Un petit message pour remercier particulièrement papipoete, Ora, Lulu, Robot, PIZZICATO, Annick, MissNeko, Wall-E et Vincendix pour vos commentaires reçus.

Je n'ai pas été attentif sur la répétition de "regard". Ainsi, je propose la correction suivante :

La pluie du bel été décline mille gouttes,
Sept couleurs réunis sous un ciel arrondi.
Toi, sous ton parapluie, le ventre rebondi,
Glorifies cet instant, ce souvenir, ce doute.

Le cliquetis de l’eau parsème son écho,
La chaleur s’adoucit d’une odeur si fragile.
Toi, sous ton parapluie, d’un regard malhabile,
Admires sans le voir le ciel gris indigo.

D’un visage confondu de frayeur ou de joie
Du sel à fleur de peau décline dans ta voix,
Le blues de ce bébé à peine imaginé.

Dans ce bonheur confus se dessine un miracle
Bravant la nature, ses lois et ses obstacles.
Evénement soudain, heureux, inopiné.

L'entête était (trop) claire sur le sujet : les difficultés d'une femme pour avoir un enfant. S'ajoute alors la difficulté, lorsque la grossesse est avérée, à digérer la bonne nouvelle, d'où ce partage entre les doutes et la joie.

Encore merci à tous pour vos lectures,

Arigo

Merci à vous Jema, Pouet et Marie-Ange

Pour vous répondre plus en détail Pouet, je suis assez d'accord avec vous. Je regrette d'ailleurs l'en-tête qui renforce cette idée que tout est déjà connu avant même la lecture du poème.