Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



« 1 ... 5 6 7 (8) 9 10 11 12 »


Re : Romanesques quotidiens
Expert Onirien
Inscrit:
25/06/2016 00:27
De Rouen
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 8995
Hors Ligne
Citation :

Pépito a écrit :
@ Plumette : "...sûr, la déception de l'enfant qui découvre que Le père Noel est une ordure est une ordure est prenante..."

Contribution du : 07/11/2016 21:17
_________________
"Fol ouvrier, œuvre de folie que d'œuvrer sans rien recouvrer !"

Rutebeuf.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Expert Onirien
Inscrit:
25/06/2016 00:27
De Rouen
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 8995
Hors Ligne
Merci Plumette pour ce joli partage !
Les enfants sont des incompris ! Les adultes voient souvent dans les souhaits des enfants, des symboles, des représentations, des projections alors qu'ils communiquent bien souvent au premier degré.

Contribution du : 07/11/2016 21:22
_________________
"Fol ouvrier, œuvre de folie que d'œuvrer sans rien recouvrer !"

Rutebeuf.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Expert Onirien
Inscrit:
25/06/2016 00:27
De Rouen
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 8995
Hors Ligne
Et voici ma contribution :


Qui es-tu ?



Qui es-tu, toi, qui viens te frotter

Et sauter et jouer sur mon pied,

Tirant entre tes dents ma chaussette ?



Le regard pétillant de malice,

A la manière d'une exploratrice,

Tu prends ma liquette pour une cachette.



Aussitôt que je m'assois par-terre,

C'est comme une déclaration de guerre,

Entre toi et moi et les nounours.



Les canards, les renards en peluche

Les pouics et les ballons de baudruche

Volent en tout sens et se font la course.



Moi je ris, et toi tu pousses des cris,

Des petits gloussements réjouis,

Au creux de mon épaule attendrie.



Tu fais en sorte de placer ta tête,

Là, un peu en dessous de ma main

Pour profiter d'un petit câlin.



Et lorsqu'arrive l'heure de la dînette

Ton caressant regard m'interroge :

Dis maman, tu me donnes mes croquettes ?



J'ai faim, j'ai faim, mon ventre gargouille,

Sembles-tu dire de ton air fripouille...

Et de tournicoter de la tête.



Je m'incline et te serre dans mes bras,

Mon amour de petit Chihuahua !

Qui es-tu, toi, qui me rends fada ?



A Lily-Rose.

http://nsa37.casimages.com/img/2016/11/07/161107094605623021.jpg

Contribution du : 07/11/2016 21:34
_________________
"Fol ouvrier, œuvre de folie que d'œuvrer sans rien recouvrer !"

Rutebeuf.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
18/09/2016 01:52
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Groupe de Lecture
Post(s): 2421
Hors Ligne
@ Annick: Ohhhh C'est chou! Vraiment mimi cette déclaration d'amour :)


Contribution du : 07/11/2016 22:43
_________________
Ce qui doit être sera
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
18/09/2016 01:52
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Groupe de Lecture
Post(s): 2421
Hors Ligne
L'OMBRE NOIRE

On ne peut pas comme ça inopinément passer des après-midi entières à faire du spiritisme sans à aucun moment, se faire pincer les fesses !

- Ok ! se dit Vanina.

Elle soupire ou plutôt devrais-je dire elle expire, un peu à la façon d’un sportif de haut niveau, ça lui donne du courage.

Il doit être aux alentours de deux heures du matin. Chacun a été ramené chez lui par les ruelles, le tour du lac et d’autres routes encore vers d'autres villages. François le long c'est le dernier. Pourquoi François Le long ? Parce que des François il y en a des paquets par ici, il faut bien les distinguer alors lui comme il est grand et élancé, son p’tit surnom c’est « le long ». La portière se referme sur un p’tit signe de main. La plupart du temps Vanina ça ne la dérange pas de ramener les potes chez eux après la bringue ou la rivière. C’est une des seules à avoir et le permis et la voiture, alors elle fait un peu le taxi, c'est plutôt cool.

Enfin ça l’était avant le 15 Août, à l’époque de la rivière et des bringues justement. Parce que là le retour toute seule, dans une ambiance de fin du monde version « Montagnes Fâchées » après l’après-midi que dis-je, des heures de verres à faire tourner et d’esprits à convoquer, elle a du mal à se sentir vraiment seule et en sécurité dans sa voiture. Mais elle n’est pas en sucre Vanina. Elle reste concentrée et remonte tranquillement les lacets qui la ramènent chez elle. Et pendant tout ce temps, elle chasse ! Le visage qui apparaîtrait soudainement dans le rétroviseur, l’obstacle au milieu de la route, le fantôme, le maccabée qui sort bras branlants du vieux cimetière... Un à un, elle les chasse et arrive à son village.

Là non plus, elle ne se laisse pas emporter par les idées qui voudraient rendre menaçant ce village qu'elle connaît si bien. Elle choisit ne pas voir l’homme au long couteau blotti derrière l’angle de la chapelle. Son cœur bat fort, elle prend son sac, sort de la voiture, la ferme à clé. Elle se presse un peu maintenant, à cause des fantômes d’accord mais aussi parce qu’elle n’avait pas prévu qu’il ferait si froid. Vanina quitte la place à petits pas pressés, s’avance pour passer devant la chapelle en direction de sa maison et c’est alors qu’elle la voit.

