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Lettre à un écureuil - remerciements
Maître W
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Bonsoir à tous

Sans précisément savoir comme le texte serait accueilli, je me doutais quand même bien que « Lettre à un écureuil » ferait partie de ces textes qu’on accepte totalement (« inconditionnellement » comme le mentionne justement Hersen) ou qu’on rejète en bloc (ou presque). Pour adhérer à l’histoire, il faut en effet la lire en écartant toute forme de rationalité, de logique, voire de cohérence (ce qui, à mon sens, ne veut pas nécessairement dire que le texte en soi dépourvu) et également sans chercher à vouloir impérativement tout comprendre car pour moi, il n’est pas forcément utile (et même recommandé) de tout comprendre pour apprécier son contenu (je m’en explique un peu ci-dessous). Pour faire court, soit je suis parvenu à vous emporter soit j'ai échoué dans ma volonté de vous faire « lâcher prise ».

Je n’en dirais pas davantage (pas beaucoup de temps, désolé).



Merci aux commentateurs d’avoir lu et laissé leur impression sur ce texte. 37 000 signes, je ne le sais que trop bien, ce n’est pas forcément évident à lire sur écran. Merci encore pour cet effort si appréciable.

Socque :

Je comprends et respecte totalement - et à force, je saisis un peu mieux aussi votre façon de lire et ce qui vous interpelle, vous touche… - tout à fait le fait que vous trouviez ce texte « agaçant » et (même si vous ne le formulez pas explicitement) un peu « facile » pour émouvoir le chaland. Petit aparté, j’avoue sincèrement ne pas avoir pensé un seul instant au film « Intouchables » (ou à Omar Sy en créant le personnage de Icarus). En revanche, même si cela ne m’étonne pas - car sur des précédents textes vous m’aviez remonté le même type de « reproches » - je pense que les questions que vous vous posez - la maladie du père, les évènements qui l’ont conduit à fuir, ses moyens d’existence ou le fait qu’il peut s’offrir l’aide d’une personne, sont (à mes yeux j’entends) totalement accessoires pour ne pas dire sans importance (pour moi) car l’intérêt est ailleurs, je pense. De plus, je ne voyais pas comment je pouvais donner des renseignements puisque tant le père (défection de mémoire) que Candice (« protégée » par sa mère) n’ont eux-même pas la moindre idée de ce qui s’est passé. Seul la maman savait. Peut-être que si j’avais su vous emporter avec mon histoire, vous vous seriez pas arrêtée sur ces points ? Je me souviens d’un texte « Petit Zarma, l’histoire d’un jeune rebeuh dont la mère - malade - décide de partir laissant son fils à sa soeur) que vous aviez apprécié alors que j’étais bien plus évasif sur les évènements que pour ce texte. Comme quoi, lorsqu’on est ému, le reste passe souvent en second plan. Enfin, je crois. Merci encore pour votre lecture honnête.

Robot :



Merci d’avoir été sensible à la forme. Je ne cherchais pas forcément à faire passer des messages (99% de mes textes n’ont pas - pour objectif premier - de faire réfléchir), mais indiscutablement, ma paternité - le choc de ma vie, comme beaucoup d’hommes et de femme, je présume - a dû influencer un certain nombre de mes textes depuis quelques années. Merci également d’avoir noté l’absence de sensiblerie (toujours un équilibre délicat).

Hersen :

« il ne faut pas un esprit cartésien pour lire cette nouvelle, il faut un coeur qui accepte, inconditionnellement, ce que veut nous livrer l'auteur. C'est comme une sorte de confiance »

Vous avez tout dit. Et cette « philosophie » s’applique non seulement à quasiment tous mes textes et plus encore à ma façon dont je crée, je conçois l’écriture, le fait de raconter une histoire. En caricaturant j’aurai tendance à dire que « peu importe si une histoire n’est pas crédible dès lors le temps de la lecture, vous y croyez ou même si vous n’y croyez pas, vous avez un peu envie d’y croire quand même ». Merci également d’avoir perçu ce « suspense » que j’ai lentement distillé. 



David :

Comme déjà échangé, même si je n’y ai pas songé, j’aime beaucoup cette allusion « au clown blanc » qui entre deux pitreries ou ressort comique (Icarus, la crème caramel…) dissimule un recoin sombre et grave. Comme tu l’as dit, l’identification de la maladie du père importe peu. On sait qu’il a perdait la mémoire et qu’il a préféré fuir. C’est suffisant (en tout cas pour moi et manifestement pour toi). Je suis toujours impressionné par ta façon de ressentir les textes (pas que les miens). Et tu sais surtout bien expliquer ton interprétation ce qui fait qu’en partie grâce à toi, je vois (et découvre) mes récits presque à chaque fois d’une manière différente, souvent plus profonde que ce que j’ai à l’origine voulu partager. Merci encore. 



Personne :



Merci pour votre lecture et votre fidélité. Merci aussi d’avoir noté mes efforts pour essayer de bien écrire, avec des détails pour gagner en réalisme (en revanche, je n’ai jamais lu Poe, ni Proust ou tout autre auteur méticuleux dans les descriptions). Je suis désolé que vous vous soyez ennuyé, mais malgré votre remarque (« une impression d'exercice de style, sans plus, où l'application d'écriture aura été la seule préoccupation de l’auteur «), je pense honnêtement avoir voulu raconter une histoire, une histoire qui selon moi et malgré le mystère qui anime l’intrigue n’appelait pas forcément un rebondissement (même si je pense que l’allégorie de la crème caramel en constitue un) dont vous n’avez, hélas, pas été touché. 



Plumette :

« quant au goût pour le flan, partagé entre père et fille, faut-il y voir un trait d'humour ? ».



