Oui, après coup, j'ai aussi "entendu" que cet adjectif n'était pas bon... l'idée est d'un visage ayant vécu, pas forcément ridé mais brouillé. Comme dirait notre amie Liliane (l'oréal, pour ceux qui ne suivent pas), une femme dont l'ovale du visage se relâche.

Merci pour vos compliments.

Pour l'astuce: faut faire gaffe en effet, sinon, on glisse et on reste coincé entre le mur et le lit, et là, bonjour le glamour...

... en effet, il est prudent de toujours laisser le garçon coté mur. En cas de chute, si il est vraiment amoureux, il a lui toujours une chance de se rétablir.

Merci Perle-Hingaud pour ce petit moment romanesque mais non moins ancré dans une réalité abrupte.
J'ai beaucoup aimé l'expression : les haut-parleurs diffusaient "de la soupe de supermarché"...

"Les fauteuils étaient trop profonds, trop éloignés l’un de l’autre pour que nous puissions murmurer les débuts balbutiants d’un langage amoureux."
Oui, mais le studio tout petit et le lit d’une place ont bien fait la différence.

... allez, un p'tit pou' la route :

Sortie de bar.

La première baffe lui fit virevolter la tête, la seconde lui recula les idées d’un quart-de- tour. Deux taloches claquantes et il n’avait toujours pas aperçu son agresseur. Faut croire que le rhum-coca, même à forte dose, n’est pas la boisson idéale pour voir la nuit.

- Eh, oh… tu veux quoi ?

Le coup de poing dans l’estomac, faute de lui fournir une réponse adéquate, lui coupa net la parole. Il s’effondra sur les genoux, le cerveau vide, la bouche ouverte, avec l’estomac tout au bord.

A moitié dans les vaps, il sentit la main fouiller l’intérieur de sa veste. Son portefeuille fit d’abord quelques difficultés pour sortir, mais décida finalement de se laisser faire. Dans sa tête, le vide s’était encore épaissi.

- Meeerde ! Rend moi mon larfeuille !
- Te le rendre ? Mmm… voyons, si voler c’est voler, alors rendre c’est donner… Ouais, ça je peux encore faire.

D’un dernier coup de poing, il l’envoya glavioter le reste de ses dents dans le caniveau.


Romanesquement votre,

Pepito

Merde! C'est sacrément bien raconté une fois encore et une fois encore Pépito tu y vas fort! Une telle violence vécue pour de vrai, ça doit être hyper chaud!! Et en même temps quelle magnifique scène de polar cet événement devient, il y à une suite? ! :)

avait-il vraiment ce sens de la répartie ?
comme quoi, la sortie de bar chez Pepito est bien moins sympathique que celle de piano-bar de Perlette. La musique explique-t-elle tout ?


J'ai mis quelques instants à comprendre comment des idées pouvaient reculer d'un quart de tour, mais je suppose qu'avant, elles tournaient rond dans le sens des aiguilles de la montre (qui n'a pas disparu ?)
...
sinon, aviez-vous un bon dentiste ?

Bref, efficace et noir ! Merci !

@ Ora : Nan, tu y est pas du tout. Moi, au moment des faits, j'étais le portefeuille.

... et y'a une suite !;=))

@ Perle-Hingaud: c'est bien connu, le rhum-coca fait tourner les idées dans le sens des aiguilles d'une montre. Quand elles tournent dans l'autre sens... c'est qu'on a la tête à l'envers ! ;=))

J'ai bien cru que le héros taloché, boxé, mis quasiment K.O, (le reste de ses dents glaviotées...), c'était toi, Pépito ! Cela a ajouté une dimension dramatique, quasi insoutenable, à cet événement malheureux !
Ouf, tu nous dis qu'en fait, tu étais le portefeuille. Du coup, j'ai respiré et j'ai été soulagée ! Te savoir kidnappé, spolié, ruiné... me semble un moindre mal à côté de ce qu'a pu endurer le personnage principal !

@ pépito: Tu étais le portefeuille, ça veut donc dire que tu n'es aucun des protagonistes humains?

Si c'est le cas, je m'autorise à te rappeler l'esprit de ce fil, tel que je l'ai imaginé au tout début et tel que j'aimerais le voir évoluer:

"Raconter une histoire mais pas n’importe laquelle: une histoire vraie vécue par vous-même.
Le fond de l'histoire et le principal objet doivent être véridiques et personnels. Seront laissées de côté les histoires de votre moitié chérie, votre collègue, votre grand-père, votre meilleur ami...
S’il y a plusieurs personnages, le héros principal doit être vous-même."

Du coup ton histoire est forte, bien écrite mais à mes eux elle ne respecte plus l'esprit de ce fil Pépito, ça craint :

oups! c'est quoi ce bug? J'ai voulu copier les infos de la page une sur ce post et c'est parti en cacahuète, désolée!



[C'est réparé. Vous devez utiliser la balise "citation" pour éviter ce genre d'incident.]