "nouveau sujet" et ça devrait bien se passer :)

Mon premier merci, je l'adresse aux membres du comité éditorial, qui ont offert une chance à ce texte.
Il y a l'attente, et ses mains moites à bout de bras
Et puis la boite, et son message qui nous dit oui
Pour peu de chose, un cœur s'emballe comme un cadeau...

J'avoue avoir vécu un grand moment de solitude, je n'avais pas conscience du flou qui régnait dans ce texte, ni que le chemin mènerait vraiment à l'ouest :) Titre prémonitoire ?

D'où l'importance d'un regard extérieur ! Le vôtre.

Ce texte a 2 niveaux de lecture :
A fleur de peau, sur l'épiderme, vous avez une promenade, le ciel, le soleil, les jeux d'ombre, les oiseaux, la rêverie. On pénètre dans une nature qui nous perd. Le jour commence à décliner, les végétaux ferment les volets, les oiseaux rangent leur flûte à bec, et l'on se retrouve avec les animaux pour un adieu au soleil avant de se coucher. En face, l'horizon (le meurtrier) tire un trait dessus, la nuit tombe et il pleut. Il fut un temps, le soleil mourrait tous les soirs...

En creusant un peu, dans le derme, vous trouverez un chemin de vie. La mort qui nous suit comme une ombre. Les ailes ne sont plus celles d'oiseaux mais d'anges. La vie peut être belle, il y a toujours dans un rameau de ciel, ces êtres chers que l'on a perdus et que l'on cherche du regard, ces mots d'amour que l'on voudrait leur crier mais qui ne sortent pas. Plus le temps passe, plus le pas se fait difficile, et il est impossible de faire marche arrière. Notre heure commence à sonner, c'est la nature qui nous le dit. En silence la messe est dite et notre instinct animal guide nos derniers pas, vers l'ultime lumière, avant que ne tombe l'obscurité baignée de pleurs...

C'est ce que j'avais en tête, en écrivant.

Merci à vous tous, qui avez laissé une empreinte sous ce texte. De la surprise, du sourire à la moue, de l'émotion, une belle émotion, rien ne laisse indifférent... Et j'ai eu l'occasion de faire de jolies rencontres.
En fait, tout est plein de vie ici !

Une pensée particulière pour une personne qui, si elle passe par ici, pourra dire : Zoé, je vous l'avais dit ! L'auteur se doit d'éclairer le lecteur. Oui, vous aviez raison, mince ! Je file relire vos autres conseils :)

Bon, j'ai beaucoup parlé
A bientôt chez vous, et un bon week-end à tous
Zoé

Contribution du : 02/07/2016 09:25
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Re : Finalement, la thèse du crime tombe à l'eau, nous avons retrouvé le corps en vie au petit matin
Visiteur 
Bonjour Zoé-Pivers
Avec ces explications, ce texte prend une autre dimension ; c'est bien de nous les détailler.
En ce qui me concerne, c'est " meurtrier " qui m'avait un peu dérouté pour la bonne compréhension.

Bon weekend à vous et au plaisir de vous lire à nouveau.

Contribution du : 02/07/2016 10:38
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Re : Finalement, la thèse du crime tombe à l'eau, nous avons retrouvé le corps en vie au petit matin
Organiris Animodérateur
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12/05/2016 20:15
De Vendée (85)
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Bonjour Zoé,

Après vous avoir souri dans mon commentaire, sur le fait de jouer aux devinettes avec son lecteur, ce qui dans votre cas était fait avec bienveillance dans votre très joli texte, nous avons eu un échange très amical en MP pour lever quelques inquiétudes sur nos interprétations respectives. Votre retour en forum m'invite à confirmer mon avis qui trouve des résonances dans votre dernière intervention. J'en cite ci-après le passage en rapport avec votre explication :

"Tout d'abord rassurez-vous, l'expression douce de votre poème ne pouvait être blessante, j'ai imaginé vous taquiner de cette façon-là, mais je vois que je me suis pris les pieds dans le tapis de votre horizon ! J'ai été bercé mais pas berné, j'avais senti la très belle évocation dès la première lecture. Quand j'ai cherché dans ma deuxième lecture à saisir un sens qui ne pouvait qu'être important, il s'enfuyait quand je l'approchais. L'ensemble se faisait mystère charpenté d'évidences évanescentes. Je me suis vu dans un jeu de devinettes, par déduction à partir de ma situation interrogative, et puis chaque vers m'est apparu énigme, belle énigme. Sans hermétisme, parce que je le sentais bienveillant.

Vous m'offrez maintenant le soin de vos indices accompagnateurs, je les prends avec reconnaissance, j'en deviens clairvoyant. Ainsi l'ombre de votre première strophe est limpide et s'éclaire si je la découvre mort. Je la trouvais belle, elle est maintenant radieuse (une ombre mortellement radieuse, bravo pour cette métamorphose ! Ne serait-ce pas ici la lueur de renaissance dont vous parliez ?). Puis viennent ces mots "Je peins le bruit du vent sur la joue d'une feuille...", comment voulez vous que je reste attentif, vous m'élancez en rêve total, comment reprendre la raison pour trouver votre raisonnement ? Ensuite à peine revenu sur votre texte, "L'horizon présidant tire un trait de semonce," me remet à vos ordres hypnotiques."


Voici un cas expressif d'une histoire sympathique née du terreau d'Oniris, que je remercie d'exister

Contribution du : 02/07/2016 15:25
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