Merci de vos commentaires, qui reflètent très bien ce que j'ai voulu exprimer dans ce poème et renvoient à la façon dont je l'ai écrit, suivant l'inspiration, à la limite de l'écriture automatique.
Le changement de pronoms personnels m'est venu naturellement en tentant de donner à l'évocation une dimension initiatique, en effet, et dans l'adresse à un alter-ego imaginaire. Rizières, pentes de montagne, naissance et animaux, comme les facettes d'une représentation de l'entrée dans la vie.
Merci beaucoup à funambule pour le "à la Manset" (qui est une de mes grandes admirations).
Et puis pour Marité, tout simplement : quand une poésie a été écrite en relâchant le plus possible le contrôle de la pensée rationnelle, en suivant juste un fil associatif et une émotion, je crois que la lecture est du même type, "flottante", et que cela permet d'entrer en résonance, et de "tout comprendre", chacun à sa façon.

C'est ce qui s'est passé pour moi Cordiale : une lecture "flottante" pas du tout besoin d'un support rationnel et, ma foi, c'était agréable. Et l'incipit du poème prend tout son sens : " Invocation "

D'accord, j'avais l'impression d'une insatisfaction voire d'un sentiment d'incompréhension, c'est pourquoi j'ai précisé cela.