Enfin, qu’elle voit quelque chose dans son champ de vison sur sa droite. Une grosse tache noire, une présence, hyper imposante. En l’espace d’un millionième de seconde Vanina se décide : « quoi que se soit, je l’affronte ! » Elle tourne résolument la tête vers la droite en direction de la tâche, prête à rencontrer le diable en personne quand ses yeux se posent sur un Taureau, grand, tout noir. Un vrai taureau, magnifique. A tout juste deux mètres d'elle, il la regarde attentif et tranquille, intrigué peut-être.

C’est un tel soulagement pour Vanina de rencontrer un être de chair et de sang, bien concret qu’elle en fond de gratitude ! Sans aller pour autant jusqu’à lui faire un câlin la jeune fille remercie l'animal d’un élan sincère et lui passe devant dans un sentiment de pleine et entière protection, jusqu'à sa maison.

Contribution du : 07/11/2016 23:20
_________________
Ce qui doit être sera
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Expert Onirien
Inscrit:
25/06/2016 00:27
De Rouen
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 8995
Hors Ligne
Les peurs irrationnelles de Vanina l'ont immunisée contre les peurs plus logiques comme celle du taureau.

Entre ces deux peurs, je préfère affronter la première :
http://nsa38.casimages.com/img/2016/11/08/161108091349859976.gif

http://nsa38.casimages.com/img/2016/11/08/161108091622126532.gif


Merci Ora pour cette lecture que j'ai beaucoup appréciée !

Contribution du : 08/11/2016 09:01
_________________
"Fol ouvrier, œuvre de folie que d'œuvrer sans rien recouvrer !"

Rutebeuf.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
18/09/2016 01:52
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Groupe de Lecture
Post(s): 2421
Hors Ligne
Coucou Annick, merci pour ton retour :)

Pour revenir sur l'Ombre noire. Je pense que si j'avais croisé le même animal de jour en allant me baigner j'aurais été beaucoup plus tendue, c'est vraiment la circonstance qui m'a fait oublier totalement sa possible dangerosité et même le trouver rassurant :) Mes proches n'ont pas réagi avec le même calme quand je leur ai raconté le lendemain: "mais c'est dangereux un taureau!". En tout cas, celui-là à ce moment là était pour moi tout le contraire.

Entre les deux images que tu partages, je ne sais pas du tout laquelle est la moins oppressante pour moi. Dur de se débarrasser d'un fantôme, terrible de vivre un tremblement de terre…

Contribution du : 08/11/2016 19:17
_________________
Ce qui doit être sera
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Expert Onirien
Inscrit:
17/04/2012 21:15
De Capens
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 7325
Hors Ligne
@ Annick : Wouha ! Wouha ! dirais-je z'en me répétant. ;=) Quelle curieuse manière de faire des phrases, toutes courtes, avec la dernière syllabe qui ricoche... ha, c'est ça des vers ? ^^
En tous cas, l'est mimi tout plein la bêbête...



@ Ora : me manque une description du "pourquoi ?". Je ne connais pas la référence « Montagnes Fâchées » du coup j'ai eu du mal à saisir d'ou venait l'angoisse.
"câlin (virgoule) la jeune fille"
Heureusement que le taureau n'a pas vu rouge et que, la nuit, tous les chats son gris... ;=)

Contribution du : 08/11/2016 20:00
_________________
Celui qui écrit dans mon dos ne voit que mon… (Adage du banni)
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Expert Onirien
Inscrit:
25/06/2016 00:27
De Rouen
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 8995
Hors Ligne
Citation :

Pepito a écrit :
@ Annick : Wouha ! Wouha ! dirais-je z'en me répétant. ;=) Quelle curieuse manière de faire des phrases, toutes courtes, avec la dernière syllabe qui ricoche... ha, c'est ça des vers ? ^^
En tous cas, l'est mimi tout plein la bêbête...


Coucou Pépito,

Les vers peuvent être longs ou plus courts :

12 syllabes = alexandrin
10 = décasyllabe
8 = octosyllabe
7 syllabes = heptasyllabe
6 syllabes = hexasyllabe
5 syllabes = pentasyllabe
Ex : « Mon enfant, ma sœur » = pentasyllabe (mon / en / fant / ma / sœur)

Pour ma contribution, (je ne sais si on peut appeler ça un poème), on peut la faire entrer (de force ! ) dans la rubrique "poésie libre", en toute humilité.

Contribution du : 08/11/2016 23:08
_________________
"Fol ouvrier, œuvre de folie que d'œuvrer sans rien recouvrer !"

Rutebeuf.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Romanesques quotidiens
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
18/09/2016 01:52
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Groupe de Lecture
Post(s): 2421
Hors Ligne
Attention Annick! Là tu appelles à ton poème la grande bleue qui engloutit les présentations illicites plus vite que le souffle pour le dire…


Contribution du : 08/11/2016 23:13
_________________
Ce qui doit être sera
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
« 1 ... 5 6 7 (8) 9 10 11 12 »





Oniris Copyright © 2007-2023