Non…et oui, un peu. Mon « audace » (sans vouloir être trop immodeste) pour ce texte est d’avoir osé abordé une maladie dégénérative (peu importe son nom et même peu importe si cette maladie existe véritablement) de façon légère, presque enfantine sans pour autant tomber dans la mièvrerie. J’ai aimé cette idée du flan au caramel avec ce nappage lent qui recouvre le flan lorsque la pot est retourné (comme dans le Flamby) et j’ai imaginé que la maladie avait le même processus, lent, progressif, inexorable.



« L'auteur a fait le choix de ne rien nous révéler des raisons du départ du père ».


Désolé, mais je ne suis pas d’accord. Je peux comprendre et accepter le fait que la raison ne soit pas claire, mais que rien n’ait dit sur le sujet. Je ne dévoilerai rien, mais la raison existe bien et je l’évoque à mots (trop ?) couverts.

Pourquoi faire d’Icarus un personnage à part entière ? Pour la simple raison, qu’il est important dans la vie du père et qu’il représente « la soupape » humoristique, cet appel d’air auquel j’ai souvent recours dans toute dramaturgie. 

Merci de votre lecture, encore une fois, j’apprécie le fait d’avoir fait l’effort de se manger autant de caractères (37 000, ce n’est pas neutre) 



Widjet





 



Contribution du : 05/09/2016 21:17
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
Maître W
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Brume

Merci de votre lecture et commentaire.

Vous avez raison, le papa n'est pas particulièrement sympathique ou attachant et c'était une volonté délibérée de ma part. Je voulais déjà à tout prix éviter l'écueil du père pétri de regrets, se confondant en excuses et lamentations (ce qui n'aurait pas été cohérent selon moi pour quelqu'un qui ignore quasiment de ce qu'il lui est arrivé et ne se base que sur des déductions). Dans sa lettre, certains de ses mots sont même assez désagréables. Parfois l'excès de pudeur peut aussi passer pour de la froideur. Bref, je conçois ce manque d'empathie que vous avez ressenti.

"Je trouve étonnant que la mère aie préféré mentir à sa fille en lui disant que son père est parti avec une autre femme. Je trouve que c'est une "vérité" plus violente que de lui avouer que son père perd la mémoire"

Là encore, vous avez raison. Mais, c'est également une volonté nette, mais qui vient du père cette fois qui ne voulait pas qu'on puisse partir à sa recherche et quelque part qui préfère être détesté que le fait de se voir (et de voir aux yeux des siens) décliner.

Enfin, j'ignore ce qu'il y a de plus violent pour un enfant (ou un adulte) entre l'absence physique et brutale d'un parent et l'agonie quotidienne de se rendre compte que celui ou celle (père/mère) qui vous fait face, petit à petit, ne vous reconnait plus.

Merci encore et désolé que le texte vous ai ennuyée car provoquer l'ennui c'est un lecteur, c'est à mon sens la pire chose qui soit.

W

Contribution du : 06/09/2016 12:45
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
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Bonjour Widjet
Je tiens à préciser que ma remarque sur le caractère du père n'est pas un reproche au contraire. Il n'est pas attachant et c'est bien mis en valeur.

Contribution du : 06/09/2016 13:22
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
Maître W
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Rosebud

Salut camarade. Merci de ta lecture et ton avis franc du collier comme j'aime. Oui ce texte m'en a fait baver, c'est vrai. Merci pour les erreurs relevées assez grossières en effet.

Après, et comme je le dis à chaque fois, je l'ai écrit avec les paramètres de l'instant ; la créativité, la sensibilité, l'intuition, l'honnêteté et l'énergie que j'avais à ces moments là. Manifestement, à tes yeux, cela n'a pas fonctionné.

Que puis-je faire d'autre que de l'accepter ?

Peut-être que le prochain te conviendra.

Merci

W

Contribution du : 06/09/2016 15:43
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
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Je tiens quand même à préciser que mon « j’aime pas » vaut un peu mieux que ça et que je m’amuse à tirer à boulets rouges sur un bateau de ce tonneau-là. Il est des goélettes que tu les chavires comme des divas à peine tu hausses le ton. Celles-là, je les laisse clapoter sur leur mare aux canards.

Contribution du : 06/09/2016 15:58
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
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Pour quelle raison le commentaire de Rosebud a été modéré ?

W

Contribution du : 06/09/2016 16:11
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
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Laisse aller, c'est une valse.

Contribution du : 06/09/2016 16:18
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
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MissNeko

Merci de votre lecture.
Trop long le texte ? Possible, oui. Je ne sais pas trop. J'ai parfois tendance à être trop bavard.

Ravi de vous avoir fait passé un bon moment.

W

Contribution du : 06/09/2016 21:27
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
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Salut Widj,

Ça fait deux fois que je lis ton texte et il me laisse un peu perplexe, ceci dit je te préfère nettement sur des textes plus courts.

Comme toi je m'interroge sur le pourquoi de la modération du com de Rosebud. Ça me parait un peu bizarre.

Contribution du : 06/09/2016 21:42
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Re : Lettre à un écureuil - remerciements
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Sur la modération du commentaire de rosebud qui semble poser problème:
Dans ce commentaire, il réglait ses comptes personnels avec le CE et les correcteurs, ce qui n'a rien à voir avec le commentaire du texte de Widjet...
Cela fait référence à cet extrait de la charte:
Citation :

6. Sur la modération des commentaires :
Seront systématiquement modérés :
...
– les commentaires qui font référence à notre fonctionnement (sous forme de critique plus ou moins déguisée comme, par exemple, le fait que ce texte ait pu être sélectionné) ;


Sans cette partie, son commentaire est tout à fait recevable, bien entendu (et peut être reposté).

Contribution du : 06/09/2016 21:49
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